En quelques années, il a fait de sa passion le rap, une vraie spécialité et un langage à part. «Le rap est plus qu'une simple passion pour moi, c'est également plus qu'un genre musical mais c'est un moyen d'expression avec lequel tu diffuses plein d'idées et de messages à un public très large», explique Mehdi. Inspiré par des rappeurs américains dont Tupac et Eminem, Mehdi a commencé à écrire ses premiers textes il y a quelques années. D'un simple passe-temps d'étudiant, il en a fait un métier. Notre rappeur commence alors à composer sa propre musique puis se fait aider par des musiciens confirmés. Il choisit de se produire sur la scène et de signer ses propres œuvres. Son rap est connu et est aimé par les mélomanes les plus assidus. Si la musique du Rap est influencée par des tendances étrangères, le contenu, lui, reste très marocain. Ce dernier, déjà assez virulent, décrit le quotidien du chanteur, sa vie de jeune marocain dans sa famille, sa rue et son environnement.
« Dans mes chansons, je raconte mon histoire et celle de mes semblables, je parle de nos ambitions et de nos rêves en tant que jeunes et les obstacles auxquels on se heurte au quotidien. Je dénonce aussi les problèmes qui nous bloquent et qui nous empêchent d'avancer.» explique Gamehdi. Confrontés au décalage des mentalités et à la situation socio-économique du pays, les jeunes rappeurs répondent à ce besoin de s'exprimer en chantant le Rap. Les réalités sont alors exprimées à travers la musique, et le Rap devient le moyen le plus facile pour que les jeunes échangent leurs idées et leurs opinions sur les questions qui les tracassent. Dans sa dernière œuvre «Casa Nostra », Gamehdi dévoile ainsi son point de vue sur la relation des Marocains avec l'argent, la vie tumultueuse à Casablanca, le regard des jeunes sur leur vie, leur avenir…Gamehdi nous présente lui-même son maxi.
« Il s'agit d'une compilation de 22 titres dont des featurings et des solos. C'est le fruit d'un long travail. Je m'y suis entièrement dédié et j'attends que ça ait un véritable succès auprès du public», explique Mehdi. Dans ce mixtape, Gamehdi a collaboré avec Mohamed Cherif, Masta Flow et DJ Sekhfa. Pour lui, les featurings sont considérés comme des moments forts d'un travail. « Ça nous permet de gagner plus de notoriété et de toucher un plus large public. A ce moment là, on est écouté et par nos fans et les fans de notre partenaire aussi. C'est une bonne chose.»
Artistiquement, Gamehdi est un rappeur assez éclectique dont l'univers musical est diversifié.
Il passe volontiers d'un rap conscient et engagé à un autre plus Bad. Dans certains morceaux, on reconnait la forme et les exercices de styles propres à Gamehdi. Pour ses fans, Gamehdi prépare une belle surprise, un nouvel album intitulé «Al Mamlaka» qui sortira bientôt.
Le rap consiste le plus souvent à égrener des couplets rimés séparés par des refrains, accompagnés de rythmes (« beat » « scratching » « échantillonnage »). Ayant été influencé par d'autres genres musicaux comme le reggae, le blues, le jazz… le rap a acquis une popularité de plus en plus grande au fil des années 1980. Alors que les MC's, (Master of Ceremony ou Microphone Controller) servaient juste à soutenir les DJ's, et les parties rappées étaient simplement appelées MC-ing (emceeing), le Rap est devenu aujourd'hui un genre à part entière.
Le rap semble formellement se rapprocher de la culture africaine dont se réclame le mouvement hip-hop. Le chant scandé du MC (Master of Ceremony) évoque en effet le griot, poète et musicien qui chronique la vie quotidienne ou est invité à chanter lors des célébrations. De même, le retour à une musique essentiellement basée sur le rythme plus que sur la mélodie ramène aux polyrythmies de percussions africaines.
Le rap comme le reste de la culture hip-hop cumule un aspect festif, hédoniste et un aspect contestataire. Les thèmes abordés varient selon les genres et ont évolué selon les époques.
« Dans mes chansons, je raconte mon histoire et celle de mes semblables, je parle de nos ambitions et de nos rêves en tant que jeunes et les obstacles auxquels on se heurte au quotidien. Je dénonce aussi les problèmes qui nous bloquent et qui nous empêchent d'avancer.» explique Gamehdi. Confrontés au décalage des mentalités et à la situation socio-économique du pays, les jeunes rappeurs répondent à ce besoin de s'exprimer en chantant le Rap. Les réalités sont alors exprimées à travers la musique, et le Rap devient le moyen le plus facile pour que les jeunes échangent leurs idées et leurs opinions sur les questions qui les tracassent. Dans sa dernière œuvre «Casa Nostra », Gamehdi dévoile ainsi son point de vue sur la relation des Marocains avec l'argent, la vie tumultueuse à Casablanca, le regard des jeunes sur leur vie, leur avenir…Gamehdi nous présente lui-même son maxi.
« Il s'agit d'une compilation de 22 titres dont des featurings et des solos. C'est le fruit d'un long travail. Je m'y suis entièrement dédié et j'attends que ça ait un véritable succès auprès du public», explique Mehdi. Dans ce mixtape, Gamehdi a collaboré avec Mohamed Cherif, Masta Flow et DJ Sekhfa. Pour lui, les featurings sont considérés comme des moments forts d'un travail. « Ça nous permet de gagner plus de notoriété et de toucher un plus large public. A ce moment là, on est écouté et par nos fans et les fans de notre partenaire aussi. C'est une bonne chose.»
Artistiquement, Gamehdi est un rappeur assez éclectique dont l'univers musical est diversifié.
Il passe volontiers d'un rap conscient et engagé à un autre plus Bad. Dans certains morceaux, on reconnait la forme et les exercices de styles propres à Gamehdi. Pour ses fans, Gamehdi prépare une belle surprise, un nouvel album intitulé «Al Mamlaka» qui sortira bientôt.
L'origine africaine du rap
Le rap est une expression vocale sur fond musical appartenant au mouvement culturel hip-hop, apparu au milieu des années 1970 dans les ghettos noirs aux États-Unis.Le rap consiste le plus souvent à égrener des couplets rimés séparés par des refrains, accompagnés de rythmes (« beat » « scratching » « échantillonnage »). Ayant été influencé par d'autres genres musicaux comme le reggae, le blues, le jazz… le rap a acquis une popularité de plus en plus grande au fil des années 1980. Alors que les MC's, (Master of Ceremony ou Microphone Controller) servaient juste à soutenir les DJ's, et les parties rappées étaient simplement appelées MC-ing (emceeing), le Rap est devenu aujourd'hui un genre à part entière.
Le rap semble formellement se rapprocher de la culture africaine dont se réclame le mouvement hip-hop. Le chant scandé du MC (Master of Ceremony) évoque en effet le griot, poète et musicien qui chronique la vie quotidienne ou est invité à chanter lors des célébrations. De même, le retour à une musique essentiellement basée sur le rythme plus que sur la mélodie ramène aux polyrythmies de percussions africaines.
Le rap comme le reste de la culture hip-hop cumule un aspect festif, hédoniste et un aspect contestataire. Les thèmes abordés varient selon les genres et ont évolué selon les époques.
