L'ouvrage est le fruit d'une étude réalisée, par Abdelaziz Benabdeljalil, sur la base de six manuscrits du Cheikh Ibrahim Tadili R'bati (décédé en 1990) dans le but de procéder à leur authentification et leur correction.
Un travail vraiment colossal que ce fervent musicologue s'est donné la peine de prendre en charge pour redonner vie à un écrit, qui devient du coup plus simple et, par conséquent, plus accessible. «Avant de me résigner à la réécriture de cet ouvrage, j'ai eu l'occasion d'en lire une copie, tombée entre mes mains il y a environ un quart de siècle, alors que j'étais en phase de préparation de mon livre “Introduction à l'histoire de la musique marocaine”. J'ai été très surpris par le contenu du manuscrit qui m'a, d'ailleurs, servi à plusieurs reprises dans la préparation de mes conférences et interventions sur la musique, que ce soit au Maroc ou à l'étranger», précise l'auteur.
Mais avant de se lancer dans l'étude et l'analyse de ce texte sur la musique, il a fallu à l'auteur chercher le maximum de copies existantes dans différentes bibliothèques et villes du Royaume. «En plus des quatre copies découvertes, respectivement, à la Bibliothèque nationale du Royaume et à la Bibliothèque hassanienne, j'ai retrouvé plus tard deux autres manuscrits, dont l'un également à la même Bibliothèque et un autre dans la bibliothèque privée de la famille Reghaye.
Après la lecture des six copies, j'ai constaté qu'en dehors d'une seule, qui était inachevée et comportait des pages manquantes, les autres paraissaient plus proches les unes des autres. Ce qui m'a encouragé dans ma démarche de réécriture», ajoute-t-il. Un travail qui n'était point aisé pour M. Benabdeljalil, puisqu'il lui a fallu lire, analyser, corriger, critiquer et expliquer des mots et des phrases difficiles, auxquels s'ajoutait la notation des versets coraniques et autres hadiths et vers de poésie. «Je ne vais pas exagérer si je vous avoue que les erreurs relevées s'élevaient à plus de neuf cents, c'est-à-dire pas moins de sept fautes par page».
Un travail d'orfèvre qu'il a accompli avec succès pour renflouer nos bibliothèques qui souffrent d'un manque flagrant en ouvrages sur la musique. «Je tiens à féliciter le musicologue Abdelaziz Benabdeljalil pour tous ses efforts d'écriture dans le domaine musical. Car reprendre les écrits d'un autre auteur et s'assurer de leur fiabilité est plus dur que d'écrire un livre soi-même, sachant qu'il y a très peu d'écrits dans ce sens. Pourtant la musique est très présente dans notre vie courante», souligne Younès Chami, conférencier et ancien directeur du Conservation national de musique et de danse de Rabat, lors de la présentation de l'ouvrage.
En effet, l'auteur a passé plusieurs années à se documenter et à collecter les copies manuscrites du grand savant Brahim Tadili R'bati. Celui-ci comptait à son actif des ouvrages sur différentes sciences, dont celui sur la musique, qui a été repris et édité par le musicologue Benabdeljalil.
«Nous sommes devant une personnalité exceptionnelle, connue à travers ses livres et interventions au sein de la Ligue arabe de la musique, instance où M. Benabdeljalil est membre actif. Personne ne pouvait faire ce «tahqiq» (travail de recherche) sans être imprégné de plusieurs sciences et connaissances. C'est ce qui lui a permis de percer le secret des écrits du Cheikh Tadili. Il a consenti de grands efforts pour chercher les manuscrits et les déchiffrer.
C'est toute une étude qu'il a faite, en lisant, analysant et critiquant parfois quand il le fallait, sur la musique andalouse, “Al Ala”, à l'époque du Cheikh Tadili», souligne le docteur Mohamed Thami El Harraq.
Un travail vraiment colossal que ce fervent musicologue s'est donné la peine de prendre en charge pour redonner vie à un écrit, qui devient du coup plus simple et, par conséquent, plus accessible. «Avant de me résigner à la réécriture de cet ouvrage, j'ai eu l'occasion d'en lire une copie, tombée entre mes mains il y a environ un quart de siècle, alors que j'étais en phase de préparation de mon livre “Introduction à l'histoire de la musique marocaine”. J'ai été très surpris par le contenu du manuscrit qui m'a, d'ailleurs, servi à plusieurs reprises dans la préparation de mes conférences et interventions sur la musique, que ce soit au Maroc ou à l'étranger», précise l'auteur.
Mais avant de se lancer dans l'étude et l'analyse de ce texte sur la musique, il a fallu à l'auteur chercher le maximum de copies existantes dans différentes bibliothèques et villes du Royaume. «En plus des quatre copies découvertes, respectivement, à la Bibliothèque nationale du Royaume et à la Bibliothèque hassanienne, j'ai retrouvé plus tard deux autres manuscrits, dont l'un également à la même Bibliothèque et un autre dans la bibliothèque privée de la famille Reghaye.
Après la lecture des six copies, j'ai constaté qu'en dehors d'une seule, qui était inachevée et comportait des pages manquantes, les autres paraissaient plus proches les unes des autres. Ce qui m'a encouragé dans ma démarche de réécriture», ajoute-t-il. Un travail qui n'était point aisé pour M. Benabdeljalil, puisqu'il lui a fallu lire, analyser, corriger, critiquer et expliquer des mots et des phrases difficiles, auxquels s'ajoutait la notation des versets coraniques et autres hadiths et vers de poésie. «Je ne vais pas exagérer si je vous avoue que les erreurs relevées s'élevaient à plus de neuf cents, c'est-à-dire pas moins de sept fautes par page».
Un travail d'orfèvre qu'il a accompli avec succès pour renflouer nos bibliothèques qui souffrent d'un manque flagrant en ouvrages sur la musique. «Je tiens à féliciter le musicologue Abdelaziz Benabdeljalil pour tous ses efforts d'écriture dans le domaine musical. Car reprendre les écrits d'un autre auteur et s'assurer de leur fiabilité est plus dur que d'écrire un livre soi-même, sachant qu'il y a très peu d'écrits dans ce sens. Pourtant la musique est très présente dans notre vie courante», souligne Younès Chami, conférencier et ancien directeur du Conservation national de musique et de danse de Rabat, lors de la présentation de l'ouvrage.
En effet, l'auteur a passé plusieurs années à se documenter et à collecter les copies manuscrites du grand savant Brahim Tadili R'bati. Celui-ci comptait à son actif des ouvrages sur différentes sciences, dont celui sur la musique, qui a été repris et édité par le musicologue Benabdeljalil.
«Nous sommes devant une personnalité exceptionnelle, connue à travers ses livres et interventions au sein de la Ligue arabe de la musique, instance où M. Benabdeljalil est membre actif. Personne ne pouvait faire ce «tahqiq» (travail de recherche) sans être imprégné de plusieurs sciences et connaissances. C'est ce qui lui a permis de percer le secret des écrits du Cheikh Tadili. Il a consenti de grands efforts pour chercher les manuscrits et les déchiffrer.
C'est toute une étude qu'il a faite, en lisant, analysant et critiquant parfois quand il le fallait, sur la musique andalouse, “Al Ala”, à l'époque du Cheikh Tadili», souligne le docteur Mohamed Thami El Harraq.
