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Premier match officiel pour Eric Gerets et première défaite. Le sélectionneur national, qui répétait à tous ceux qui voulaient l'entendre qu'il partait en Algérie pour gagner, a perdu son premier pari avec les Lions de l'Atlas. L'homme a été trop surpris par le chaudron d'Annaba qui a réservé un accueil houleux aux Lions de l'Atlas. Il l'a été encore plus par l'envie et la détermina-tion d'une équipe algérienne très combative et qui a gagné pratiquement tous les duels.
Au-delà de la défaite, qui fait partie du jeu, ce qui a le plus déçu dans ce match, c'est l'absence de solution chez Gerets pour revenir dans le match après le but inscrit à la 5e minute de jeu. L'équipe nationale a été prise à la gorge en première mi-temps au point que les Lions de l'Atlas n'ont pas pu tirer une seule fois dans la direction du gardien de but algérien Raïs M'Bolhi. Le sélectionneur national a été tout au long de la rencontre nerveux et il a fini par perdre son flegme et son sang froid et, par conséquent, une certaine lucidité. Du coup, il a été incapable d'apporter des réponses rapides au jeu algérien. Il a également mis du temps, beaucoup de temps à apporter un soutien à Marouane Chamakh en attaque, sachant qu'avant son déplacement en Algérie, il avait déclaré qu'il mettrait en place une tactique offensive. L'équipe nationale, qui a encaissé le but à la 5e mn, avait 85 minutes pour réagir et inscrire le but de l'égalisation, mais elle a montré encore une fois ses limites offensives.
À part la création d'une seule véritable occasion franche en seconde mi-temps, ratée par Marouane Chamakh, les coéquipiers du capitaine Houcine Kharja ne se sont jamais montrés dangereux. Cette stérilité a été tellement criarde que l'équipe nationale n'a inscrit qu'un seul but en trois rencontres officielles. Gerets, qui découvre pour la première fois l'ambiance des matchs africains, a mis du temps à changer sa tactique et apporter des solutions au rideau défensif algérien. Avec cette défaite, les compteurs sont remis à zéro. Et le Onze national doit impérativement se ressaisir, gagner au moins ses deux rencontres à domicile contre l'Algérie et la Tanzanie et aller faire un match nul face à la Centrafrique.
Le ministre de la Jeunesse et des Sports a fait le voyage à Annaba à bord d'un vol charters en compagnie des dizaines des supporters de l'équipe nationale. A bord de l'avion, les inconditionnels des Lions de l'Atlas ont fait savoir au ministre que le prix fixé pour ce voyage a été exorbitant (3.850 DH). Certains ont cotisé pendant six mois pour pouvoir rassembler cette somme. Ils lui ont alors demandé d'intervenir la prochaine fois pour fixer des prix à la portée des supporters.
Le public, véritable 12e homme
Le public algérien a pris d'assaut le stade 19 mai dès 10h du matin. Quelque 50.000 supporters chauffés à bloc ont été un véritable 12e homme de la partie. Ils ont encouragé leur équipe jusqu'à pratiquement la dernière minute. Parfois, leurs encouragements ont frôlé la limite du correct notamment quand ils ont envoyé des lasers en direction du gardien de l'équipe nationale, Nadir Lamyaghri.
Une forte présence policière
Les autorités algérienne ont mobilisé 50.000 policiers pour éviter tout débordement a écrit le journal Chou¬rouk dans sa version du week-end dernier. En plus des forces de l'ordre de la ville d'Annaba, d'autres policiers sont venus prêter main forte à leurs homologues d'Annaba. Cette présence des forces de l'ordre a permis d'éviter tout débordement.
La Fifa a supervisé le match
Walter Gag, l'envoyé de la FIFA, est arrivé le premier au stade de 19 mai, trois heures avant le coup d'envoi de la rencontre. Gag a supervisé lui-même les derniers préparatifs de cette rencontre comme la portée des drapeaux des deux pays et le placement des photographes.
Un accueil chaleureux Le public algérien a donné une bonne image de lui en réservant un accueil chaleureux aux supporters marocains. Contrairement aux idées reçues, les Annabis ont été plus qu'à la hauteur. Les supporters marocains ont été applaudis tout au long du chemin qui va de l'aéroport jusqu'au stade.
