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L'association Al Majdoubine pour le développement humain (Al MAJDH) a organisé du 31 mars au 2 avril, les journées de rencontres «Village durable et diasporas». Cet évènement se tient dans le cadre du programme «Village durable» qui est un modèle de codéveloppement en zone rurale au service de l'INDH, où la diaspora marocaine joue un rôle déterminant pour fédérer et optimiser des partenariats internationaux utiles entre les pays d'origine et d'accueil.
Au cours de cet évènement, une importante délégation composée des Marocains du monde et d'européens résidant au Maroc a visité la commune de Sidi Moussa Al Majdoub. Représentant un collectif de plus de 25 associations de migrants, cette délégation a contacté la population locale pour identifier les besoins et les potentialités du village. «Notre objectif est de soutenir des actions inhérentes à la rénovation des écoles, la réhabilitation et l'aménagement du dispensaire ainsi qu'à la création de coopératives agricoles», apprend-on auprès de certains participants à ces rencontres. Pour ce faire, les différents partenaires ont élaboré un programme d'activités pour accompagner les collectivités locales dans la mise en place d'une stratégie de développement durable. Ce programme qui sera réalisé dans un délai de 3 mois concernera la réhabilitation de 6 écoles, l'extension et l'équipement du dispensaire ainsi que des campagnes de sensibilisation à la protection de l'environnement. Dans le même contexte, les organisateurs ont distribué des dons aux élèves qui ont participé à des opérations de nettoyage à travers le village. Par ailleurs, et dans le cadre des activités génératrices de revenus, une coopérative de piment fort a été créée. Elle regroupe 500 agriculteurs, chose qui permettra de dégager une production variant entre 1.000 et 1.500 tonnes et incitera les professionnels et les MRE à investir dans ce domaine mais aussi à apporter leurs expériences au niveau de la commercialisation.
En outre, une importante rencontre a eu lieu et à laquelle ont participé des associations, des Marocains résidant dans divers pays européens, les jeunes du village, ainsi que de nombreuses potentialités à l'Institut agricole Prince Sidi Mohammed. On y a présenté un exposé détaillé et une projection sur la commune de Sidi Moussa Al Majdoub ainsi que sur ses potentialités et ses contraintes. Un riche débat a caractérisé cette rencontre qui a permis de mieux identifier les besoins urgents de la population afin de mener des actions ciblées dans les domaines vitaux tels que la santé, l'éducation, le transport, la création d'emplois, l'accessibilité, les loisirs, la communication, l'environnement, la culture et le sport. Il est à noter que la commune rurale de Sidi Moussa Al Majdoub est considérée comme la plus démunie des communes au niveau de Mohammedia. Afin de combler ses besoins et soutenir ses habitants à trouver les clés d'un développement local, plusieurs actions y sont organisées dont le programme «Village durable».
Il faut dire que la lutte contre la pauvreté en milieu rural est le principal objectif de ces rencontres d'autant que Sidi Moussa Al Majdoub représente un site-pilote d'un ambitieux programme de codéveloppement.
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Questions à : ABDELHADI BEN M'KADDEM • Président de l'association al majdoubine pour le développement humain.
La commune rurale de Sidi Moussa Al Majdoub accuse un déficit notoire au niveau des infrastructures de base. Pour soutenir une population et pour réduire les disparités, l'unique moyen est de créer une association qui s'associe aux démarches de l'ensemble des acteurs afin d'œuvrer pour le bien de ceux qui vivent des situations difficiles.
• Quelles sont les actions menées par votre association ?
Nos actions sont soutenues par l'association Méditerranée initiatives et An Dao Traxel, la fille adoptive de Jacques Chirac, marraine du programme «Sidi Moussa Al Majdoub, un village durable au service de l'INDH ». Nous avons aussi conclu des partenariats pour réussir nos projets. Notre souci est de mettre le citoyen au cœur du développement durable rural. Nous avons grâce au concours des Marocains du monde, entrepris des visites qui nous ont permis d'écouter la population et de définir les besoins urgents, notamment les déficits au niveau de certaines infrastructures dans les domaines de la santé, l'éducation, l'eau potable, l'énergie, l'habitat, l'environnement, les activités génératrices de revenus, etc.
• Estimez-vous que les résultats réalisés par votre association répondent aux besoins de la population locale ?
Quand on milite dans l'associatif, il faut honorer ses engagements pour aider ceux dont la peine et la souffrance font partie du quotidien. La tâche est difficile, néanmoins il faut être ambitieux, nous nous sommes engagés dans une dynamique de soutien qui va nous permettre de réaliser les objectifs visés. La présence d'un collectif d'associations de MRE intéressé à contribuer au développement du programme socio-économique «Village durable», va nous permettre de fédérer les synergies pour réussir un codéveloppement innovant en zone rurale.
