Mois de spiritualité et de recueillement par excellence, Ramadan est le moment propice pour la méditation et la réflexion. Forte de cette conviction, la Fondation ONA a décidé de donner la part belle, dans sa programmation, à une doctrine de l'islam qui cultive l'amour de Dieu et des hommes. Le soufisme, mysticisme de l'islam, sera décliné sous ses différents prismes pour offrir l'occasion aux âmes assoiffées de spiritualité de puiser dans ses ressources.
Aussi la Villa des Arts de Casablanca abritera-t-elle deux conférences qui porteront sur cette thématique qui a fait couler beaucoup d'encre depuis de longues années mais qui reste toujours d'actualité. En maître de conférences, l'écrivain marocain, Ben Rochd Er Rachid, rencontrera son public, le mercredi 10 août, à 22 h, pour une première conférence qui aura pour thème « Le Soufisme à l'heure de la Mondialisation. Il fera siennes les interrogations qui nous taraudent tous et qui concernent l'actualité de cette doctrine et sa validité dans les temps modernes. Le soufisme a -t-il des réponses aux grandes questions et aux défis de notre époque (dans les domaines politique, économique, psychologique et social)? Offre-t-il des remèdes spirituels pratiques pour le mal de vivre de l'homme moderne ? Peut-il contribuer à la cohésion sociale dans un monde de plus en plus éclaté ?
La réponse, résolument positive, est que le soufisme est une voie qui mène tout droit vers la plénitude, aujourd'hui, encore plus qu'hier.
«En Afrique, et particulièrement au Maghreb, le soufisme qui s'est implanté n'est pas un soufisme philosophique, romantique ou métaphysique, ce n'est pas non plus une sorte de contemplation mystique, c'est plutôt une discipline pratique. Cette pratique est basée sur l'expérience individuelle vécue», avait déclaré l'écrivain lors d'une précédente intervention. Selon lui, le soufi est le fils de son temps et de son espace. Il ne s'enferme pas dans les carcans d'une doctrine par trop étroite mais s'adapte, en toute souplesse, avec les nouveautés et les spécificités de chaque époque. Raison pour laquelle le soufisme, avec toute sa charge spirituelle, peut être érigé en alternative à la mondialisation et la suprématie de l'individualisme.
La deuxième conférence, qui aura lieu mercredi 17 août à 22h, portera, quant à elle, sur le thème : «Le Coran, lecture soufie contemporaine». Le conférencier se penchera sur l'étude de plusieurs notions qui ne sont pas très claires dans les esprits de tous. Les nuances entre «Ta'awil» et le «Tafsil» seront ainsi bien définies. La première notion renvoie à la lecture qui revient au « sens premier» (awal) du Coran et qui cherche l'Essentialité et l'instantanéité du Message divin. Elle interpelle nos cœurs et nos âmes, alors que le «Tafsil»(le développement), qui est «l'habillage» formel de ce message, s'adresse à notre raison et notre mémoire collective.
Après tout, le soufisme n'est-il pas essentiellement amour ? Ce sentiment même qui est à la base de toutes les expressions artistiques qu'il est donné à l'humanité de produire. Le placer au centre d'un événement de cette envergure revient à inviter les gens à suivre la voie de la plénitude et de l'accomplissement. Et l'auteur de renchérir : «Ces deux aspects conjugués du texte coranique nous permettent de retrouver notre conscience naturelle et originelle malmenée actuellement par un monde moderne en perpétuel changement ».
En 1990, il quitte le domaine industriel et, après une longue retraite, il se lance dans l'écriture. À partir de 1999, date de l'apparition de son premier livre, il crée sa propre édition ‘Dechra' et se consacre à l'écriture et à l'édition. À son actif, plus de vingt livres répartis ainsi : une autobiographie, un roman, plusieurs nouvelles et plusieurs essais. Ben Rochd est un écrivain marocain contemporain, auteur de plusieurs livres, la plupart en langue française, qui traitent des thèmes en rapport avec la spiritualité, le soufisme, le Coran et les interactions à notre époque, entre l'islam et la modernité. (Source : Wikipedia).