Echauffement houleux Les deux équipes ont pénétré au stade à 19h50 (heure locale) pour effectuer des échauffements. Ils ont regagné les vestiaires 20h15 avant de ressortir pour disputer la rencontre à 20h30 (heure locale).
Au-delà de la défaite, qui fait partie du jeu, ce qui a le plus déçu dans ce match, c'est l'absence de solution chez Gerets pour revenir dans le match après le but inscrit à la 5e minute de jeu. L'équipe nationale a été prise à la gorge en première mi-temps au point que les Lions de l'Atlas n'ont pas pu tirer une seule fois dans la direction du gardien de but algérien Raïs M'Bolhi. Le sélectionneur national a été tout au long de la rencontre nerveux et il a fini par perdre son flegme et son sang froid et, par conséquent, une certaine lucidité. Du coup, il a été incapable d'apporter des réponses rapides au jeu algérien. Il a également mis du temps, beaucoup de temps à apporter un soutien à Marouane Chamakh en attaque, sachant qu'avant son déplacement en Algérie, il avait déclaré qu'il mettrait en place une tactique offensive. L'équipe nationale, qui a encaissé le but à la 5e mn, avait 85 minutes pour réagir et inscrire le but de l'égalisation, mais elle a montré encore une fois ses limites offensives.
À part la création d'une seule véritable occasion franche en seconde mi-temps, ratée par Marouane Chamakh, les coéquipiers du capitaine Houcine Kharja ne se sont jamais montrés dangereux. Cette stérilité a été tellement criarde que l'équipe nationale n'a inscrit qu'un seul but en trois rencontres officielles. Gerets, qui découvre pour la première fois l'ambiance des matchs africains, a mis du temps à changer sa tactique et apporter des solutions au rideau défensif algérien. Avec cette défaite, les compteurs sont remis à zéro. Et le Onze national doit impérativement se ressaisir, gagner au moins ses deux rencontres à domicile contre l'Algérie et la Tanzanie et aller faire un match nul face à la Centrafrique.
Comme si vous étiez...
Les prix exorbitants du voyageLe ministre de la Jeunesse et des Sports a fait le voyage à Annaba à bord d'un vol charters en compagnie des dizaines des supporters de l'équipe nationale. A bord de l'avion, les inconditionnels des Lions de l'Atlas ont fait savoir au ministre que le prix fixé pour ce voyage a été exorbitant (3.850 DH). Certains ont cotisé pendant six mois pour pouvoir rassembler cette somme. Ils lui ont alors demandé d'intervenir la prochaine fois pour fixer des prix à la portée des supporters.
Le public, véritable 12e homme
Le public algérien a pris d'assaut le stade 19 mai dès 10h du matin. Quelque 50.000 supporters chauffés à bloc ont été un véritable 12e homme de la partie. Ils ont encouragé leur équipe jusqu'à pratiquement la dernière minute. Parfois, leurs encouragements ont frôlé la limite du correct notamment quand ils ont envoyé des lasers en direction du gardien de l'équipe nationale, Nadir Lamyaghri.
Une forte présence policière
Les autorités algérienne ont mobilisé 50.000 policiers pour éviter tout débordement a écrit le journal Chou¬rouk dans sa version du week-end dernier. En plus des forces de l'ordre de la ville d'Annaba, d'autres policiers sont venus prêter main forte à leurs homologues d'Annaba. Cette présence des forces de l'ordre a permis d'éviter tout débordement.
La Fifa a supervisé le match
Walter Gag, l'envoyé de la FIFA, est arrivé le premier au stade de 19 mai, trois heures avant le coup d'envoi de la rencontre. Gag a supervisé lui-même les derniers préparatifs de cette rencontre comme la portée des drapeaux des deux pays et le placement des photographes.
Un accueil chaleureux Le public algérien a donné une bonne image de lui en réservant un accueil chaleureux aux supporters marocains. Contrairement aux idées reçues, les Annabis ont été plus qu'à la hauteur. Les supporters marocains ont été applaudis tout au long du chemin qui va de l'aéroport jusqu'au stade.
Echauffement houleux Les deux équipes ont pénétré au stade à 19h50 (heure locale) pour effectuer des échauffements. Ils ont regagné les vestiaires 20h15 avant de ressortir pour disputer la rencontre à 20h30 (heure locale).
