Les participants au forum Medays ont appelé, jeudi à Tanger, la communauté internationale à renforcer leur soutien au secteur de l'agriculture en Afrique afin de réussir une «révolution verte» permettant d'augmenter la productivité et couvrir les besoins du continent.
Lors d'un atelier sur le thème «la révolution des techniques agricoles : quel cadre de coopération internationale pour aider l'Afrique?», on a relevé que l'appui apporté à l'élaboration de programmes nationaux visant le développement de ce secteur a diminué ces dernières années au profit d'autres secteurs sociaux tels la santé et l'éducation.
A cet égard, le secrétaire général de la commission économique pour l'Afrique des Nations unies (UNECA), Abdoulie Janneh, a précisé que les aides internationales au secteur agricole africain sont passées de 20% du montant global des subventions vers le continent dans les années 90 à 5% l'année dernière.
Cela s'explique par le non respect des engagements des pays donneurs et par le changement des priorités de plusieurs pays africains, a-t-il dit, notant qu'un regain d'intérêt se fait constater quant à la nécessité de réaliser l'autonomie alimentaire.
Pour sa part, la ministre kényane de l'Agriculture, Mme Sally Kosgei, a indiqué que la crise alimentaire dont souffrent certains pays est due à l'insuffisance de l'aide internationale, aux changements climatiques et à la croissance démographique non proportionnelle à la croissance de la production agricole.
Concernant la région de l'Afrique de l'Est, elle a mis l'accent sur les conflits armés et crises politiques qui aggravent les problèmes alimentaires et favorisent les famines.
De son côté, le ministre gambien des Affaires étrangères et de la coopération internationale, Mamadou Tangara, a souligné la nécessité de rompre avec les techniques traditionnelles d'agriculture, afin d'augmenter la production et assurer la sécurité alimentaire des pays africains.
Le forum Medays, organisé du 16 au 19 novembre par l'institut Amadeus, connait la participation d'un grand nombre de responsables internationaux et experts autour de sujets liés au thème du «Sud dans la gouvernance mondiale»
Lors d'un atelier sur le thème «la révolution des techniques agricoles : quel cadre de coopération internationale pour aider l'Afrique?», on a relevé que l'appui apporté à l'élaboration de programmes nationaux visant le développement de ce secteur a diminué ces dernières années au profit d'autres secteurs sociaux tels la santé et l'éducation.
A cet égard, le secrétaire général de la commission économique pour l'Afrique des Nations unies (UNECA), Abdoulie Janneh, a précisé que les aides internationales au secteur agricole africain sont passées de 20% du montant global des subventions vers le continent dans les années 90 à 5% l'année dernière.
Cela s'explique par le non respect des engagements des pays donneurs et par le changement des priorités de plusieurs pays africains, a-t-il dit, notant qu'un regain d'intérêt se fait constater quant à la nécessité de réaliser l'autonomie alimentaire.
Pour sa part, la ministre kényane de l'Agriculture, Mme Sally Kosgei, a indiqué que la crise alimentaire dont souffrent certains pays est due à l'insuffisance de l'aide internationale, aux changements climatiques et à la croissance démographique non proportionnelle à la croissance de la production agricole.
Concernant la région de l'Afrique de l'Est, elle a mis l'accent sur les conflits armés et crises politiques qui aggravent les problèmes alimentaires et favorisent les famines.
De son côté, le ministre gambien des Affaires étrangères et de la coopération internationale, Mamadou Tangara, a souligné la nécessité de rompre avec les techniques traditionnelles d'agriculture, afin d'augmenter la production et assurer la sécurité alimentaire des pays africains.
Horizon 2050
Les conférenciers ont indiqué que le secteur agricole contribue à hauteur de 30% au PIB africain, estimant qu'il est plus que jamais primordial d'opérer une «révolution verte» à même de couvrir les besoins alimentaires de 2 milliards d'Africains à l'horizon 2050.Le forum Medays, organisé du 16 au 19 novembre par l'institut Amadeus, connait la participation d'un grand nombre de responsables internationaux et experts autour de sujets liés au thème du «Sud dans la gouvernance mondiale»
