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Les Caisses de dépôt se dotent d'un Forum dont la première édition s'est tenue, vendredi 21 janvier 2011, à Marrakech. Une quinzaine de pays provenant de quatre continents, ainsi que des experts et spécialistes des institutions recueillant les dépôts des institutionnels ont pris part à cet événement organisé par la Caisse de dépôt et de gestion (CDG), sur la thématique du «Rôle des Caisses de dépôt : quelles épargne pour l'investissement de long terme?». Un sujet qui demeure d'une grande actualité et qui intéresse les politiques publiques aussi bien dans les pays industrialisés que dans les pays émergents et en développement. C'est également une opportunité pour les pays souhaitant établir des Caisses de dépôt de s'imprégner de certains modèles économiques réussis.
«L'objectif de ce Forum est de constituer une plate-forme d'échanges et de dialogues entre nos institutions. Il est important de partager et de diffuser notre modèle économique aussi bien à l'échelle nationale que régionale et internationale, de promouvoir notre rôle dans la mobilisation et la transformation de l'épargne réglementée en investissements productifs et enfin de promouvoir des modes d'intervention et de partenariat originaux, au service des économies nationales, sur un horizon de long terme», a précisé Anass Houir Alami, directeur général de la CDG, qui est à mi-chemin entre des institutions doyennes comme la CDC (France), la Cassa Depositi e prestiti (Italie), la Caixa Geral de Depositos (Portugal), ou encore la Caixa Economica Federal (Brésil) et des institutions plus jeunes comme la Caisse des Dépôts du Sénégal. Ainsi, le choix du modèle approprié représente une solution attractive pour capter l'épargne de long terme et la transformer en investissements productifs : en témoigne la création récente d'une Caisse des Dépôts en Tunisie et au Gabon. Qui dit premier forum dit nécessité de le doter d'une charte qui énonce ses principes fondamentaux et constitue le socle fondateur d'une réflexion plus approfondie sur la forme organisationnelle. En effet, la Charte, signée à cette occasion, prévoit d'établir un comité de coordination qui se penchera sur le programme d'activités du Forum et sur les aspects organisationnels, notamment en termes de statut juridique.
Des Caisses ont, d'ailleurs, manifesté leur intérêt à faire partie de ce Comité, tandis que d'autres, se sont portées candidates à l'organisation du prochain Forum qui sera tenu tous les deux ans. «Il est important de lui conférer une portée mondiale, de se concentrer sur une thématique définie, afin de promouvoir notre modèle économique et de défendre nos spécificités auprès des différentes audiences : les épargnants, les autorités de contrôle et de régulation et les institutions financières partenaires qu'elles soient multilatérales, bilatérales ou nationales», a ajouté Anass Houir Alami. Des synergies seront, d'ailleurs, à rechercher avec le Club des Investisseurs de Long terme et l'Institut Mondial des Caisses d'Epargne, notamment sur l'élaboration de principes et de positions communes à défendre sur leurs comportements d'investisseurs, avec des engagements de passif sur des horizons de long terme. Dans ce sillage, il convient de noter que certaines Caisses de dépôt notamment celles du Maroc, de la France et de l'Italie, ce sont fixées comme objectif la création d'une Caisse publique pour mieux mobiliser l'épargne. «Cette Caisse publique devra s'intéresser aux Maghrebins et non pas uniquement aux MRE. Pour la mobilisation de l'épargne relative à cette cible, un fonds d'investissement a été mis en place. Il pourrait être notamment dédié aux infrastructures. Tout cela est en train d'être élaboré. Dans le cadre de la charte, ils envisagent précisément des regroupements régionaux et des initiatives communes de façon à aller vers une meilleure mobilisation de l'épargne et un meilleur financement du long terme», a indiqué Abdellatif Jouahri, gouverneur de Bank Al Maghrib.
«L'objectif de ce Forum est de constituer une plate-forme d'échanges et de dialogues entre nos institutions. Il est important de partager et de diffuser notre modèle économique aussi bien à l'échelle nationale que régionale et internationale, de promouvoir notre rôle dans la mobilisation et la transformation de l'épargne réglementée en investissements productifs et enfin de promouvoir des modes d'intervention et de partenariat originaux, au service des économies nationales, sur un horizon de long terme», a précisé Anass Houir Alami, directeur général de la CDG, qui est à mi-chemin entre des institutions doyennes comme la CDC (France), la Cassa Depositi e prestiti (Italie), la Caixa Geral de Depositos (Portugal), ou encore la Caixa Economica Federal (Brésil) et des institutions plus jeunes comme la Caisse des Dépôts du Sénégal. Ainsi, le choix du modèle approprié représente une solution attractive pour capter l'épargne de long terme et la transformer en investissements productifs : en témoigne la création récente d'une Caisse des Dépôts en Tunisie et au Gabon. Qui dit premier forum dit nécessité de le doter d'une charte qui énonce ses principes fondamentaux et constitue le socle fondateur d'une réflexion plus approfondie sur la forme organisationnelle. En effet, la Charte, signée à cette occasion, prévoit d'établir un comité de coordination qui se penchera sur le programme d'activités du Forum et sur les aspects organisationnels, notamment en termes de statut juridique.
Des Caisses ont, d'ailleurs, manifesté leur intérêt à faire partie de ce Comité, tandis que d'autres, se sont portées candidates à l'organisation du prochain Forum qui sera tenu tous les deux ans. «Il est important de lui conférer une portée mondiale, de se concentrer sur une thématique définie, afin de promouvoir notre modèle économique et de défendre nos spécificités auprès des différentes audiences : les épargnants, les autorités de contrôle et de régulation et les institutions financières partenaires qu'elles soient multilatérales, bilatérales ou nationales», a ajouté Anass Houir Alami. Des synergies seront, d'ailleurs, à rechercher avec le Club des Investisseurs de Long terme et l'Institut Mondial des Caisses d'Epargne, notamment sur l'élaboration de principes et de positions communes à défendre sur leurs comportements d'investisseurs, avec des engagements de passif sur des horizons de long terme. Dans ce sillage, il convient de noter que certaines Caisses de dépôt notamment celles du Maroc, de la France et de l'Italie, ce sont fixées comme objectif la création d'une Caisse publique pour mieux mobiliser l'épargne. «Cette Caisse publique devra s'intéresser aux Maghrebins et non pas uniquement aux MRE. Pour la mobilisation de l'épargne relative à cette cible, un fonds d'investissement a été mis en place. Il pourrait être notamment dédié aux infrastructures. Tout cela est en train d'être élaboré. Dans le cadre de la charte, ils envisagent précisément des regroupements régionaux et des initiatives communes de façon à aller vers une meilleure mobilisation de l'épargne et un meilleur financement du long terme», a indiqué Abdellatif Jouahri, gouverneur de Bank Al Maghrib.
