Connexion
Dimanche 03 juillet, 11h00, contrairement aux journées précédentes, le soleil n'est pas au rendez-vous. Ce qui n'empêche pas les gens, pour autant, d'arriver en masse à la très connue plage des Sablettes. Tous les moyens de transport sont bons : autobus et grands taxis à quatre dirhams; petits taxis à cinq dirhams "la place", et pour les plus sportifs : la marche (à zéro dirhams bien sûr) reste un moyen très prisé, et surtout moins cher. Sur la route, le chauffeur de taxi se plaint déjà du nombre de personnes qui viennent bronzer sur cette plage, alors que cela devrait lui faire plaisir puisque la recette serait plus consistante. «Les gens viennent de partout et ils ne sont pas tous fréquentables», indique-t-il. Et d'ajouter: « Il n'y a pas de sécurité. Des gens armés ou drogués sont légion. Les vols et les agressions sont fréquents…».
Arrivé sur place, de nombreuses voitures sont en train de stationner dans le parking, censé être gratuit (selon une pancarte), mais qui déborde de gardiens de voitures se précipitant vers les conducteurs pour leur "vendre" une place. Des commerçants ambulants vendent de la nourriture, de l'eau, des crèmes solaires, des friandises, des journaux…
Et juste à côté, un grand panneau annonce le "Pavillon bleu", label international décerné à la plage. Sur la même surface, on peut lire, en français et en arabe, les différentes mesures de sécurité à la baignade, le programme d'activités et de sensibilisation à l'environnement, des informations sur les espaces naturels… Malheureusement, ce panneau reste invisible à la grande foule qui continue ses pas vers la plage.
Devant l'entrée, deux énormes bacs à poubelles sont pleins à craquer. Deux jeunes gardiens assurent que le camion de ramassage d'ordures passe tous les soirs. «Le service du ramassage d'ordures passe tous les soirs. Sauf qu'hier, il n'a pas accompli son devoir», affirme l'un d'eux.
Pilier des critères du label Bleu, l'hygiène et la propreté figurent parmi les priorités dans la plage des Sablettes. C'est pour cette raison que des ateliers d'information et de sensibilisation, dédiés aux enfants, sont mis en place.
«Nous recevons chaque jour, entre 30 et 40 enfants de six à quatorze ans», indique El Hachmia Bouchiha, enseignante en Sciences de la vie et de la terre, et membre de «ESVT», Association des enseignants des sciences de la vie et de la terre au Maroc. La responsable du stand tient un livre où sont notés les noms de tous les enfants qui participent à ces activités, ainsi que les appréciations de leurs parents et des adultes qui viennent s'enquérir du programme des ateliers. «Les petits de moins de huit ans font des coloriages. Les plus âgés participent aux ateliers de recyclage. Nous leur apprenons, également, l'importance de la biodiversité et de la préservation des espèces vivantes», explique Bouchiha.
De leur côté, les enfants ne cachent pas leur satisfaction de trouver un endroit où s'amuser et se divertir. «Je suis contente de participer à ces activités. On a appris beaucoup de choses sur l'environnement et la protection des espèces marines», indique Soukaina, 11 ans.
Outre le stand de sensibilisation à l'environnement, un autre espace de jeux, gratuit, a été mis en place.
Côté sécurité, un grand nombre de maîtres-nageurs font la ronde sur place. «Cette année, nous sommes nombreux et bien équipés pour répondre à la demande des baigneurs», assure Soulaymani, responsable des sauveteurs à la plage des Sablettes. Et d'ajouter: «Nous comptons trente maitres-nageurs, et nous disposons de zodiacs, d'un jet-ski, de palmes… nous restons très vigilants parce que le courant est très fort sur cette plage. Par contre, notre plus grand problème cette année, sont les méduses».
En effet, les méduses s'attaquent souvent aux baigneurs, au moins un cas par jour, selon les infirmières du Croissant Rouge, établi sur place. « Les autres accidents restent très rares et pas dangereux. Le matériel dont nous disposons à l'infirmerie, est largement suffisant pour les premiers secours», soulignent-elles.
Le problème reste cependant la sécurité des estivants. Pourtant, ce n'est pas le dispositif qui manque. Les agents de la police sont bel et bien présents et en grand nombre (quatre cavaliers, au moins six agents de différents grades, sans oublier les estafettes qui font la ronde à l'entrée de la plage). «Notre objectif est de réprimer toute agression de tout genre : détention de drogue, consommation de «chicha», vols, débauche…», affirme un agent de la police. Et d'ajouter: «Il faut signaler que tout genre d'agressions est fréquent sur cette plage».
Si en général, les infrastructures et le dispositif sanitaire et sécuritaire sont présents aux Sablettes, d'autres critères manquent pour faire de cette plage une destination très appréciée. "D'une manière générale, la plage des Sablettes respecte les critères du «Pavillon Bleu», mais certaines habitudes restent à revoir", souligne un estivant. Et d'expliquer: "Malgré tout le dispositif mis en place pour garder la plage propre et assurer la sécurité des estivants, certains ne daignent pas se lever pour mettre leurs déchets dans les poubelles, pourtant pas très éloignées. Aussi, et nonobstant la présence des agents de la police, les joueurs de foot-ball s'obstinent à jouer, négligeant complètement la sécurité des baigneurs y compris celle des enfants".
Ce label est géré à l'échelle internationale par la Fondation de l'éducation à l'environnement (FEE), réseau d'ONG de 60 pays, qui œuvre à promouvoir et à exécuter des programmes de sensibilisation et d'éducation à l'environnement.
