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La présence marocaine dans ce salon vise à séduire les investisseurs étrangers pour venir s'implanter au Maroc.
Il faut dire que le pavillon Maroc a été pris d'assaut dès l'ouverture du salon. De ce fait, la délégation marocaine composée de hauts responsables du ministère de l'Energie, des Mines, de l'Eau et de l'Environnement, et d'acteurs institutionnels opérant dans le domaine des énergies renouvelables dont l'Office national de l'électricité (ONE), l'Agence de développement des énergies renouvelables et de l'efficacité énergétique (ADEREE), la Société d'investissement énergétique (SIE) et Morrocan Agency for Solar Energy (MASEN) a été sur tous les fronts. Tour à tour, tous les organismes ont présenté leurs projets.
L'offre a été élaborée sur la base de la stratégie énergétique nationale et en concertation avec le ministère chargé de l'Industrie.
Elle a pour objectif d'accélérer le développement d'un tissu industriel national en mesure d'accompagner le programme marocain de développement des énergies renouvelables et de garantir la compétitivité requise à l'export. Cette offre ciblera 3 domaines :
• L'éolien : fabrication des composants des éoliennes : pales, tours…
• Le solaire : fabrication des composants du solaire PV (couches, cellules, panneaux…) et du solaire thermique (miroirs plats, systèmes de contrôle, condensateurs…)
• L'efficacité énergétique : fabrication des LBC, LED et chauffe-eau solaires.
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Questions à : ABDELLAH GRIECH, Directeur hydraulique et energies renouvelables a l'one.
Avant de répondre à votre question, je tiens à préciser que le programme éolien est piloté par l'ONE avec la participation de la Société d'investissement énergétique et le Fonds Hassan II. Nous allons tous lancer des appels d'offres pour amener un partenaire stratégique qui va développer le projet éolien des quatre sites retenus qui sont Tanger 2, Koudia 2, Laayoune et Boujdour. Ces quatre sites feront l'objet d'un seul appel d'offres. Il faut signaler que nous avons déjà émis l'appel à qualification pour le site de Taza de 150 mégawatts et qu'on a reçu 25 soumissionnaires des quatre coins du monde : Chinois, Japonais, Européens, Américains, etc. Le nom du consortium, retenu pour le développement du site de Taza, sera annoncé fin février ou début mars. L'investissement prévu pour les cinq sites est estimé à 1,5 milliard d'euros. Celui de Taza nécessitera à lui seul 220 millions d'euros.
C'est un projet qui est déjà ficelé, même si les contrats ne sont pas encore signés. On a aussi Nareva qui va développer avec l'ONA, la centrale de Safi, et l'UPC qui créera une autre à Tanger d'une capacité de 120 MW.
• Pourquoi un seul appel d'offres pour les quatre et non un appel d'offre pour chaque site ?
Pour la seule raison qu'on va imposer une intégration industrielle à l'industriel qui va venir pour produire de l'énergie et fabriquer les composants des éoliennes au Maroc.
Est-ce que vous avez déjà fixé le taux des intrants des éoliennes qui doivent être fabriquées au Maroc ?
Non. C'est en cours d'examen avec un bureau d'étude international.
• En vertu de la loi 13-09, le privé peut produire de l'énergie au Maroc.
Sur les 2000 MW prévus, combien le privé pourra-t-il produire ?
Effectivement, la loi 13-09 permet au secteur privé de produire de l'énergie. Il devrait produire 750 MW. C'est un projet déjà ficelé, il manque juste la signature des conventions. La preuve en est que Nareva, en association avec la CDG, développera le site de Safi et UPC celui de Tanger.
• Est-ce que l'énergie produite par le privé sera par la suite vendue à l'ONE ou directement aux clients ?
Directement aux clients. Ils utiliseront seulement notre réseau pour la transporter.
Un arrêté ministériel fixera les frais de transports, mais ce sera autour de 8 centimes le KW.
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Questions à : MOHAMMED TAOUFK ADYEL, conseiller de la ministre de l'Energie, des Mines, de l'Eau et de l'Environnement, chargé des études économiques et juridiques.
