C'est le cas de Youssef. Deux diplômes en poche, l'un en gestion et l'autre en marketing-publicité, ce jeune homme de 38 ans a choisi de se tourner vers l'installation d'antennes paraboliques après qu'il s'est découvert un penchant pour tout ce qui touche à l'électronique. «Depuis toujours, j'adore bricoler. Avec des amis, on réparait les télévisions et radios des voisins. Avec l'arrivée des premières antennes paraboliques, j'ai décidé de changer de métier», souligne-t-il. Et d'ajouter : «Je me sentais mieux dans cette branche et la passion a pris le dessus sur les études. Alors j'ai décidé de franchir le pas et de me spécialiser dans ce nouveau métier». En effet, une année après son deuxième diplôme, obtenu en 1993, Youssef a commencé à apprendre tout ce qui touche de près ou de loin à l'installation et la réparation des assiettes paraboliques qui commençaient à peine à envahir le paysage audiovisuel au Maroc.
A l'instar de ses amis, Youssef s'est auto-formé au nouveau métier. «Nous étions un groupe de copains qui partagions la passion de l'électronique. Ce sont ces amis qui m'ont encouragé», indique-t-il.
Peu à peu, après avoir étudié la position de chaque satellite et grâce au bouche à oreille, Youssef a commencé à réparer et installer le matériel de base: moteur, positionneur, testeur de signal… Il faut rappeler qu'à l'époque, il n'existait que le récepteur analogique, dont l'entretien était simple et basique, selon Youssef.
Aujourd'hui, après dix-neuf ans de "carrière", les choses ont bien évolué. «La technologie numérique évolue à grands pas. Et tout technicien qui se respecte se doit de suivre cette évolution pour pouvoir garder sa place sur le marché», explique-t-il.
En effet, les nouveaux récepteurs numériques et les nouveaux "procédés made in Morocco" exigent des connaissances et un savoir-faire en informatique de plus en plus profondes et pointues. «Il est primordial de faire des recherches sur Internet pour suivre la vague», affirme Youssef. «Actuellement notre travail repose, en grande partie, sur le piratage. La plupart des gens qui nous contactent veulent «pirater» des cartes donnant libre accès à des bouquets très prisés», ajoute-t-il. Internet sert également aux installateurs de fenêtre sur le monde pour s'informer de l'apparition des nouvelles chaînes ainsi que de leurs positions.
Concernant les tarifs des prestations, Youssef, comme tous les artisans et commerçants, reste évasif. «Les tarifs varient selon la prestation demandée», affirme-t-il, en assurant que les montants varient également selon les clients. «Nous prenons en considération la situation financière de nos clients. Selon les périodes, je gagne entre 3.000 et 10.000 DH par mois».
Installer une antenne parabolique demande beaucoup de doigté, malheureusement, les techniciens ne sont pas tous professionnels. En effet, le métier, comme toute autre profession, compte des intrus dont le seul but est le gain facile de l'argent. «Ces gens ne sont pas fiables. Il répare un problème et en crée un autre. Ainsi, il sont sûrs que tu feras appel à leurs services une autre fois», se plaint un client. «Ce n'est pas dans notre intérêt de faire le travail à moitié et perdre un client. Bien au contraire, il faut être sérieux et faire de son mieux pour le garder», se défend Youssef. D'après lui, les problèmes récurrents sont dus à plusieurs raisons: la taille de l'assiette parabolique, la durée de vie du matériel et l'âge du client! «Parmi les problèmes qui reviennent souvent, le vent. En effet, chaque fois que le vent souffle fort, il perturbe la signalisation», souligne Youssef. Selon lui, la solution est d'adopter une assiette parabolique qui permet d'avoir un signal assez stable. «Les clients âgés sont les personnes qui font appel à nous le plus souvent. Pour eux, ces nouvelles technologies sont dures à suivre et le plus petit problème les perturbe», indique-t-il.
A l'instar de ses amis, Youssef s'est auto-formé au nouveau métier. «Nous étions un groupe de copains qui partagions la passion de l'électronique. Ce sont ces amis qui m'ont encouragé», indique-t-il.
Peu à peu, après avoir étudié la position de chaque satellite et grâce au bouche à oreille, Youssef a commencé à réparer et installer le matériel de base: moteur, positionneur, testeur de signal… Il faut rappeler qu'à l'époque, il n'existait que le récepteur analogique, dont l'entretien était simple et basique, selon Youssef.
Aujourd'hui, après dix-neuf ans de "carrière", les choses ont bien évolué. «La technologie numérique évolue à grands pas. Et tout technicien qui se respecte se doit de suivre cette évolution pour pouvoir garder sa place sur le marché», explique-t-il.
En effet, les nouveaux récepteurs numériques et les nouveaux "procédés made in Morocco" exigent des connaissances et un savoir-faire en informatique de plus en plus profondes et pointues. «Il est primordial de faire des recherches sur Internet pour suivre la vague», affirme Youssef. «Actuellement notre travail repose, en grande partie, sur le piratage. La plupart des gens qui nous contactent veulent «pirater» des cartes donnant libre accès à des bouquets très prisés», ajoute-t-il. Internet sert également aux installateurs de fenêtre sur le monde pour s'informer de l'apparition des nouvelles chaînes ainsi que de leurs positions.
Concernant les tarifs des prestations, Youssef, comme tous les artisans et commerçants, reste évasif. «Les tarifs varient selon la prestation demandée», affirme-t-il, en assurant que les montants varient également selon les clients. «Nous prenons en considération la situation financière de nos clients. Selon les périodes, je gagne entre 3.000 et 10.000 DH par mois».
Installer une antenne parabolique demande beaucoup de doigté, malheureusement, les techniciens ne sont pas tous professionnels. En effet, le métier, comme toute autre profession, compte des intrus dont le seul but est le gain facile de l'argent. «Ces gens ne sont pas fiables. Il répare un problème et en crée un autre. Ainsi, il sont sûrs que tu feras appel à leurs services une autre fois», se plaint un client. «Ce n'est pas dans notre intérêt de faire le travail à moitié et perdre un client. Bien au contraire, il faut être sérieux et faire de son mieux pour le garder», se défend Youssef. D'après lui, les problèmes récurrents sont dus à plusieurs raisons: la taille de l'assiette parabolique, la durée de vie du matériel et l'âge du client! «Parmi les problèmes qui reviennent souvent, le vent. En effet, chaque fois que le vent souffle fort, il perturbe la signalisation», souligne Youssef. Selon lui, la solution est d'adopter une assiette parabolique qui permet d'avoir un signal assez stable. «Les clients âgés sont les personnes qui font appel à nous le plus souvent. Pour eux, ces nouvelles technologies sont dures à suivre et le plus petit problème les perturbe», indique-t-il.