Aussi la Villa des Arts de Casablanca abritera-t-elle deux conférences qui porteront sur cette thématique qui a fait couler beaucoup d'encre depuis de longues années mais qui reste toujours d'actualité. En maître de conférences, l'écrivain marocain, Ben Rochd Er Rachid, rencontrera son public, le mercredi 10 août, à 22 h, pour une première conférence qui aura pour thème « Le Soufisme à l'heure de la Mondialisation. Il fera siennes les interrogations qui nous taraudent tous et qui concernent l'actualité de cette doctrine et sa validité dans les temps modernes. Le soufisme a -t-il des réponses aux grandes questions et aux défis de notre époque (dans les domaines politique, économique, psychologique et social)? Offre-t-il des remèdes spirituels pratiques pour le mal de vivre de l'homme moderne ? Peut-il contribuer à la cohésion sociale dans un monde de plus en plus éclaté ?
La réponse, résolument positive, est que le soufisme est une voie qui mène tout droit vers la plénitude, aujourd'hui, encore plus qu'hier.
«En Afrique, et particulièrement au Maghreb, le soufisme qui s'est implanté n'est pas un soufisme philosophique, romantique ou métaphysique, ce n'est pas non plus une sorte de contemplation mystique, c'est plutôt une discipline pratique. Cette pratique est basée sur l'expérience individuelle vécue», avait déclaré l'écrivain lors d'une précédente intervention. Selon lui, le soufi est le fils de son temps et de son espace. Il ne s'enferme pas dans les carcans d'une doctrine par trop étroite mais s'adapte, en toute souplesse, avec les nouveautés et les spécificités de chaque époque. Raison pour laquelle le soufisme, avec toute sa charge spirituelle, peut être érigé en alternative à la mondialisation et la suprématie de l'individualisme.
La deuxième conférence, qui aura lieu mercredi 17 août à 22h, portera, quant à elle, sur le thème : «Le Coran, lecture soufie contemporaine». Le conférencier se penchera sur l'étude de plusieurs notions qui ne sont pas très claires dans les esprits de tous. Les nuances entre «Ta'awil» et le «Tafsil» seront ainsi bien définies. La première notion renvoie à la lecture qui revient au « sens premier» (awal) du Coran et qui cherche l'Essentialité et l'instantanéité du Message divin. Elle interpelle nos cœurs et nos âmes, alors que le «Tafsil»(le développement), qui est «l'habillage» formel de ce message, s'adresse à notre raison et notre mémoire collective.
Après tout, le soufisme n'est-il pas essentiellement amour ? Ce sentiment même qui est à la base de toutes les expressions artistiques qu'il est donné à l'humanité de produire. Le placer au centre d'un événement de cette envergure revient à inviter les gens à suivre la voie de la plénitude et de l'accomplissement. Et l'auteur de renchérir : «Ces deux aspects conjugués du texte coranique nous permettent de retrouver notre conscience naturelle et originelle malmenée actuellement par un monde moderne en perpétuel changement ».
Biographie du conférencier
Ben Rochd Er Rachid fait ses études primaires et secondaires à Oujda. Après l'obtention en 1968 d'un baccalauréat technique, il se rend en France pour poursuivre des études supérieures en technologie, à Strasbourg. De retour au Maroc en 1971, il travaille, en tant qu'ingénieur dans des sociétés privées avant de monter sa propre entreprise en 1984.En 1990, il quitte le domaine industriel et, après une longue retraite, il se lance dans l'écriture. À partir de 1999, date de l'apparition de son premier livre, il crée sa propre édition ‘Dechra' et se consacre à l'écriture et à l'édition. À son actif, plus de vingt livres répartis ainsi : une autobiographie, un roman, plusieurs nouvelles et plusieurs essais. Ben Rochd est un écrivain marocain contemporain, auteur de plusieurs livres, la plupart en langue française, qui traitent des thèmes en rapport avec la spiritualité, le soufisme, le Coran et les interactions à notre époque, entre l'islam et la modernité. (Source : Wikipedia).
