Cette offre, dont les grandes lignes faisaient l'objet samedi dernier à Rabat d'un débat entre les cadres du parti en vue de la peaufiner, repose, comme l'a souligné le secrétaire général du PPS sur 5 grandes orientations, 15 engagements et 100 mesures. Concrètement, la plateforme électorale telle qu'elle a été résumée par Nabil Benabdallah, tourne autour des grands défis auxquels le Maroc fait face dans les domaines économiques, sociaux et de gouvernance. Elle concerne grosso modo l'emploi, l'amélioration des services publics, la répartition équitable des richesses, la lutte contre la pauvreté, l'éradication de l'économie de rente, la gouvernance démocratique, la solidarité nationale…Selon Abdeslam Seddiki, membre du bureau politique du PPS, le Maroc a réalisé certes un taux de croissance moyenne de 4 % ces dernières années, mais cette performance a profité surtout aux riches.
Le Parti promet donc une meilleure redistribution des richesses de l'Etat mais aussi et surtout un accroissement de ses ressources. Le parti mise ainsi sur un taux de croissance de 6 % par an, soit un point de plus que le taux actuel, « ce qui devrait se traduire par au moins 30 000 nouveaux emplois ». Comment renflouer alors les caisses de l'Etat ? Là, le PPS table sur un régime fiscale plus « efficace et plus juste », sur la lutte contre l'économie de rente, la réduction du train de vie de l'Etat et la réorientation de l'investissement vers des secteurs plus productifs. Le Parti entend aussi prendre des mesures incitatives pour encourager l'épargne nationale et poursuivre la politique des grands chantiers. Mais parallèlement il projette d'ouvrir des chantiers communaux notamment dans les régions enclavées et rurales (construction de pistes, irrigation, reboisement…) pour lutter contre le chômage.
En matière de politique sociale, le PPS s'engage aussi à réhabiliter les services publics notamment l'éducation et la santé pour qu'ils puissent offrir des prestations de qualité et gratuitement. Fustigeant au passage l'échec du plan d'urgence qui n'a pu réaliser que le 1/3 de ses objectifs malgré les ressources colossales qui ont été affectées, le Parti plaide pour une école réhabilitée et une meilleure gouvernance du secteur de l'éducation. Au niveau de l'habitat, le parti du Livre s'engage à produire 150 000 unités par an au lieu de 100 000 actuellement.
Et pour mieux lutter contre les inégalités, le PPS promet de réduire les inégalités salariales, propose un SMIG à 15 DH/heure exonéré des impôts et de valoriser le minimum de pensions versées de 50 % au terme de la législature. Il promet en outre d'éradiquer l'économie de rente graduellement au cours des prochaines années et d'instituer une indemnité pour perte d'emploi.
En matière de lutte contre la pauvreté et la précarité, le PPS préconise le renforcement de l'économie solidaire et du rôle des coopératives. Il promet de réviser le système de compensation de telle sorte qu'il ne profite qu'aux couches défavorisées. De même, il propose la mise en place d'un Revenu minimal d'insertion en vue de préserver la dignité des plus démunis. «Ce sera une sorte de revenu minimal de dignité. Les familles éligibles toucheront environ 1000 DH par mois et en échange, ils s'engagent à scolariser leurs enfants », explique M. Seddiki.
Voilà en gros les idées que le PPS compte défendre lors de la campagne électorale.
Il espère ainsi convaincre les électeurs de leur pertinence et de leur faisabilité.
Chose qui ne sera pas aisée, de l'avis même de Nabil Benabdallah, qui déplore le fait que les citoyens ont plutôt tendance à considérer les discours des partis politiques comme identiques et sans valeur ajoutée.
Le Parti promet donc une meilleure redistribution des richesses de l'Etat mais aussi et surtout un accroissement de ses ressources. Le parti mise ainsi sur un taux de croissance de 6 % par an, soit un point de plus que le taux actuel, « ce qui devrait se traduire par au moins 30 000 nouveaux emplois ». Comment renflouer alors les caisses de l'Etat ? Là, le PPS table sur un régime fiscale plus « efficace et plus juste », sur la lutte contre l'économie de rente, la réduction du train de vie de l'Etat et la réorientation de l'investissement vers des secteurs plus productifs. Le Parti entend aussi prendre des mesures incitatives pour encourager l'épargne nationale et poursuivre la politique des grands chantiers. Mais parallèlement il projette d'ouvrir des chantiers communaux notamment dans les régions enclavées et rurales (construction de pistes, irrigation, reboisement…) pour lutter contre le chômage.
En matière de politique sociale, le PPS s'engage aussi à réhabiliter les services publics notamment l'éducation et la santé pour qu'ils puissent offrir des prestations de qualité et gratuitement. Fustigeant au passage l'échec du plan d'urgence qui n'a pu réaliser que le 1/3 de ses objectifs malgré les ressources colossales qui ont été affectées, le Parti plaide pour une école réhabilitée et une meilleure gouvernance du secteur de l'éducation. Au niveau de l'habitat, le parti du Livre s'engage à produire 150 000 unités par an au lieu de 100 000 actuellement.
Et pour mieux lutter contre les inégalités, le PPS promet de réduire les inégalités salariales, propose un SMIG à 15 DH/heure exonéré des impôts et de valoriser le minimum de pensions versées de 50 % au terme de la législature. Il promet en outre d'éradiquer l'économie de rente graduellement au cours des prochaines années et d'instituer une indemnité pour perte d'emploi.
En matière de lutte contre la pauvreté et la précarité, le PPS préconise le renforcement de l'économie solidaire et du rôle des coopératives. Il promet de réviser le système de compensation de telle sorte qu'il ne profite qu'aux couches défavorisées. De même, il propose la mise en place d'un Revenu minimal d'insertion en vue de préserver la dignité des plus démunis. «Ce sera une sorte de revenu minimal de dignité. Les familles éligibles toucheront environ 1000 DH par mois et en échange, ils s'engagent à scolariser leurs enfants », explique M. Seddiki.
Voilà en gros les idées que le PPS compte défendre lors de la campagne électorale.
Il espère ainsi convaincre les électeurs de leur pertinence et de leur faisabilité.
Chose qui ne sera pas aisée, de l'avis même de Nabil Benabdallah, qui déplore le fait que les citoyens ont plutôt tendance à considérer les discours des partis politiques comme identiques et sans valeur ajoutée.
