Complices ou en guerre, mères et filles forment un couple particulier. Les sentiments qui les unissent restent complexes. Pour la mère, donner naissance à un bébé de sexe féminin, c'est avoir le sentiment de se reproduire intégralement. Pour les psychologues, la mère est source de vie, elle est le premier objet d'amour absolu et fusionnel. Le petit garçon sait qu'il est différent de sa mère et peut lui échapper. La fille en revanche, se sent comme une reproduction, une miniature de sa maman. Un tiers est toujours nécessaire pour ouvrir l'enfant au monde. Lorsque cette ouverture ne se fait pas, plusieurs pathologies peuvent apparaître.En effet, pour devenir une femme bien dans sa peau et ne pas rester la fille de sa mère, l'enfant va mettre en place différentes stratégies, dont le fameux complexe d'œdipe, cette tentative de séduction du père, souvent lourde de conséquences. Cela peut fausser les rapports mère-fille pendant des années. A l'adolescence, le conflit est souvent la règle. Ce moment-clé de l'existence est difficile. Le conflit permet alors à la jeune adolescente de quitter sa position d'enfant et de s'affirmer. Une étape difficile à franchir pour certaines.
Des fois, les mamans souffrent du syndrome de la jeunesse éternelle. Laisser leur fille devenir adulte est ressenti comme un véritable danger : celui de se voir vieillir. Elles préfèrent alors rester d'éternelles copines et se comportent comme tel.
D'après les psychologues toujours, il existe effectivement des mères incapables d'aimer. Souvent, cela est dû à une carence affective importante. Ces femmes n'ont elles-mêmes pas été maternées dans leur enfance. Elles rejettent alors leur enfant, en ayant l'impression qu'il leur enlève leur liberté, qu'il les étouffe à leur demander sans cesse tellement de soins.
Une fille qui n'aura pas reçu d'amour de sa mère aura tendance à penser qu'elle ne peut pas être aimée. Mais généralement ne reproduira pas forcément cette relation. Cela va en fait dépendre énormément de son parcours de vie, de ce qu'elle aura rencontré, des liens qu'elle aura aussi tissés.
Il existe aussi des relations qui demeurent sur un mode fusionnel qui rend la mère extrêmement possessive. La fille ne peut pas avoir sa propre identité, elle ne peut exister qu'en tant que prolongation de la mère. Si la mère est trop fusionnelle, il faut que se produise une séparation brutale, pour que l'enfant puisse exister par lui-même. Car en se confiant trop leurs coups de cœur et leurs coups de blues, mère et fille se rendent dépendantes l'une de l'autre. La fille va réclamer les conseils de sa mère, tandis que la mère va souffrir si elle est exclue de la vie privée de sa fille. A trop s'impliquer dans la vie de sa progéniture, une maman en oublie de mettre des barrières à son rôle de confidente. Ce dernier se mélange d'ailleurs avec celui de mère.
Heureusement, dans certains couples mères-filles, le lien est évident et naturel. La fille sait que sa mère sera toujours là. Chacune est consciente de l'amour que ressent l'une pour l'autre. Les filles témoignent d'une grande admiration pour leurs mères en général. Une réelle complicité qui se traduit par des discussions ouvertes et sincères. Bien sûr, la relation n'est pas sans nuages, mais les désaccords ne portent pas sur des sujets importants. Certaines d'ailleurs peuvent se chamailler sans cesse, et passer aussi des heures à se téléphoner.
Des fois, les mamans souffrent du syndrome de la jeunesse éternelle. Laisser leur fille devenir adulte est ressenti comme un véritable danger : celui de se voir vieillir. Elles préfèrent alors rester d'éternelles copines et se comportent comme tel.
D'après les psychologues toujours, il existe effectivement des mères incapables d'aimer. Souvent, cela est dû à une carence affective importante. Ces femmes n'ont elles-mêmes pas été maternées dans leur enfance. Elles rejettent alors leur enfant, en ayant l'impression qu'il leur enlève leur liberté, qu'il les étouffe à leur demander sans cesse tellement de soins.
Une fille qui n'aura pas reçu d'amour de sa mère aura tendance à penser qu'elle ne peut pas être aimée. Mais généralement ne reproduira pas forcément cette relation. Cela va en fait dépendre énormément de son parcours de vie, de ce qu'elle aura rencontré, des liens qu'elle aura aussi tissés.
Il existe aussi des relations qui demeurent sur un mode fusionnel qui rend la mère extrêmement possessive. La fille ne peut pas avoir sa propre identité, elle ne peut exister qu'en tant que prolongation de la mère. Si la mère est trop fusionnelle, il faut que se produise une séparation brutale, pour que l'enfant puisse exister par lui-même. Car en se confiant trop leurs coups de cœur et leurs coups de blues, mère et fille se rendent dépendantes l'une de l'autre. La fille va réclamer les conseils de sa mère, tandis que la mère va souffrir si elle est exclue de la vie privée de sa fille. A trop s'impliquer dans la vie de sa progéniture, une maman en oublie de mettre des barrières à son rôle de confidente. Ce dernier se mélange d'ailleurs avec celui de mère.
Heureusement, dans certains couples mères-filles, le lien est évident et naturel. La fille sait que sa mère sera toujours là. Chacune est consciente de l'amour que ressent l'une pour l'autre. Les filles témoignent d'une grande admiration pour leurs mères en général. Une réelle complicité qui se traduit par des discussions ouvertes et sincères. Bien sûr, la relation n'est pas sans nuages, mais les désaccords ne portent pas sur des sujets importants. Certaines d'ailleurs peuvent se chamailler sans cesse, et passer aussi des heures à se téléphoner.
