A quoi sert un brevet d'invention ? Auprès de qui on peut le déposer et quelle est la procédure à suivre ? Comment cultiver l'esprit d'invention chez les professeurs et les élèves ? C'est un exemple des questions auxquelles cherche à sensibiliser une journée d'étude sur la culture de l'invention en milieu scolaire. Organisée mercredi 23 février à Rabat, cette manifestation a constitué un espace de rencontre et d'échange entre plusieurs intervenants dans les domaines de l'enseignement et de l'invention : l'Académie régionale d'Education et de Formation de Rabat-Salé-Zemmour-Zaërs, l'Office marocain de la propriété industrielle et commerciale (OMPIC), l'Association marocaine de la recherche et de l'invention (AMRI), ainsi que des professeurs intéressés par le thème de la rencontre. Une présentation a été faite à cette occasion sur les brevets d'invention au Maroc. « L'objectif de cette journée d'étude est de démystifier la technologie et de raviver la flamme de la créativité chez les élèves à un âge précoce, afin qu'ils puissent devenir des producteurs de la technologie et non pas de simples consommateurs », explique Adil El Maliki, directeur général de l'OMPIC.
Pour atteindre ces objectifs, l'Académie et ses partenaires disposent de plusieurs cordes à leur arc. « En vertu d'une convention de partenariat signée avec l'AREF, nous allons organiser dans un premier temps une rencontre de travail au profit des enseignants de physique-chimie.
C'est eux qui vont assurer l'interface entre nous et les élèves et vont transmettre à ces derniers la culture d'invention. On prévoit également l'organisation d'ateliers au profit des clubs scientifiques de la région pour la production de bandes dessinées et de documents expliquant aux élèves les techniques d'invention », poursuit M. El Maliki. A l'heure actuelle, la région compte seulement quatre clubs scientifiques. 10 autres verront le jour en 2011 selon Tijania Fertat, directrice de l'AREF. « L'intérêt de ces clubs est de fournir des espaces de pratique et d'expérimentation scientifique. C'est seulement à travers la pratique que les élèves pourront se libérer de leurs fausses idées et assimiler les concepts scientifiques », estime la directrice.
La création des clubs scientifiques entre, en effet, dans le cadre des engagements pris par l'AREF pour la mise en œuvre de la convention-cadre qui la lie à l'OMPIC et à l'AMRI.
Signée en avril 2010, cette convention engage l'OMPIC à organiser des rencontres de sensibilisation sur le rôle des brevets d'invention profitant aux enseignants des collèges et lycées, à préparer des guides sur les propriétés industrielles dédiés aux élèves, ainsi que des affiches et dépliants destinés aux établissements scolaires. Il s'agit également d'animer des ateliers et d'organiser des concours pour primer les inventions des élèves.
De même, l'AMRI apportera son savoir-faire dans les domaines de la recherche et de l'invention, en organisant des activités de sensibilisation et des concours d'invention et en procédant par la suite à l'évaluation d'impact de l'ensemble de ces initiatives.
Ces contributions viendront s'ajouter aux actions développées par l'Académie pour la promotion d'activités scientifiques. Il y a lieu de citer le concours national en sciences et technologies mettant chaque année en compétition les élèves scientifiques méritants, les rencontres entre élèves et chercheurs universitaires baptisées « Universitaires à l'Académie », et les nombreuses expositions scientifiques qui se tiennent annuellement dans les collèges et lycées de la région.
Pour atteindre ces objectifs, l'Académie et ses partenaires disposent de plusieurs cordes à leur arc. « En vertu d'une convention de partenariat signée avec l'AREF, nous allons organiser dans un premier temps une rencontre de travail au profit des enseignants de physique-chimie.
C'est eux qui vont assurer l'interface entre nous et les élèves et vont transmettre à ces derniers la culture d'invention. On prévoit également l'organisation d'ateliers au profit des clubs scientifiques de la région pour la production de bandes dessinées et de documents expliquant aux élèves les techniques d'invention », poursuit M. El Maliki. A l'heure actuelle, la région compte seulement quatre clubs scientifiques. 10 autres verront le jour en 2011 selon Tijania Fertat, directrice de l'AREF. « L'intérêt de ces clubs est de fournir des espaces de pratique et d'expérimentation scientifique. C'est seulement à travers la pratique que les élèves pourront se libérer de leurs fausses idées et assimiler les concepts scientifiques », estime la directrice.
La création des clubs scientifiques entre, en effet, dans le cadre des engagements pris par l'AREF pour la mise en œuvre de la convention-cadre qui la lie à l'OMPIC et à l'AMRI.
Signée en avril 2010, cette convention engage l'OMPIC à organiser des rencontres de sensibilisation sur le rôle des brevets d'invention profitant aux enseignants des collèges et lycées, à préparer des guides sur les propriétés industrielles dédiés aux élèves, ainsi que des affiches et dépliants destinés aux établissements scolaires. Il s'agit également d'animer des ateliers et d'organiser des concours pour primer les inventions des élèves.
De même, l'AMRI apportera son savoir-faire dans les domaines de la recherche et de l'invention, en organisant des activités de sensibilisation et des concours d'invention et en procédant par la suite à l'évaluation d'impact de l'ensemble de ces initiatives.
Ces contributions viendront s'ajouter aux actions développées par l'Académie pour la promotion d'activités scientifiques. Il y a lieu de citer le concours national en sciences et technologies mettant chaque année en compétition les élèves scientifiques méritants, les rencontres entre élèves et chercheurs universitaires baptisées « Universitaires à l'Académie », et les nombreuses expositions scientifiques qui se tiennent annuellement dans les collèges et lycées de la région.