Arrivé sur place, de nombreuses voitures sont en train de stationner dans le parking, censé être gratuit (selon une pancarte), mais qui déborde de gardiens de voitures se précipitant vers les conducteurs pour leur "vendre" une place. Des commerçants ambulants vendent de la nourriture, de l'eau, des crèmes solaires, des friandises, des journaux…
Et juste à côté, un grand panneau annonce le "Pavillon bleu", label international décerné à la plage. Sur la même surface, on peut lire, en français et en arabe, les différentes mesures de sécurité à la baignade, le programme d'activités et de sensibilisation à l'environnement, des informations sur les espaces naturels… Malheureusement, ce panneau reste invisible à la grande foule qui continue ses pas vers la plage.
Devant l'entrée, deux énormes bacs à poubelles sont pleins à craquer. Deux jeunes gardiens assurent que le camion de ramassage d'ordures passe tous les soirs. «Le service du ramassage d'ordures passe tous les soirs. Sauf qu'hier, il n'a pas accompli son devoir», affirme l'un d'eux.
Pilier des critères du label Bleu, l'hygiène et la propreté figurent parmi les priorités dans la plage des Sablettes. C'est pour cette raison que des ateliers d'information et de sensibilisation, dédiés aux enfants, sont mis en place.
«Nous recevons chaque jour, entre 30 et 40 enfants de six à quatorze ans», indique El Hachmia Bouchiha, enseignante en Sciences de la vie et de la terre, et membre de «ESVT», Association des enseignants des sciences de la vie et de la terre au Maroc. La responsable du stand tient un livre où sont notés les noms de tous les enfants qui participent à ces activités, ainsi que les appréciations de leurs parents et des adultes qui viennent s'enquérir du programme des ateliers. «Les petits de moins de huit ans font des coloriages. Les plus âgés participent aux ateliers de recyclage. Nous leur apprenons, également, l'importance de la biodiversité et de la préservation des espèces vivantes», explique Bouchiha.
De leur côté, les enfants ne cachent pas leur satisfaction de trouver un endroit où s'amuser et se divertir. «Je suis contente de participer à ces activités. On a appris beaucoup de choses sur l'environnement et la protection des espèces marines», indique Soukaina, 11 ans.
Outre le stand de sensibilisation à l'environnement, un autre espace de jeux, gratuit, a été mis en place.
Côté sécurité, un grand nombre de maîtres-nageurs font la ronde sur place. «Cette année, nous sommes nombreux et bien équipés pour répondre à la demande des baigneurs», assure Soulaymani, responsable des sauveteurs à la plage des Sablettes. Et d'ajouter: «Nous comptons trente maitres-nageurs, et nous disposons de zodiacs, d'un jet-ski, de palmes… nous restons très vigilants parce que le courant est très fort sur cette plage. Par contre, notre plus grand problème cette année, sont les méduses».
En effet, les méduses s'attaquent souvent aux baigneurs, au moins un cas par jour, selon les infirmières du Croissant Rouge, établi sur place. « Les autres accidents restent très rares et pas dangereux. Le matériel dont nous disposons à l'infirmerie, est largement suffisant pour les premiers secours», soulignent-elles.
Le problème reste cependant la sécurité des estivants. Pourtant, ce n'est pas le dispositif qui manque. Les agents de la police sont bel et bien présents et en grand nombre (quatre cavaliers, au moins six agents de différents grades, sans oublier les estafettes qui font la ronde à l'entrée de la plage). «Notre objectif est de réprimer toute agression de tout genre : détention de drogue, consommation de «chicha», vols, débauche…», affirme un agent de la police. Et d'ajouter: «Il faut signaler que tout genre d'agressions est fréquent sur cette plage».
Si en général, les infrastructures et le dispositif sanitaire et sécuritaire sont présents aux Sablettes, d'autres critères manquent pour faire de cette plage une destination très appréciée. "D'une manière générale, la plage des Sablettes respecte les critères du «Pavillon Bleu», mais certaines habitudes restent à revoir", souligne un estivant. Et d'expliquer: "Malgré tout le dispositif mis en place pour garder la plage propre et assurer la sécurité des estivants, certains ne daignent pas se lever pour mettre leurs déchets dans les poubelles, pourtant pas très éloignées. Aussi, et nonobstant la présence des agents de la police, les joueurs de foot-ball s'obstinent à jouer, négligeant complètement la sécurité des baigneurs y compris celle des enfants".
Un label international
L'octroi du label «Pavillon Bleu» est tributaire du respect d'un nombre de critères classés en 4 familles, à savoir l'information, la sensibilisation et l'éducation à l'environnement, la qualité des eaux de baignade, l'hygiène et la sécurité ainsi que l'aménagement et la gestion. La conformité par rapport à ces critères est vérifiée pendant la saison estivale par les membres d'un comité national animé par la Fondation Mohammed VI pour la Protection de l'Environnement. Le programme «Pavillon Bleu» a été délocalisé au Maroc en 2005 conformément aux orientations de S.A.R. la Princesse Lalla Hasnaa, qui a mobilisé autour de ce projet des partenaires publics et privés ainsi que des acteurs de la société civile, en vue de hisser le niveau des plages propres aux standards internationaux permettant ainsi de contribuer au développement du tourisme balnéaire du Royaume.Ce label est géré à l'échelle internationale par la Fondation de l'éducation à l'environnement (FEE), réseau d'ONG de 60 pays, qui œuvre à promouvoir et à exécuter des programmes de sensibilisation et d'éducation à l'environnement.