Au cours de cet évènement, une importante délégation composée des Marocains du monde et d'européens résidant au Maroc a visité la commune de Sidi Moussa Al Majdoub. Représentant un collectif de plus de 25 associations de migrants, cette délégation a contacté la population locale pour identifier les besoins et les potentialités du village. «Notre objectif est de soutenir des actions inhérentes à la rénovation des écoles, la réhabilitation et l'aménagement du dispensaire ainsi qu'à la création de coopératives agricoles», apprend-on auprès de certains participants à ces rencontres. Pour ce faire, les différents partenaires ont élaboré un programme d'activités pour accompagner les collectivités locales dans la mise en place d'une stratégie de développement durable. Ce programme qui sera réalisé dans un délai de 3 mois concernera la réhabilitation de 6 écoles, l'extension et l'équipement du dispensaire ainsi que des campagnes de sensibilisation à la protection de l'environnement. Dans le même contexte, les organisateurs ont distribué des dons aux élèves qui ont participé à des opérations de nettoyage à travers le village. Par ailleurs, et dans le cadre des activités génératrices de revenus, une coopérative de piment fort a été créée. Elle regroupe 500 agriculteurs, chose qui permettra de dégager une production variant entre 1.000 et 1.500 tonnes et incitera les professionnels et les MRE à investir dans ce domaine mais aussi à apporter leurs expériences au niveau de la commercialisation.
En outre, une importante rencontre a eu lieu et à laquelle ont participé des associations, des Marocains résidant dans divers pays européens, les jeunes du village, ainsi que de nombreuses potentialités à l'Institut agricole Prince Sidi Mohammed. On y a présenté un exposé détaillé et une projection sur la commune de Sidi Moussa Al Majdoub ainsi que sur ses potentialités et ses contraintes. Un riche débat a caractérisé cette rencontre qui a permis de mieux identifier les besoins urgents de la population afin de mener des actions ciblées dans les domaines vitaux tels que la santé, l'éducation, le transport, la création d'emplois, l'accessibilité, les loisirs, la communication, l'environnement, la culture et le sport. Il est à noter que la commune rurale de Sidi Moussa Al Majdoub est considérée comme la plus démunie des communes au niveau de Mohammedia. Afin de combler ses besoins et soutenir ses habitants à trouver les clés d'un développement local, plusieurs actions y sont organisées dont le programme «Village durable».
Il faut dire que la lutte contre la pauvreté en milieu rural est le principal objectif de ces rencontres d'autant que Sidi Moussa Al Majdoub représente un site-pilote d'un ambitieux programme de codéveloppement.
Questions à : ABDELHADI BEN M'KADDEM • Président de l'association al majdoubine pour le développement humain.
«Notre souci est de mettre le citoyen au cœur du développement durable rural»
• Comment vous est venue l'idée de création de l'association Al Majdoubine pour le développement humain ?La commune rurale de Sidi Moussa Al Majdoub accuse un déficit notoire au niveau des infrastructures de base. Pour soutenir une population et pour réduire les disparités, l'unique moyen est de créer une association qui s'associe aux démarches de l'ensemble des acteurs afin d'œuvrer pour le bien de ceux qui vivent des situations difficiles.
• Quelles sont les actions menées par votre association ?
Nos actions sont soutenues par l'association Méditerranée initiatives et An Dao Traxel, la fille adoptive de Jacques Chirac, marraine du programme «Sidi Moussa Al Majdoub, un village durable au service de l'INDH ». Nous avons aussi conclu des partenariats pour réussir nos projets. Notre souci est de mettre le citoyen au cœur du développement durable rural. Nous avons grâce au concours des Marocains du monde, entrepris des visites qui nous ont permis d'écouter la population et de définir les besoins urgents, notamment les déficits au niveau de certaines infrastructures dans les domaines de la santé, l'éducation, l'eau potable, l'énergie, l'habitat, l'environnement, les activités génératrices de revenus, etc.
• Estimez-vous que les résultats réalisés par votre association répondent aux besoins de la population locale ?
Quand on milite dans l'associatif, il faut honorer ses engagements pour aider ceux dont la peine et la souffrance font partie du quotidien. La tâche est difficile, néanmoins il faut être ambitieux, nous nous sommes engagés dans une dynamique de soutien qui va nous permettre de réaliser les objectifs visés. La présence d'un collectif d'associations de MRE intéressé à contribuer au développement du programme socio-économique «Village durable», va nous permettre de fédérer les synergies pour réussir un codéveloppement innovant en zone rurale.
