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L'un des temps forts de cette session a été l'annonce par le wali de la région du Gharb Chrarda-Beni Hssen et gouverneur de la province de Kénitra, Ahmed Moussaoui de l'édification prochaine du premier restaurant universitaire qui sera opérationnel dès l'année prochaine et la construction à court terme d'une nouvelle cité universitaire. Ce deuxième projet qui répond aussi à un besoin urgent est en cours de finalisation. Cette nouvelle ne peut qu'apporter du baume au cœur des centaines d'étudiants qui souffrent quotidiennement du manque criard en espaces d'hébergement et de restauration. Une réalité qui crée souvent des tensions entre l'administration et les étudiants. La ville de Kénitra ne dispose que d'une cité universitaire édifiée en 1986 et une résidence universitaire inaugurée en 2005. D'ailleurs le nombre d'étudiants ne cesse d'augmenter au fil du temps et les deux cités aux capacités d'accueil limitées ne peuvent plus répondre à une demande croissante. Cette année le nombre des nouveaux inscrits a atteint 6636 étudiants, soit une augmentation de 79,55% par rapport à la dernière rentrée universitaire.
Selon des statistiques présentées aux membres du conseil de la région, le nombre total des étudiants a atteint 16.609 dont 1500 sont prévus pour les cycles de licence professionnelle, master spécialisé et doctorat. Nous avons recueilli quelques témoignages d'étudiants qui luttent contre vents et marées pour pouvoir poursuivre leurs études. Amina jeune étudiante en 3ème année en sciences économiques déclare qu'elle a déjà présenté son dossier pour obtenir une chambre à la cité universitaire, mais sa demande n'a pas été acceptée. Elle vit actuellement chez son oncle. D'après elle, il fait tout ce qui est en son pouvoir pour que sa nièce se sente à l'aise, malgré cela elle a toujours ce sentiment de constituer une charge supplémentaire pour une famille de sept personnes. « Cette situation me perturbe et je trouve d'énormes difficultés pour me concentrer sur mes études. »
Mohammed est étudiant en licence littérature arabe. Il a loué avec son ami une petite chambre au quartier Saknia. La nourriture et le transport constituent un calvaire quotidien pour lui. Il n'arrive plus, dit-il, à surveiller son hygiène de vie. Il lui est arrivé à plusieurs reprises d'être victime de problèmes digestifs et d'intoxications alimentaires. « Je ne sais pas d'ailleurs comment j'ai pu faire des études supérieures. Mon père est un simple petit agriculteur.
Il a plusieurs bouches à nourrir. Ma famille se prive de beaucoup de choses pour que je puisse continuer mes études, d'autant plus que je n'ai pas de bourse. » Le troisième exemple est illustré par Larbi. Étudiant en droit, il est obligé de faire une navette aller-retour de 80 kilomètres.
Il habite dans un douar à proximité de Sidi Allal Tazi. « Je louais auparavant avec des collègues étudiants une petite demeure, mais l'expérience était infructueuse. L'ambiance générale, avoue-t-il, n'offrait pas des conditions propices aux études et j'étais obligé d'opter pour une solution certes fatigante mais moins stressante. » L'annonce de la création prochaine d'une cité et d'un restaurant universitaires peut mettre un terme aux souffrances de plusieurs étudiants qui attendent avec impatience la concrétisation du projet. Cette session qui pourrait être l'une des dernières du conseil de la région du Gharb Chrarda-Beni Hssen a été clôturée par l'adoption du projet de budget au titre de l'exercice 2012 dont les recettes sont estimées à 54.788.000 dirhams.
Selon des statistiques présentées aux membres du conseil de la région, le nombre total des étudiants a atteint 16.609 dont 1500 sont prévus pour les cycles de licence professionnelle, master spécialisé et doctorat. Nous avons recueilli quelques témoignages d'étudiants qui luttent contre vents et marées pour pouvoir poursuivre leurs études. Amina jeune étudiante en 3ème année en sciences économiques déclare qu'elle a déjà présenté son dossier pour obtenir une chambre à la cité universitaire, mais sa demande n'a pas été acceptée. Elle vit actuellement chez son oncle. D'après elle, il fait tout ce qui est en son pouvoir pour que sa nièce se sente à l'aise, malgré cela elle a toujours ce sentiment de constituer une charge supplémentaire pour une famille de sept personnes. « Cette situation me perturbe et je trouve d'énormes difficultés pour me concentrer sur mes études. »
Mohammed est étudiant en licence littérature arabe. Il a loué avec son ami une petite chambre au quartier Saknia. La nourriture et le transport constituent un calvaire quotidien pour lui. Il n'arrive plus, dit-il, à surveiller son hygiène de vie. Il lui est arrivé à plusieurs reprises d'être victime de problèmes digestifs et d'intoxications alimentaires. « Je ne sais pas d'ailleurs comment j'ai pu faire des études supérieures. Mon père est un simple petit agriculteur.
Il a plusieurs bouches à nourrir. Ma famille se prive de beaucoup de choses pour que je puisse continuer mes études, d'autant plus que je n'ai pas de bourse. » Le troisième exemple est illustré par Larbi. Étudiant en droit, il est obligé de faire une navette aller-retour de 80 kilomètres.
Il habite dans un douar à proximité de Sidi Allal Tazi. « Je louais auparavant avec des collègues étudiants une petite demeure, mais l'expérience était infructueuse. L'ambiance générale, avoue-t-il, n'offrait pas des conditions propices aux études et j'étais obligé d'opter pour une solution certes fatigante mais moins stressante. » L'annonce de la création prochaine d'une cité et d'un restaurant universitaires peut mettre un terme aux souffrances de plusieurs étudiants qui attendent avec impatience la concrétisation du projet. Cette session qui pourrait être l'une des dernières du conseil de la région du Gharb Chrarda-Beni Hssen a été clôturée par l'adoption du projet de budget au titre de l'exercice 2012 dont les recettes sont estimées à 54.788.000 dirhams.
