Après deux premiers sit-in organisés les 24 mars et 12 mai dernier, à Rabat, les infirmiers, toujours insatisfaits de leur situation, se montrent résistants et refusent de baisser les bras. En cette matinée pluvieuse du jeudi 3 novembre, le Comité national de coordination des infirmiers et des étudiants des Instituts de formation aux carrières de santé a organisé une troisième manifestation placée sous le thème «Jeudi noir des infirmiers».
Les infirmiers se sont donc donnés rendez-vous devant le ministère de la Santé pour protester contre leur situation actuelle. A travers ce sit-in, ils ont affiché une longue liste de revendications, à savoir l'équivalence du diplôme d'infirmier à la licence et leur intégration à l'échelle de rémunération 10. L'équivalence est également réclamée entre le diplôme du deuxième cycle remis par les établissements de formation des infirmiers et le Master, ce qui doit donner droit aux diplômés au recrutement à pas moins que l'échelle 11.
En gros, les manifestants se sont tous mis d'accord sur la nécessité pour que la formation des infirmiers soit basée sur le système LMD (Licence-Master-Doctorat) et que le système de promotion et des examens, ainsi que les indemnisations soient révisés, sans oublier la nécessité de l'intégration de tous les diplômés de la promotion 2011, compte tenu des besoins du secteur. En outre, dans le cadre professionnel, les infirmiers demandent l'amendement de la loi régissant le métier d'infirmier, et ce par la création d'une référence des tâches et des compétences. «Les lois et les textes en vigueur sont dépassés et ne répondent pas aux attentes des infirmiers. Ils ne suivent même pas l'évolution de la formation des infirmiers au Maroc, sachant qu'aujourd'hui les infirmiers effectuent certains actes qui sont normalement réservés aux médecins. Parmi ces lois, on trouve le statut, le REC «Référentiel des Emplois et des Compétences», le code déontologique de la profession… Il est urgent que cela change», souligne Hamza Ibrahimi, porte-parole des infirmiers manifestants.
Les blouses blanches réclament également de revoir à la hausse les indemnités versées aux professionnels, de les répartir égalitairement entre infirmiers et médecins et de les entourer de toutes les garanties de transparence. «Si on prend l'exemple de la prime de risque, les médecins perçoivent une somme minimum de 2.800 DH/mois alors que pour les infirmiers, cette somme n'est que de 1.000 DH, même si les deux catégories du personnel sont exposées aux mêmes risques et plus de 80% des actes et des soins sont effectués par des infirmiers. Il faut qu'il y ait une certaine justice», fustige le porte-parole des manifestants.
Par ailleurs, les infirmiers insistent sur l'activation de la Fondation Hassan II des œuvres sociales de la santé et l'augmentation de son budget, le recrutement sans concours au sein du ministère de la Santé des nouveaux diplômés. Cependant, ils restent contre le projet de privatisation de la profession qui, selon eux, portera atteinte aux intérêts des malades en premier lieu.
Les infirmiers se sont donc donnés rendez-vous devant le ministère de la Santé pour protester contre leur situation actuelle. A travers ce sit-in, ils ont affiché une longue liste de revendications, à savoir l'équivalence du diplôme d'infirmier à la licence et leur intégration à l'échelle de rémunération 10. L'équivalence est également réclamée entre le diplôme du deuxième cycle remis par les établissements de formation des infirmiers et le Master, ce qui doit donner droit aux diplômés au recrutement à pas moins que l'échelle 11.
En gros, les manifestants se sont tous mis d'accord sur la nécessité pour que la formation des infirmiers soit basée sur le système LMD (Licence-Master-Doctorat) et que le système de promotion et des examens, ainsi que les indemnisations soient révisés, sans oublier la nécessité de l'intégration de tous les diplômés de la promotion 2011, compte tenu des besoins du secteur. En outre, dans le cadre professionnel, les infirmiers demandent l'amendement de la loi régissant le métier d'infirmier, et ce par la création d'une référence des tâches et des compétences. «Les lois et les textes en vigueur sont dépassés et ne répondent pas aux attentes des infirmiers. Ils ne suivent même pas l'évolution de la formation des infirmiers au Maroc, sachant qu'aujourd'hui les infirmiers effectuent certains actes qui sont normalement réservés aux médecins. Parmi ces lois, on trouve le statut, le REC «Référentiel des Emplois et des Compétences», le code déontologique de la profession… Il est urgent que cela change», souligne Hamza Ibrahimi, porte-parole des infirmiers manifestants.
Les blouses blanches réclament également de revoir à la hausse les indemnités versées aux professionnels, de les répartir égalitairement entre infirmiers et médecins et de les entourer de toutes les garanties de transparence. «Si on prend l'exemple de la prime de risque, les médecins perçoivent une somme minimum de 2.800 DH/mois alors que pour les infirmiers, cette somme n'est que de 1.000 DH, même si les deux catégories du personnel sont exposées aux mêmes risques et plus de 80% des actes et des soins sont effectués par des infirmiers. Il faut qu'il y ait une certaine justice», fustige le porte-parole des manifestants.
Par ailleurs, les infirmiers insistent sur l'activation de la Fondation Hassan II des œuvres sociales de la santé et l'augmentation de son budget, le recrutement sans concours au sein du ministère de la Santé des nouveaux diplômés. Cependant, ils restent contre le projet de privatisation de la profession qui, selon eux, portera atteinte aux intérêts des malades en premier lieu.