Le Maroc a lancé des chantiers majeurs en matière d'efficacité énergétiques et en matière des énergies renouvelables.
De manière générale, nous avons une stratégie claire et ambitieuse. L'intérêt du Maroc est donc d'avoir des contacts avec toutes les entreprises concernées par ce secteur pour qu'elles viennent au Maroc participer à ces chantiers que nous avons lancés. Mme la ministre a déjà été dans plusieurs pays pour présenter cette stratégie.
La présence du Maroc dans ce Salon est tout à fait opportune parce qu'il y a des échanges et des partenariats potentiellement prometteurs.
On est donc là pour présenter nos projets éolien et solaire, mais également l'offre marocaine pour inciter les industriels à venir s'implanter au Maroc, non seulement pour produire de l'énergie éolienne, mais aussi pour produire des équipements de cette industrie propre, en partenariat, nous l'espérons, avec des entreprises marocaines.
Nous allons mettre en place une série de mesures incitatives pour les attirer.
• Quelles sont les incitations mises en place pour séduire les investisseurs dans l'énergie propre et les encourager à venir s'implanter au Maroc ?
De nombreux avantages seront octroyés aux industriels qui viendront investir dans le secteur des énergies renouvelables au Maroc, notamment des avantages liés au statut de zone franche accordés pour les industries ENR orientées, ou encore des avantages à l'export avec la possibilité de réaliser sur le marché local jusqu'à 30% du chiffre d'affaires. D'autres incitations seront mises en place. Elles seront présentées ultérieurement dans le cadre de notre plan énergétique et seront destinées aux entreprises qui vont s'implanter au Maroc pour produire des équipements.
• Pouvez-vous nous en dire plus sur cette nouvelle batterie de mesures incitatives ?
Ce sera une offre sur l'ensemble du territoire national. Mais l'offre sera plus grande pour les industriels qui veulent s'implanter à Oujda.
Il faut dire que le pavillon Maroc a été pris d'assaut dès l'ouverture du salon. De ce fait, la délégation marocaine composée de hauts responsables du ministère de l'Energie, des Mines, de l'Eau et de l'Environnement, et d'acteurs institutionnels opérant dans le domaine des énergies renouvelables dont l'Office national de l'électricité (ONE), l'Agence de développement des énergies renouvelables et de l'efficacité énergétique (ADEREE), la Société d'investissement énergétique (SIE) et Morrocan Agency for Solar Energy (MASEN) a été sur tous les fronts. Tour à tour, tous les organismes ont présenté leurs projets.
L'offre a été élaborée sur la base de la stratégie énergétique nationale et en concertation avec le ministère chargé de l'Industrie.
Elle a pour objectif d'accélérer le développement d'un tissu industriel national en mesure d'accompagner le programme marocain de développement des énergies renouvelables et de garantir la compétitivité requise à l'export. Cette offre ciblera 3 domaines :
• L'éolien : fabrication des composants des éoliennes : pales, tours…
• Le solaire : fabrication des composants du solaire PV (couches, cellules, panneaux…) et du solaire thermique (miroirs plats, systèmes de contrôle, condensateurs…)
• L'efficacité énergétique : fabrication des LBC, LED et chauffe-eau solaires.
Questions à : ABDELLAH GRIECH, Directeur hydraulique et energies renouvelables a l'one.
«1,5 milliard d'euros pour développer les cinq sites éoliens»
• Est-ce que vous avez fixé une date pour lancer l'appel d'offres pour la qualification des sites éoliens, puisque celui de Taza a été déjà lancé ?Avant de répondre à votre question, je tiens à préciser que le programme éolien est piloté par l'ONE avec la participation de la Société d'investissement énergétique et le Fonds Hassan II. Nous allons tous lancer des appels d'offres pour amener un partenaire stratégique qui va développer le projet éolien des quatre sites retenus qui sont Tanger 2, Koudia 2, Laayoune et Boujdour. Ces quatre sites feront l'objet d'un seul appel d'offres. Il faut signaler que nous avons déjà émis l'appel à qualification pour le site de Taza de 150 mégawatts et qu'on a reçu 25 soumissionnaires des quatre coins du monde : Chinois, Japonais, Européens, Américains, etc. Le nom du consortium, retenu pour le développement du site de Taza, sera annoncé fin février ou début mars. L'investissement prévu pour les cinq sites est estimé à 1,5 milliard d'euros. Celui de Taza nécessitera à lui seul 220 millions d'euros.
