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Irlande : pour une revanche des «Golden Boys»

La «génération dorée» du rugby irlandais, les O'Callaghan, O'Driscoll et autres O'Gara, ont l'occasion de prendre leur revanche en Coupe du monde, en devenant, après l'échec cuisant de 2007, les premiers joueurs du XV du Trèfle, demi-finalistes de cette compétition.

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Dans la foulée de quatre défaites en autant de matches de préparation, personne ne promettait grand-chose à la sélection la plus âgée du tournoi mondial. Quatre victoires en autant de matches plus tard, dont une leçon de «Real-Rugby» face à l'Australie (15-6) et les Irlandais, premiers de la poule C, ont regagné le respect de l'ensemble de la planète ovale. Face au Pays de Galles, samedi à Wellington, ils sont même en passe de réaliser l'un des plus grands exploits de l'histoire du rugby irlandais : atteindre pour la première fois en sept participations une demi-finale mondiale.

«Ça a peut-être été une surprise pour beaucoup de nous voir battre l'Australie mais on ne voit pas les choses comme ça», explique le deuxième ligne Donncha O'Callaghan.
«Le truc, c'est qu'on est un groupe de gars qui veut peut-être se distinguer de ce qu'ont fait d'autres équipes d'Irlande auparavant», a-t-il dit.

«Des équipes d'Irlande ont gagné des Grands chelems, d'autres des Triples couronnes (victoire sur les trois autres équipes des Iles Britanniques), d'autres encore ont déjà atteint des quarts de finale, c'est peut-être le moment pour nous de faire quelque chose», a-t-il estimé. «Car pour un groupe de joueurs que les gens désignaient ces dernières années comme étant une génération dorée, qu'est-ce qu'on a fait qui nous a distingués des autres ? Franchement, c'est pas énorme», a jugé le deuxième ligne. Comme le capitaine Brian O'Driscoll ou le trois quarts Paddy Wallace, O'Callaghan faisait partie de l'équipe championne du monde des moins de 19 ans en 1998, entraînée par Declan Kidney, l'actuel coach de l'Irlande.

Avec d'autres «vieux briscards» comme l'ouvreur Ronan O'Gara, le deuxième ligne Paul O'Connell ou le talonneur Jerry Flannery, il s'agit donc de frapper un grand coup dans cette Coupe du monde.
Les «golden boys» irlandais s'étaient fait connaître lors du Tournoi des six nations 2000 marqué par leur première victoire à Paris depuis 1972, avec trois essais de Brian O'Driscoll.

Au cours des années 2000, ils avaient redonné des couleurs à un XV du Trèfle pourtant habitué à disputer la dernière place dans cette compétition (Triple couronne en 2004, 2006 et 2007), finissant par réaliser en 2009 le premier Grand chelem irlandais depuis 1948.
Seul ombre au tableau pour cette génération : la sortie de route lors de la Coupe du monde 2007.
Maigres vainqueurs de la Namibie (32-17) et de la Géorgie (14-10), ils avaient subi de larges défaites face à la France (25-3) et l'Argentine (30-15), échouant à se qualifier en quarts pour la première fois.
2011 sonne déjà l'heure du rachat pour ces joueurs dont ce sera sans aucun doute la dernière Coupe du monde...

L'IRB tacle les Blacks‎

La mise en garde du directeur général de l'International Board (IRB) Mike Miller, stipulant qu'une Coupe du monde peut très bien se disputer sans les All Blacks, a provoqué une vive réaction des Néo-Zélandais, qui menacent de ne pas participer à la prochaine édition en 2015 si le manque à gagner versé par l'IRB n'est pas revu à la hausse. «Tout le monde est remplaçable»: cette petite phrase de Mike Miller, directeur exécutif de l'IRB, sur la radio néo-zélandaise Radio Sport a relancé la polémique, allumée la semaine dernière par les fédérations néo-zélandaise (NZRU) et australienne (ARU). La NZRU et l'ARU menacent de ne pas envoyer leur équipe nationale (les All Blacks et les Wallabies) au Mondial-2015, organisé par l'Angleterre, si le manque à gagner n'est pas mieux compensé par l'IRB (organe suprême du rugby). Ce manque à gagner (droits commerciaux et télévisuels, billetterie...) a été évalué à 16 millions de dollars australiens (environ 11,5 M EUR) par la Fédération australienne, alors que les Néo-Zélandais l'ont chiffré à 13 millions de dollars NZ (plus de 7,5 M EUR). Sur ces bases, les deux nations avaient brandi la menace du boycott du mondial-2015.
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