Robert Chastel a sélectionné les plus importants événements du début du siècle que les deux journaux ont pris la peine d'illustrer par des images. Ces faits ont été couverts par la presse parisienne et font état dans les plus fins détails chronologiquement classés.
«Cette histoire est originale par ses multiples facettes et par des événements non répertoriés, ou peu connus, révélés par la presse populaire parisienne. L'histoire fait rarement dans le sentiment, encore moins ici. C'était une période très agitée pour le Maroc. J'ai commencé cette collection historique à partir de 1891 où les parutions des deux journaux, le Petit Journal et le Petit Parisien, affichaient des ventes spectaculaires», écrit l'auteur dans le prologue pour situer l'histoire des événements abordés. Avec ses 200 illustrations et photographies, fruit de recherches intenses de Robert Chastel, l'ouvrage met en relief une période très sensible de l'histoire marocaine. Il apporte aussi des événements peu relatés dans l'histoire comme la guerre du Rif que seul l'auteur français, Weis Gerber, a évoquée, avant d'être reprise par la presse américaine à New York.
Des images coloniales et textes doivent être déchiffrés avec beaucoup de précaution pour ne pas être mal interprétés. C'est le cas des chapitres de plusieurs titres dénonçant les rapports, parfois imaginaires ou fantasmés, que les colonialistes ont rapportés à leur population française sous forme de faits divers se déroulant dans un pays comme ils se l'imaginaient. Des images et autres commentaires révélateurs d'un racisme inné, mais donnant au lecteur connaisseur des arguments solides pour constituer l'histoire de cette époque et la situer dans les événements de la période coloniale du Maroc, l'intitulant « l'Hallali », terme de chasse qui indique la fin de la traque. L'année 1912 a, effectivement, été marquée par plusieurs événements, notamment la décision de Lyautey, en juin, pour que Rabat devienne la capitale administrative et la résidence du Protectorat, l'intronisation, en octobre, de Moulay Youssef en tant que Sultan officiel. Cette date permet à la ville de Rabat de célébrer, en 2012, son centenaire comme capitale du Royaume.
«Cette histoire est originale par ses multiples facettes et par des événements non répertoriés, ou peu connus, révélés par la presse populaire parisienne. L'histoire fait rarement dans le sentiment, encore moins ici. C'était une période très agitée pour le Maroc. J'ai commencé cette collection historique à partir de 1891 où les parutions des deux journaux, le Petit Journal et le Petit Parisien, affichaient des ventes spectaculaires», écrit l'auteur dans le prologue pour situer l'histoire des événements abordés. Avec ses 200 illustrations et photographies, fruit de recherches intenses de Robert Chastel, l'ouvrage met en relief une période très sensible de l'histoire marocaine. Il apporte aussi des événements peu relatés dans l'histoire comme la guerre du Rif que seul l'auteur français, Weis Gerber, a évoquée, avant d'être reprise par la presse américaine à New York.
Des images coloniales et textes doivent être déchiffrés avec beaucoup de précaution pour ne pas être mal interprétés. C'est le cas des chapitres de plusieurs titres dénonçant les rapports, parfois imaginaires ou fantasmés, que les colonialistes ont rapportés à leur population française sous forme de faits divers se déroulant dans un pays comme ils se l'imaginaient. Des images et autres commentaires révélateurs d'un racisme inné, mais donnant au lecteur connaisseur des arguments solides pour constituer l'histoire de cette époque et la situer dans les événements de la période coloniale du Maroc, l'intitulant « l'Hallali », terme de chasse qui indique la fin de la traque. L'année 1912 a, effectivement, été marquée par plusieurs événements, notamment la décision de Lyautey, en juin, pour que Rabat devienne la capitale administrative et la résidence du Protectorat, l'intronisation, en octobre, de Moulay Youssef en tant que Sultan officiel. Cette date permet à la ville de Rabat de célébrer, en 2012, son centenaire comme capitale du Royaume.