C'est un projet qui est déjà ficelé, même si les contrats ne sont pas encore signés. On a aussi Nareva qui va développer avec l'ONA, la centrale de Safi, et l'UPC qui créera une autre à Tanger d'une capacité de 120 MW.
• Pourquoi un seul appel d'offres pour les quatre et non un appel d'offre pour chaque site ?
Pour la seule raison qu'on va imposer une intégration industrielle à l'industriel qui va venir pour produire de l'énergie et fabriquer les composants des éoliennes au Maroc.
Est-ce que vous avez déjà fixé le taux des intrants des éoliennes qui doivent être fabriquées au Maroc ?
Non. C'est en cours d'examen avec un bureau d'étude international.
• En vertu de la loi 13-09, le privé peut produire de l'énergie au Maroc.
Sur les 2000 MW prévus, combien le privé pourra-t-il produire ?
Effectivement, la loi 13-09 permet au secteur privé de produire de l'énergie. Il devrait produire 750 MW. C'est un projet déjà ficelé, il manque juste la signature des conventions. La preuve en est que Nareva, en association avec la CDG, développera le site de Safi et UPC celui de Tanger.
• Est-ce que l'énergie produite par le privé sera par la suite vendue à l'ONE ou directement aux clients ?
Directement aux clients. Ils utiliseront seulement notre réseau pour la transporter.
Un arrêté ministériel fixera les frais de transports, mais ce sera autour de 8 centimes le KW.
Questions à : MOHAMMED TAOUFK ADYEL, conseiller de la ministre de l'Energie, des Mines, de l'Eau et de l'Environnement, chargé des études économiques et juridiques.
«De nouvelles mesures incitatives seront mises en place»
• Quel est l'objectif de la participation du Maroc à ce Salon ?Le Maroc a lancé des chantiers majeurs en matière d'efficacité énergétiques et en matière des énergies renouvelables.
De manière générale, nous avons une stratégie claire et ambitieuse. L'intérêt du Maroc est donc d'avoir des contacts avec toutes les entreprises concernées par ce secteur pour qu'elles viennent au Maroc participer à ces chantiers que nous avons lancés. Mme la ministre a déjà été dans plusieurs pays pour présenter cette stratégie.
La présence du Maroc dans ce Salon est tout à fait opportune parce qu'il y a des échanges et des partenariats potentiellement prometteurs.
On est donc là pour présenter nos projets éolien et solaire, mais également l'offre marocaine pour inciter les industriels à venir s'implanter au Maroc, non seulement pour produire de l'énergie éolienne, mais aussi pour produire des équipements de cette industrie propre, en partenariat, nous l'espérons, avec des entreprises marocaines.
Nous allons mettre en place une série de mesures incitatives pour les attirer.
• Quelles sont les incitations mises en place pour séduire les investisseurs dans l'énergie propre et les encourager à venir s'implanter au Maroc ?
De nombreux avantages seront octroyés aux industriels qui viendront investir dans le secteur des énergies renouvelables au Maroc, notamment des avantages liés au statut de zone franche accordés pour les industries ENR orientées, ou encore des avantages à l'export avec la possibilité de réaliser sur le marché local jusqu'à 30% du chiffre d'affaires. D'autres incitations seront mises en place. Elles seront présentées ultérieurement dans le cadre de notre plan énergétique et seront destinées aux entreprises qui vont s'implanter au Maroc pour produire des équipements.
• Pouvez-vous nous en dire plus sur cette nouvelle batterie de mesures incitatives ?
Ce sera une offre sur l'ensemble du territoire national. Mais l'offre sera plus grande pour les industriels qui veulent s'implanter à Oujda.
