Si l'encens est connu pour camoufler les mauvaises ondes, « L'encensoir » est là pour pointer du doigt les tares de la métropole et répandre les mauvaises odeurs de la ville. Dans son premier roman, Omar Berrada trace un portrait noir de la pauvreté casablancaise à travers l'histoire de personnages fictifs dont la vie est misérable. Ahmed vit dans la misère la plus totale avec une femme aigrie à ses côtés et des enfants à charge.
Coursier et cireur de chaussures, il n'arrive pas à arrondir les fins de mois et à sortir du cercle vicieux de la pauvreté mais trouve le moyen de s'embarquer dans une histoire d'amour avec Zouou, une prostituée.
Pauvreté, prostitution, travail précaire, mendicité, situation de la femme mais également drogues, telle est le quotidien de Casa Negra. Un des personnages principaux, Moh, est un jeune inactif qui trouve refuge dans n'importe quel type de drogues pour pouvoir oublier cette vie difficile et rêver à une vie meilleure.
Le quotidien de toute cette jeunesse pauvre qui inspire tout ce qu'elle trouve pour aspirer à mieux...
Des personnages forts et criants de vérité, à l'image d'une grande partie de la population pauvre de la ville blanche, dirigés par un style direct et efficace. «Le réel marocain de Casablanca est là, sous sa plume, tissé de ses puanteurs et de sa gloire. Ce réel, beaucoup le respirent en se bouchant le nez», souligne dans la préface du livre, l'écrivain Jean-Pierre Millecam, un grand spécialiste de l'Algérie et du Maroc, qui a vécu pendant de nombreuses années à Casablanca. La ville blanche est au cœur de l'ouvrage et certainement le personnage principal du livre.
Livre que Omar Berrada a sorti à l'occasion du Salon international de l'édition et du livre de Casablanca et compte le présenter le 7 septembre à la Villa des Arts.
Une occasion pour découvrir un roman d'un Omar Berrada qui ne lésine pas sur les mots et n'hésite pas à pousser ses personnages dans le côté obscure de la littérature : «Regarde ce qu'elle t'offre maintenant ta ville, elle bouffe ton fric et ton sang et te rejette, sucé comme les tripes du mouton de l'Aïd».
Coursier et cireur de chaussures, il n'arrive pas à arrondir les fins de mois et à sortir du cercle vicieux de la pauvreté mais trouve le moyen de s'embarquer dans une histoire d'amour avec Zouou, une prostituée.
Pauvreté, prostitution, travail précaire, mendicité, situation de la femme mais également drogues, telle est le quotidien de Casa Negra. Un des personnages principaux, Moh, est un jeune inactif qui trouve refuge dans n'importe quel type de drogues pour pouvoir oublier cette vie difficile et rêver à une vie meilleure.
Le quotidien de toute cette jeunesse pauvre qui inspire tout ce qu'elle trouve pour aspirer à mieux...
Des personnages forts et criants de vérité, à l'image d'une grande partie de la population pauvre de la ville blanche, dirigés par un style direct et efficace. «Le réel marocain de Casablanca est là, sous sa plume, tissé de ses puanteurs et de sa gloire. Ce réel, beaucoup le respirent en se bouchant le nez», souligne dans la préface du livre, l'écrivain Jean-Pierre Millecam, un grand spécialiste de l'Algérie et du Maroc, qui a vécu pendant de nombreuses années à Casablanca. La ville blanche est au cœur de l'ouvrage et certainement le personnage principal du livre.
Livre que Omar Berrada a sorti à l'occasion du Salon international de l'édition et du livre de Casablanca et compte le présenter le 7 septembre à la Villa des Arts.
Une occasion pour découvrir un roman d'un Omar Berrada qui ne lésine pas sur les mots et n'hésite pas à pousser ses personnages dans le côté obscure de la littérature : «Regarde ce qu'elle t'offre maintenant ta ville, elle bouffe ton fric et ton sang et te rejette, sucé comme les tripes du mouton de l'Aïd».
