L'article relatif à la sécurité à Sala al-Jadida, publié récemment sur les colonnes de ce journal, dans la rubrique «opinion et débats» sous le titre «la sécurité à Sala al-Jadida : un vide ahurissant» n'est pas passé inaperçu.
Depuis lors, les responsables de la sûreté nationale, ont bien tenu compte des doléances des habitants de la cité royale, en multipliant les rondes de police, jour et nuit, à travers les zones des immeubles et des villas jouxtant la forêt de la Maamora.
Aussi les agents sont-ils constamment à l'affût des dealers qui pullulent malheureusement dans la cité devant les établissements scolaires et les cafés. Ainsi, les agressions se font-elles de plus en plus rares, si bien que les habitants peuvent circuler même la nuit tombée en toute quiétude. Ils sont d'autant plus rassurés qu'ils voient des véhicules de police, équipés de gyrophares et de sirènes, sillonner toute la cité. Nous ne pouvons donc qu'exprimer notre gratitude aux agents de sécurité de Sala al-Jadida en particulier à leurs chefs Adil Nejjar, ancien chef du 12e arrondissement, et son successeur au poste Nourredine et Fouad Mahboub, chef du 11e arrondissement, qui ne cessent de déployer des efforts, nonobstant la pénurie de moyens de transport et surtout de personnel.
Nous nous réjouissons aussi de leur fair-play, puisqu'ils ne se sont pas formalisés, loin s'en faut, des remarques que nous leur avons faites sur la gestion de la sécurité dans la cité royale à travers cette tribune. Bien au contraire ils en ont tenu compte, étant convaincus que, comme l'a affirmé Beaumarchais que «sans la liberté de blâmer il n'y a point d'éloge» et que le moyen idoine d'affermir le dispositif sécuritaire réside dans la synergie entre la sûreté nationale, les collectivités locales et surtout la société civile à travers ses associations telles Salé Maamora sous la houlette de Abderrazak Guelzim et Me Idrissi lala Zineb, laquelle association a eu l'idée géniale de faire appel à des agents de sécurité,installés dans des guérites et munis de talkies-walkies pour donner l'alerte en cas de danger. Ainsi, ont-ils contribué à empêcher toute velléité criminelle ou délinquante dans la cité. Au demeurant,les habitants de Sala al-Jadida ne tarissent pas d'éloges sur les efforts que ne cessent de déployer la sûreté nationale,qui a finalement compris que le meilleur moyen d'éviter les problèmes épineux de la sécurité est de mener des actions préventives non en aval des événements mais bien en amont; tant il est vrai que les enjeux politique,économique et culturel de notre pays sont tributaires de son degré de sécurité.
En effet, la cité royale est promue à un bel avenir, étant donné les grands atouts qu'elles possèdent tels que le Technopolis (parc technologique abritant des leaders mondiaux de l'outsourcing), l'Université internationale qui a ouvert ses portes cette année, l'académie Mohammed VI de football, un complexe de sports équestre et de natation, jouxtant le Technopolis, le futur parc récréatif au sein de la forêt Maamora. Le prestige de cette infrastructure est tel qu'il faudrait constamment rester vigilant quant à la sécurité de la cité.
Force est de reconnaître que les agents de la sûreté nationale à Sala al-Jadidas'acquittent de leur tâche ardue en dépit de la pénurie de moyens, en l'occurrence l'absence d'une circonscription de police qui se fait de plus en plus sentir,vu l'augmentation exponentielle de la population, atteignant à peu près les trois cent mille. C'est d'autant plus paradoxal que cette circonscription et aussi une préfecture existaient, il y a quelques années lorsque la population était de l'ordre de trente mille.
En outre, au moment où, on se met à claironner à tout bout de champ, l'urgence de la décentralisation,conformément aux recommandations du Souverain pour mieux gérer les affaires locales, les responsables concentrent les services principaux à Salé Médina, au grand dam des habitants de Sala al-Jadida, contraints de se déplacer jusqu'à Salé ,et d'endurer corollairement tous les désagréments de transport: la pénurie de bus et taxis,l'état désolant des chaussées,qui sont défoncées,étroites et très encombrées,en particulier celle qui relie Wlad Hlal à l'autoroute de Meknès.
Cette route, où passent, à chaque instant, voitures, camions, tracteurs, charrettes, est très exigüe.
Au lieu de l'élargir pour la dédoubler, on l'a rétrécie davantage en bâtissant, tout le long, une série d'immeubles, au mépris de toute esthétique urbaine. Aussi la densité de la circulation à Sala al-Jadida est telle que les véhicules des agents de police ont du mal à sillonner toute la cité.
Il est donc grand temps que les responsables, tant au niveau de la commune urbaine qu'à celui de la wilaya de Rabat-Salé, se penchent sérieusement sur ce problème du trafic routier, dans une ville en nette expansion, dont la liaison avec Rabat ou Salé devient de plus en plus ardue, faute de rocade et radiale, permettant de décongestionner la circulation. Les habitants souhaiteraient aussi que soient installés le plus tôt possible des postes de police, aussi bien près des immeubles que des villas, pour enregistrer les plaintes et doléances des citoyens.
En outre, il faudrait penser à des unités d'intervention qui soient capables d'agir dans l'urgence.
En fin de compte, saluons les efforts méritoires de la sûreté nationale à Sala al-Jadida, qui se mobilise ces derniers jours pour hausser le niveau d'alerte et de vigilance,en vue d' empêcher toute velléité criminelle et gageons qu'à l'avenir le niveau de la sécurité sera d'autant plus optimal que les associations locales, en particulier Salé Maamora sous la férule de Abderrazak Guelzim et Me Idrissi LalaZineb, sont plus déterminées que jamais à y contribuer.
