L'artiste-peintre Mohamed Fathallah Achour est un homme comblé, lui, qui vient d'achever la plus grande toile d'art naïf dans le monde. Celle-ci lui permet désormais d'entrer dans le livre des records, Guinness. Cette toile qui mesure 10 m de longueur et 1,5 m de largeur sera présentée au grand public, samedi 18 juin prochain à Bab Al Had à Rabat, lors de l'exposition des toiles d'artistes de l'association Symposium des jeunes. Cette activité sera organisée en marge du concours réalisé ce jour-là, en collaboration avec la wilaya de Rabat, sur le thème de la Médina (vieille ville). « C'est l'aboutissement de quarante ans de création artistique. Pour ce qui est de cette toile, elle m'a pris quatre ans de réflexion et une année de réalisation», aindiqué Fathallah Achour. Les œuvres de cet artiste-peintre qui ne cesse de dessiner partout où il se trouve et sur n'importe quel support, tels que les petits papiers, enveloppes, sont marquées par la multiplicité des figures géométriques, des visages et des couleurs chaudes. « Je suis toujours en train de réaliser des croquis. Il m'arrive même lorsque j'attends de payer ma facture d'électricité de dessiner. Le moment où je n'ai pas pu le faire, c'était lors du pèlerinage à la Mecque faute de temps», a ajouté cet artiste. Ce besoin de s'exprimer par le dessin, Fathallah Achour, l'a hérité de sa mère. « Petit j'ai été fasciné par ma mère Hajja Mina, qui faisait de la broderie Ribati et Elfassi. Ce qui m'intriguait aussi, c'était ses gestes effectués avec sa main gauche », a-t-il noté.
Né en 1955 à Rabat, Mohamed Fathallah Achour, a quitté tôt l'école pour intégrer l'Office national des chemins de fer (ONCF) en 1978. Il y passe 21 ans, en tant que contrôleur des billets. Une fonction qui lui permet de voyager et de découvrir la richesse des couleurs du Maroc. Après, il intègre l'imprimerie de l'ONCF, où il dit avoir eu la chance de ne pas s'éloigner des couleurs. En 1998, cet artiste-peintre décide de prendre une retraite anticipée pour se consacrer entièrement à son art. Et c'est justement à partir de cette date que sa carrière prend son envol. «Cette année-là, j'ai exposé au Centre culturel français à Rabat après j'ai pris la direction de Marseille où j'ai intégré l'association française d'artistes-peintres "Arc en ciel" où j'ai étudié les arts plastiques», explique-t-il. Il expose par la suite dans plusieurs villes françaises : Ciota, Miramas où il reçoit plusieurs diplômes d'honneur. «J'ai fait plus d'une centaine d'expositions individuelles etcollectives au Maroc et à l'étranger », précise-t-il.
Ses sujets sont souvent liés au patrimoine national tels que les instruments de Gnawa ou la ghayta, une forme de trompette utilisée seulement dans la musique populaire marocaine. Ses dessins sont également dominés par des fruits (orange, poire, raisin, etc.) du Maroc. Et quand les gens accordent davantage d'importance aux mains, lui, préfère les pieds considérés comme le support de tout individu. L'idée de réaliser une grande toile lui est venue à l'esprit lorsqu'il découvre les grands tableaux de maîtres dans les musées internationaux tels que le Louvre. Après cette réalisation, l'heure est au bilan. A quelle école d'art appartient-il ? Certains l'ont déjà classé dans l'art naïf ? « J'appartiens à l'école d'art naïf moderne. Pour ce faire, j'utilise plusieurs formes géométriques : carré, rectangle, triangle et cercle. Par ailleurs, je mets en valeur l'art populaire avec une touche moderne tout en utilisant quelque 500 couleurs», conclut-il.
Né en 1955 à Rabat, Mohamed Fathallah Achour, a quitté tôt l'école pour intégrer l'Office national des chemins de fer (ONCF) en 1978. Il y passe 21 ans, en tant que contrôleur des billets. Une fonction qui lui permet de voyager et de découvrir la richesse des couleurs du Maroc. Après, il intègre l'imprimerie de l'ONCF, où il dit avoir eu la chance de ne pas s'éloigner des couleurs. En 1998, cet artiste-peintre décide de prendre une retraite anticipée pour se consacrer entièrement à son art. Et c'est justement à partir de cette date que sa carrière prend son envol. «Cette année-là, j'ai exposé au Centre culturel français à Rabat après j'ai pris la direction de Marseille où j'ai intégré l'association française d'artistes-peintres "Arc en ciel" où j'ai étudié les arts plastiques», explique-t-il. Il expose par la suite dans plusieurs villes françaises : Ciota, Miramas où il reçoit plusieurs diplômes d'honneur. «J'ai fait plus d'une centaine d'expositions individuelles etcollectives au Maroc et à l'étranger », précise-t-il.
Ses sujets sont souvent liés au patrimoine national tels que les instruments de Gnawa ou la ghayta, une forme de trompette utilisée seulement dans la musique populaire marocaine. Ses dessins sont également dominés par des fruits (orange, poire, raisin, etc.) du Maroc. Et quand les gens accordent davantage d'importance aux mains, lui, préfère les pieds considérés comme le support de tout individu. L'idée de réaliser une grande toile lui est venue à l'esprit lorsqu'il découvre les grands tableaux de maîtres dans les musées internationaux tels que le Louvre. Après cette réalisation, l'heure est au bilan. A quelle école d'art appartient-il ? Certains l'ont déjà classé dans l'art naïf ? « J'appartiens à l'école d'art naïf moderne. Pour ce faire, j'utilise plusieurs formes géométriques : carré, rectangle, triangle et cercle. Par ailleurs, je mets en valeur l'art populaire avec une touche moderne tout en utilisant quelque 500 couleurs», conclut-il.