Le choix de cette troupe d'ahidous n'est pas fortuit, vu qu'elle s'est fait remarquer dans différentes manifestations au Maroc et à l'étranger.
En compagnie de son chef Hammadi Laâwichri, ce groupe a pu s'imposer grâce à sa ferveur et son professionnalisme. «Comme tous les Amazighs du Maroc central, les membres de cette troupe ont grandi avec ces chants et ces danses. Donc, ils ont acquis cet art d'une manière spontanée. Mais, c'est grâce à leur chef Hammadi Laâwichri qu'ils se sont professionnalisés et commencé à se produire dans des événements culturels et artistiques. Quand j'ai assisté à leur show, j'ai été impressionnée par leur évolution sur scène et leur maîtrise des chorégraphies», souligne Nabila Ennebet, directrice de Alhambra Events. Elle ajoute que cette célébrité, la troupe la doit à H. Laâwichri qui est, de surcroît, encadrant auprès du ministère de la Culture depuis plus de 25 ans.
«M. Laâwichri considère ahidous comme un héritage culturel et artistique qu'il faut sauvegarder et pérenniser afin de le transmettre dignement aux générations futures». Ce groupe, qui s'illustre avec brio depuis plusieurs années, est parfaitement conscient de cette mission et de son devoir envers un patrimoine musical qu'il doit conserver et faire passer aux jeunes d'aujourd'hui. Car ahidous n'est pas seulement le divertissement préféré des Amazighs du Moyen Atlas, mais c'est surtout leur moyen d'expression dans toutes les circonstances. «L'art d'ahidous ne se limite pas à la simple distraction, mais il permet aussi et surtout de mettre en valeur l'histoire d'une région, reflétant sa culture et la beauté de sa nature.
C'est un moyen de communication entre les individus du groupe et une expression de l'esprit collectif et de solidarité entre les tribus amazighes. Ahidous est intimement lié à un ensemble de coutumes et de rites. Ces traditions et ces rituels ont une forme obligatoire que le danseur récitant respecte jusqu'à la sacralité. La beauté des chants et des danses de l'Atlas est principalement liée aux merveilleux paysages de cette région ainsi qu'aux traditions ancestrales transmises par la culture amazighe considérée comme l'un des piliers de l'héritage patrimonial et civilisationnel de notre pays». La population de cette région du Maroc s'adonne à ces danses accompagnées de chants à l'occasion de toutes les fêtes. Après la moisson, presque tous les soirs dans les villages, les danseurs se mettent en cercle ou en demi-cercle formant un bloc qui témoigne, par l'aisance individuelle dans l'exécution et le tableau d'ensemble, d'un sens du rythme et de l'esthétique remarquable. Ordinairement, l'ahidous se base sur les voix fortes et puissantes de l'Atlas ainsi que sur des poèmes d'une extrême concision.
Il s'agit d'une poésie purement orale qui jaillit de la vie même de la tribu. Elle est chantée, récitée fréquemment, et peut même faire fonction de proverbe. Tous les thèmes sont abordés, pourvu qu'ils proviennent du vécu de la population. Avec des sujets souvent improvisés, l'ahidous peut être l'occasion de joutes poétiques impressionnantes. Donc, Mawal, poésies, chants de l'Atlas et danses ahidous à caractère collectif seront au rendez-vous à la Villa des Arts de Rabat, avec cette troupe originale qui promet des moments exceptionnels au public.
En compagnie de son chef Hammadi Laâwichri, ce groupe a pu s'imposer grâce à sa ferveur et son professionnalisme. «Comme tous les Amazighs du Maroc central, les membres de cette troupe ont grandi avec ces chants et ces danses. Donc, ils ont acquis cet art d'une manière spontanée. Mais, c'est grâce à leur chef Hammadi Laâwichri qu'ils se sont professionnalisés et commencé à se produire dans des événements culturels et artistiques. Quand j'ai assisté à leur show, j'ai été impressionnée par leur évolution sur scène et leur maîtrise des chorégraphies», souligne Nabila Ennebet, directrice de Alhambra Events. Elle ajoute que cette célébrité, la troupe la doit à H. Laâwichri qui est, de surcroît, encadrant auprès du ministère de la Culture depuis plus de 25 ans.
«M. Laâwichri considère ahidous comme un héritage culturel et artistique qu'il faut sauvegarder et pérenniser afin de le transmettre dignement aux générations futures». Ce groupe, qui s'illustre avec brio depuis plusieurs années, est parfaitement conscient de cette mission et de son devoir envers un patrimoine musical qu'il doit conserver et faire passer aux jeunes d'aujourd'hui. Car ahidous n'est pas seulement le divertissement préféré des Amazighs du Moyen Atlas, mais c'est surtout leur moyen d'expression dans toutes les circonstances. «L'art d'ahidous ne se limite pas à la simple distraction, mais il permet aussi et surtout de mettre en valeur l'histoire d'une région, reflétant sa culture et la beauté de sa nature.
C'est un moyen de communication entre les individus du groupe et une expression de l'esprit collectif et de solidarité entre les tribus amazighes. Ahidous est intimement lié à un ensemble de coutumes et de rites. Ces traditions et ces rituels ont une forme obligatoire que le danseur récitant respecte jusqu'à la sacralité. La beauté des chants et des danses de l'Atlas est principalement liée aux merveilleux paysages de cette région ainsi qu'aux traditions ancestrales transmises par la culture amazighe considérée comme l'un des piliers de l'héritage patrimonial et civilisationnel de notre pays». La population de cette région du Maroc s'adonne à ces danses accompagnées de chants à l'occasion de toutes les fêtes. Après la moisson, presque tous les soirs dans les villages, les danseurs se mettent en cercle ou en demi-cercle formant un bloc qui témoigne, par l'aisance individuelle dans l'exécution et le tableau d'ensemble, d'un sens du rythme et de l'esthétique remarquable. Ordinairement, l'ahidous se base sur les voix fortes et puissantes de l'Atlas ainsi que sur des poèmes d'une extrême concision.
Il s'agit d'une poésie purement orale qui jaillit de la vie même de la tribu. Elle est chantée, récitée fréquemment, et peut même faire fonction de proverbe. Tous les thèmes sont abordés, pourvu qu'ils proviennent du vécu de la population. Avec des sujets souvent improvisés, l'ahidous peut être l'occasion de joutes poétiques impressionnantes. Donc, Mawal, poésies, chants de l'Atlas et danses ahidous à caractère collectif seront au rendez-vous à la Villa des Arts de Rabat, avec cette troupe originale qui promet des moments exceptionnels au public.
