S'agit-il d'une accalmie provisoire ou durable au conseil de la ville de Rabat ? En tout cas, le débat sur la majorité et l'opposition à la mairie de la capitale semble baisser d'intensité. «Nous saluons la réaction de tous les groupes au conseil de la ville qui a démenti dans un communiqué toutes les informations qui ont circulé ces derniers jours. Pour le moment, toutes les parties se sont engagées à privilégier l'intérêt général», a affirmé Abdessalam Balaji du PJD. Pour ce dernier, il n'existe pas actuellement une majorité ou une opposition au conseil de la ville. «Tous le monde participe à la gestion de la ville. Je pense que les partis sont conscients de la nécessité d'éviter une perte de temps dans les querelles politico-politiciennes», poursuit-il.
Mais cela n'empêche que les discussions se poursuivent toujours dans les coulisses. Les deux partis alliés à savoir le parti Authenticité et Modernité ainsi que le Mouvement Populaire se sont déjà exprimés publiquement pour une révision de la composition de la majorité au sein du conseil de la ville.
Et pour l'instant, aucun responsable dans les deux partis n'a exprimé publiquement un réel changement dans cette position. La révision de l'alliance actuelle devrait tenir compte du poids des deux formations qui ont cinquante élus dans le conseil (27 pour le MP et 23 pour le PAM). Cette reconfiguration, dans le cas où elle serait concrétisée, se fera inéluctablement au détriment d'un autre parti en l'occurrence, celui de la Justice et le développement. Le PJD a été en effet, membre de l'alliance qui a porté l'usfpéiste Fathallah Oualalou à la tête de la mairie de la capitale. Le maintien de ce dernier à son poste ne fait pas le débat et toutes les composantes du conseil de la ville semble le soutenir mais c'est la composition de la majorité qui est au contraire source de polémique. L'équation est donc délicate pour le maire qui selon des sources à l'intérieur du conseil de la ville, serait toujours hésitant à prendre une décision sur ce sujet. Pourquoi alors cette hésitation qui dure déjà depuis un bout de temps? L'ancien ministre des Finances semble s'attacher à la première alliance qu'il a nouée entre autres avec le PJD au lendemain des élections communales de 2009.
Toutefois, Oualalou ne peut ignorer le rôle que peux jouer désormais le bloc PAM-MP lié au niveau nationale par une charte de bonne gouvernance avec notamment le RNI (Rassemblement National des Indépendants) et l'UC (Union Constitutionnelle). Le statu-quo ne saurait donc trop durer. Abdelkader Tatou, membre du bureau politique du Mouvement populaire et président du conseil préfectoral de Rabat le confirme. «La question a été soulevée à plusieurs reprises avec le maire de la ville mais nous n'avons pas obtenu une réponse exacte. M. Oualalou se contentait juste de nous répondre que nous devons travailler pour trouver une solution consensuelle. Je pense cependant que la situation actuelle ne doit plus durer encore trop longtemps», a-t-il expliqué. Concernant l'impact potentiel sur la bonne marche du conseil, Tatou reste serein. «Aucun blocage des travaux du conseil n'est envisageable du moins à court terme.
La prochaine session prévue vers la fin de ce mois sera consacrée à l'étude du compte administratif. Je ne pense pas qu'il y aura de grandes divergences sur ce point», ajoute t-il. Autrement, la prochaine réunion des élus de la capitale devrait se dérouler sans grands soucis. Mieux encore, le compte administratif qui sera discuté, devrait être également adopté. Néanmoins, le responsable «Haraki» nuance ses propos. «Nous projetons de nous réunir avec nos alliés au PAM avant la tenue de cette session pour prendre une position commune». Un revirement dans la situation n'est pas donc écarté.
Mais cela n'empêche que les discussions se poursuivent toujours dans les coulisses. Les deux partis alliés à savoir le parti Authenticité et Modernité ainsi que le Mouvement Populaire se sont déjà exprimés publiquement pour une révision de la composition de la majorité au sein du conseil de la ville.
Et pour l'instant, aucun responsable dans les deux partis n'a exprimé publiquement un réel changement dans cette position. La révision de l'alliance actuelle devrait tenir compte du poids des deux formations qui ont cinquante élus dans le conseil (27 pour le MP et 23 pour le PAM). Cette reconfiguration, dans le cas où elle serait concrétisée, se fera inéluctablement au détriment d'un autre parti en l'occurrence, celui de la Justice et le développement. Le PJD a été en effet, membre de l'alliance qui a porté l'usfpéiste Fathallah Oualalou à la tête de la mairie de la capitale. Le maintien de ce dernier à son poste ne fait pas le débat et toutes les composantes du conseil de la ville semble le soutenir mais c'est la composition de la majorité qui est au contraire source de polémique. L'équation est donc délicate pour le maire qui selon des sources à l'intérieur du conseil de la ville, serait toujours hésitant à prendre une décision sur ce sujet. Pourquoi alors cette hésitation qui dure déjà depuis un bout de temps? L'ancien ministre des Finances semble s'attacher à la première alliance qu'il a nouée entre autres avec le PJD au lendemain des élections communales de 2009.
Toutefois, Oualalou ne peut ignorer le rôle que peux jouer désormais le bloc PAM-MP lié au niveau nationale par une charte de bonne gouvernance avec notamment le RNI (Rassemblement National des Indépendants) et l'UC (Union Constitutionnelle). Le statu-quo ne saurait donc trop durer. Abdelkader Tatou, membre du bureau politique du Mouvement populaire et président du conseil préfectoral de Rabat le confirme. «La question a été soulevée à plusieurs reprises avec le maire de la ville mais nous n'avons pas obtenu une réponse exacte. M. Oualalou se contentait juste de nous répondre que nous devons travailler pour trouver une solution consensuelle. Je pense cependant que la situation actuelle ne doit plus durer encore trop longtemps», a-t-il expliqué. Concernant l'impact potentiel sur la bonne marche du conseil, Tatou reste serein. «Aucun blocage des travaux du conseil n'est envisageable du moins à court terme.
La prochaine session prévue vers la fin de ce mois sera consacrée à l'étude du compte administratif. Je ne pense pas qu'il y aura de grandes divergences sur ce point», ajoute t-il. Autrement, la prochaine réunion des élus de la capitale devrait se dérouler sans grands soucis. Mieux encore, le compte administratif qui sera discuté, devrait être également adopté. Néanmoins, le responsable «Haraki» nuance ses propos. «Nous projetons de nous réunir avec nos alliés au PAM avant la tenue de cette session pour prendre une position commune». Un revirement dans la situation n'est pas donc écarté.
