L'atelier Abbas Brahim d'art dramatique est fin prêt pour présenter son nouveau projet théâtral sous forme d'une opérette sur la vie du Prophète Yusuf. «L'idée de cette opérette a germé dans ma tête il y a cinq ans. J'avais déposé mon dossier au ministère des Habous et des Affaires islamiques (Conseil scientifique), sans recevoir aucune réponse. Alors, comme je n'avais pas à ma disposition les moyens financiers pour concrétiser mon projet, j'ai pris mon mal en patience jusqu'à cette année où beaucoup de mes amis m'ont encouragé à la réaliser en m'aidant à démarrer les travaux. C'est vrai que quand j'ai vu la série iranienne sur le Prophète Yusuf, cela m'a touché un peu parce que mon travail n'a plus la primeur artistique. Mais ce n'est pas grave, car les deux travaux ne se ressemblent pas. Cependant, il faut avouer que ce film a ouvert le chemin et facilité les démarches religieuses pour la réalisation de l'opérette», souligne le metteur en scène Rabiî Idrissi.
Dans une conférence de presse, tenue récemment à Rabat, le staff du projet a donné sa vision générale de cette opérette d'une heure et vingt et une minutes, du point de vue de sa réalisation, ou encore de son décor, qui rappelle celui de la période où a vécu Yusuf.
L'assistance a pris aussi connaissance de quelques échantillons des costumes qui ont été choisis pour cette opérette. Elle a écouté, par la même occasion des versets de la Sourat Yusuf qui furent psalmodiés de la même manière qu'ils le seront lors de la représentation. Le metteur en scène a tenu, dans ce contexte, à respecter la forme du dialogue existant dans le livre saint. «Le saint Coran m'a étonné par sa prédisposition à être mis sous forme artistique plus facilement que tout autre texte écrit pour cela. Cela m'a rappelé ce qu'a dit une fois Mehdi Mendjra dans une conférence, alors que j'étais encore jeune, que l'art est une langue à part entière», précise Rabiî Idrissi.
Celui-ci a, par ailleurs, expliqué que «cette opérette ne sera pas supportée par la musique comme c'est la coutume dans ce genre de travail théâtral, mais mettra en relief la beauté du texte coranique en privilégiant la psalmodie du Coran comme fond des événements de l'histoire».
Et d'ajouter que «la Sourat de Yusuf, elle-même, comprend plusieurs parties sous forme de dialogue ayant facilité le travail du texte. L'équipe, qui a travaillé sur les 25 actes de l'opérette, a procédé à la traduction de la signification du Coran dans différentes langues universelles vivantes, afin de mieux communiquer avec tous les publics. Par la même occasion, je félicite Faiçal Chafaqi qui a traduit en anglais tout le texte de l'opérette», ajoute-t-il.
Pour la première fois, cette opérette réunira ensemble des comédiens et d'autres participants qui ont eu des prix dans la psalmodie du Coran. «C'est une première que de faire rencontrer sur un même plateau des comédiens et des gens qui psalmodient le Coran. Nous avons travaillé dans une bonne ambiance où la spiritualité a pris le dessus», renchérit-il.n
Dans une conférence de presse, tenue récemment à Rabat, le staff du projet a donné sa vision générale de cette opérette d'une heure et vingt et une minutes, du point de vue de sa réalisation, ou encore de son décor, qui rappelle celui de la période où a vécu Yusuf.
L'assistance a pris aussi connaissance de quelques échantillons des costumes qui ont été choisis pour cette opérette. Elle a écouté, par la même occasion des versets de la Sourat Yusuf qui furent psalmodiés de la même manière qu'ils le seront lors de la représentation. Le metteur en scène a tenu, dans ce contexte, à respecter la forme du dialogue existant dans le livre saint. «Le saint Coran m'a étonné par sa prédisposition à être mis sous forme artistique plus facilement que tout autre texte écrit pour cela. Cela m'a rappelé ce qu'a dit une fois Mehdi Mendjra dans une conférence, alors que j'étais encore jeune, que l'art est une langue à part entière», précise Rabiî Idrissi.
Celui-ci a, par ailleurs, expliqué que «cette opérette ne sera pas supportée par la musique comme c'est la coutume dans ce genre de travail théâtral, mais mettra en relief la beauté du texte coranique en privilégiant la psalmodie du Coran comme fond des événements de l'histoire».
Et d'ajouter que «la Sourat de Yusuf, elle-même, comprend plusieurs parties sous forme de dialogue ayant facilité le travail du texte. L'équipe, qui a travaillé sur les 25 actes de l'opérette, a procédé à la traduction de la signification du Coran dans différentes langues universelles vivantes, afin de mieux communiquer avec tous les publics. Par la même occasion, je félicite Faiçal Chafaqi qui a traduit en anglais tout le texte de l'opérette», ajoute-t-il.
Pour la première fois, cette opérette réunira ensemble des comédiens et d'autres participants qui ont eu des prix dans la psalmodie du Coran. «C'est une première que de faire rencontrer sur un même plateau des comédiens et des gens qui psalmodient le Coran. Nous avons travaillé dans une bonne ambiance où la spiritualité a pris le dessus», renchérit-il.n
