Certes, les transactions entre les deux parties ont continué de progresser avec des exportations marocaines vers l'Afrique qui sont passées de 2,9 MMDH en 2000 à 8 MMDH en 2009, seulement, le taux de croissance des échanges observée depuis 2000 enregistre un ralentissement. Ainsi, les rythmes rapides qui ont caractérisé ces échanges se sont brusquement estompés à partir de 2008 pour progresser à un taux nettement inférieur à ceux réalisés les années antérieures.
De manière générale, ces échanges sont fortement concentrés sur les pays d'Afrique du Nord. Ils demeurent faibles et peu diversifiés. «Ce continent n'absorbe pas plus de 6% du total de nos ventes à l'étranger. Cette faiblesse de pénétration sur le marché africain trouve son origine d'une part dans l'existence de régimes commerciaux fortement restrictifs dans ces pays et de l'autre dans l'inadaptation des produits offerts à la demande africaine», précisent-ils. Même les flux d'investissement en provenance du Maroc vers l'Afrique demeurent, selon le CMC, insuffisants, en dépit des efforts entrepris et eu égard aux objectifs visés en matière de croissance et d'intégration économique.
Dans cette optique, le CMC propose la mise en place d'une stratégie de coopération Sud-Sud plus adaptée et ciblant en priorité le voisinage subsaharien. A préciser que les flux d'IDE en Afrique en provenance du monde ont connu une progression régulière et soutenue depuis le début de la décennie, passant de 10 MMDH en 2000 à près de 88 MMDH en 2008, soit une hausse moyenne de 32% par an sur la période 2000-2008.
La crise de 2008-2009 a induit un fléchissement de la tendance observée. Le volume global des investissements marocains en Afrique qui a atteint 360 millions de dollars US en 2009 a constitué plus de 56% de l'ensemble des investissements extérieurs privés du Maroc.
Une tendance qui, d'après les économistes du Centre Marocain de Conjoncture, est appelée à se consolider à l'avenir compte tenu du potentiel de croissance du continent. Le Maroc, qui a développé ces dernières années une stratégie spécifique à l'adresse de son voisinage subsaharien, compte parmi les pays impliqués dans la dynamique d'investissement. A ce titre, le Maroc a entrepris une diversification sectorielle (BTP, TIC, électrique,…) dans le but de servir non seulement l'objectif d'expansion des activités des investisseurs, mais également de faciliter la pénétration des marchés et le développement des exportations. Par ailleurs, il est à souligner que le Maroc met à la disposition de tous ses partenaires africains la possibilité d'exploiter le réseau d'accords commerciaux préférentiels qu'il a tissés au fil des ans sur les plans bilatéral, régional et mondial.
A savoir que le Maroc est en libre-échange avec 55 pays, ce qui permet aux produits bruts ou semi-ouvrés provenant des pays africains, avec une valeur ajoutée marocaine, d'accéder de manière préférentielle à des marchés comptant plus d'un milliard de consommateurs (UE, USA, Turquie,…).
De manière générale, ces échanges sont fortement concentrés sur les pays d'Afrique du Nord. Ils demeurent faibles et peu diversifiés. «Ce continent n'absorbe pas plus de 6% du total de nos ventes à l'étranger. Cette faiblesse de pénétration sur le marché africain trouve son origine d'une part dans l'existence de régimes commerciaux fortement restrictifs dans ces pays et de l'autre dans l'inadaptation des produits offerts à la demande africaine», précisent-ils. Même les flux d'investissement en provenance du Maroc vers l'Afrique demeurent, selon le CMC, insuffisants, en dépit des efforts entrepris et eu égard aux objectifs visés en matière de croissance et d'intégration économique.
Dans cette optique, le CMC propose la mise en place d'une stratégie de coopération Sud-Sud plus adaptée et ciblant en priorité le voisinage subsaharien. A préciser que les flux d'IDE en Afrique en provenance du monde ont connu une progression régulière et soutenue depuis le début de la décennie, passant de 10 MMDH en 2000 à près de 88 MMDH en 2008, soit une hausse moyenne de 32% par an sur la période 2000-2008.
La crise de 2008-2009 a induit un fléchissement de la tendance observée. Le volume global des investissements marocains en Afrique qui a atteint 360 millions de dollars US en 2009 a constitué plus de 56% de l'ensemble des investissements extérieurs privés du Maroc.
Une tendance qui, d'après les économistes du Centre Marocain de Conjoncture, est appelée à se consolider à l'avenir compte tenu du potentiel de croissance du continent. Le Maroc, qui a développé ces dernières années une stratégie spécifique à l'adresse de son voisinage subsaharien, compte parmi les pays impliqués dans la dynamique d'investissement. A ce titre, le Maroc a entrepris une diversification sectorielle (BTP, TIC, électrique,…) dans le but de servir non seulement l'objectif d'expansion des activités des investisseurs, mais également de faciliter la pénétration des marchés et le développement des exportations. Par ailleurs, il est à souligner que le Maroc met à la disposition de tous ses partenaires africains la possibilité d'exploiter le réseau d'accords commerciaux préférentiels qu'il a tissés au fil des ans sur les plans bilatéral, régional et mondial.
A savoir que le Maroc est en libre-échange avec 55 pays, ce qui permet aux produits bruts ou semi-ouvrés provenant des pays africains, avec une valeur ajoutée marocaine, d'accéder de manière préférentielle à des marchés comptant plus d'un milliard de consommateurs (UE, USA, Turquie,…).