Depuis lors, les responsables de la sûreté nationale, ont bien tenu compte des doléances des habitants de la cité royale, en multipliant les rondes de police, jour et nuit, à travers les zones des immeubles et des villas jouxtant la forêt de la Maamora.
Aussi les agents sont-ils constamment à l'affût des dealers qui pullulent malheureusement dans la cité devant les établissements scolaires et les cafés. Ainsi, les agressions se font-elles de plus en plus rares, si bien que les habitants peuvent circuler même la nuit tombée en toute quiétude. Ils sont d'autant plus rassurés qu'ils voient des véhicules de police, équipés de gyrophares et de sirènes, sillonner toute la cité. Nous ne pouvons donc qu'exprimer notre gratitude aux agents de sécurité de Sala al-Jadida en particulier à leurs chefs Adil Nejjar, ancien chef du 12e arrondissement, et son successeur au poste Nourredine et Fouad Mahboub, chef du 11e arrondissement, qui ne cessent de déployer des efforts, nonobstant la pénurie de moyens de transport et surtout de personnel.
Nous nous réjouissons aussi de leur fair-play, puisqu'ils ne se sont pas formalisés, loin s'en faut, des remarques que nous leur avons faites sur la gestion de la sécurité dans la cité royale à travers cette tribune. Bien au contraire ils en ont tenu compte, étant convaincus que, comme l'a affirmé Beaumarchais que «sans la liberté de blâmer il n'y a point d'éloge» et que le moyen idoine d'affermir le dispositif sécuritaire réside dans la synergie entre la sûreté nationale, les collectivités locales et surtout la société civile à travers ses associations telles Salé Maamora sous la houlette de Abderrazak Guelzim et Me Idrissi lala Zineb, laquelle association a eu l'idée géniale de faire appel à des agents de sécurité,installés dans des guérites et munis de talkies-walkies pour donner l'alerte en cas de danger. Ainsi, ont-ils contribué à empêcher toute velléité criminelle ou délinquante dans la cité. Au demeurant,les habitants de Sala al-Jadida ne tarissent pas d'éloges sur les efforts que ne cessent de déployer la sûreté nationale,qui a finalement compris que le meilleur moyen d'éviter les problèmes épineux de la sécurité est de mener des actions préventives non en aval des événements mais bien en amont; tant il est vrai que les enjeux politique,économique et culturel de notre pays sont tributaires de son degré de sécurité.
En effet, la cité royale est promue à un bel avenir, étant donné les grands atouts qu'elles possèdent tels que le Technopolis (parc technologique abritant des leaders mondiaux de l'outsourcing), l'Université internationale qui a ouvert ses portes cette année, l'académie Mohammed VI de football, un complexe de sports équestre et de natation, jouxtant le Technopolis, le futur parc récréatif au sein de la forêt Maamora. Le prestige de cette infrastructure est tel qu'il faudrait constamment rester vigilant quant à la sécurité de la cité.
Force est de reconnaître que les agents de la sûreté nationale à Sala al-Jadidas'acquittent de leur tâche ardue en dépit de la pénurie de moyens, en l'occurrence l'absence d'une circonscription de police qui se fait de plus en plus sentir,vu l'augmentation exponentielle de la population, atteignant à peu près les trois cent mille. C'est d'autant plus paradoxal que cette circonscription et aussi une préfecture existaient, il y a quelques années lorsque la population était de l'ordre de trente mille.
En outre, au moment où, on se met à claironner à tout bout de champ, l'urgence de la décentralisation,conformément aux recommandations du Souverain pour mieux gérer les affaires locales, les responsables concentrent les services principaux à Salé Médina, au grand dam des habitants de Sala al-Jadida, contraints de se déplacer jusqu'à Salé ,et d'endurer corollairement tous les désagréments de transport: la pénurie de bus et taxis,l'état désolant des chaussées,qui sont défoncées,étroites et très encombrées,en particulier celle qui relie Wlad Hlal à l'autoroute de Meknès.
Cette route, où passent, à chaque instant, voitures, camions, tracteurs, charrettes, est très exigüe.
Au lieu de l'élargir pour la dédoubler, on l'a rétrécie davantage en bâtissant, tout le long, une série d'immeubles, au mépris de toute esthétique urbaine. Aussi la densité de la circulation à Sala al-Jadida est telle que les véhicules des agents de police ont du mal à sillonner toute la cité.
Il est donc grand temps que les responsables, tant au niveau de la commune urbaine qu'à celui de la wilaya de Rabat-Salé, se penchent sérieusement sur ce problème du trafic routier, dans une ville en nette expansion, dont la liaison avec Rabat ou Salé devient de plus en plus ardue, faute de rocade et radiale, permettant de décongestionner la circulation. Les habitants souhaiteraient aussi que soient installés le plus tôt possible des postes de police, aussi bien près des immeubles que des villas, pour enregistrer les plaintes et doléances des citoyens.
En outre, il faudrait penser à des unités d'intervention qui soient capables d'agir dans l'urgence.
En fin de compte, saluons les efforts méritoires de la sûreté nationale à Sala al-Jadida, qui se mobilise ces derniers jours pour hausser le niveau d'alerte et de vigilance,en vue d' empêcher toute velléité criminelle et gageons qu'à l'avenir le niveau de la sécurité sera d'autant plus optimal que les associations locales, en particulier Salé Maamora sous la férule de Abderrazak Guelzim et Me Idrissi LalaZineb, sont plus déterminées que jamais à y contribuer.
