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Un nouveau challenge de formation

La FST, en partenariat avec l'ANAPEC, a remis des attestations de fin de stage à 25 jeunes diplômés.

Un nouveau challenge de formation
La Faculté des sciences et techniques de Béni Mellal a lancé un nouveau challenge, en partenariat avec l'ANAPEC, dans le cadre d'un contrat-programme visant la formation de jeunes diplômés dans des filières qui mènent à l'insertion dans la vie professionnelle.

Il s'agit d'une nouvelle vision stratégique qui conforte le rôle important que joue cette institution universitaire dans le développement économique et social de la région de Tadla- Azilal. Une nouvelle promotion de 25 stagiaires vient d'achever son cycle de formation sur le BTP pour répondre en termes de profils aux besoins générés par les projets structurants lancés dans la région. Des formations spécifiquement dédiées aux jeunes ayant un niveau supérieur ou égal au Bac +3 et +5.

Par ailleurs, de nouvelles filières de formation sont dans le pipe pour accompagner les stratégies sectorielles régionales, suite aux recommandations du Comité régional d'amélioration de l'employabilité présidé par le wali et d'une large concertation avec les différents opérateurs et économiques de la région. L'objectif étant d'accompagner l'essor socio-économique de la région, aider les jeunes diplômés à trouver de l'emploi avec l'ambition de doter les grands projets structurants de profils dont ils ont besoin, à travers des cursus Bac +3 ou Bac+4 et + 5.

Consciente que le développement de l'esprit d'auto-emploi est une composante indispensable de l'activité universitaire et désireuse de promouvoir et inculquer l'esprit entrepreneurial chez les étudiants (es), la FST renforce également sa mission de sensibilisation à la création d'entreprises. Elle se veut donc une véritable plateforme de l'entrepreneur basée sur l'expérience et la mise en situation réelle permettant aux étudiants, porteurs de projets, créateurs et développeurs, d'œuvrer pour une économie dynamique.

Dans ce contexte, la FST de Béni Mellal a mis également en place un autre cycle de formation spéciale « Création d'entreprises » au profit des étudiants, toutes spécialités confondues. Il s'agit donc d'une formation d'appui pour les jeunes étudiants en vue de faire de leur inculquer en quelque sorte l'esprit entrepreneurial, leur permettant, éventuellement, la création de leurs propres entreprises. A noter que la Faculté des sciences et techniques de Béni Mellal dispose de plusieurs infrastructures dédiées à l'encouragement des jeunes entreprises innovantes (Centres incubateurs, interfaces d'entreprises, laboratoires de l'agro-industrie…) et qui sont mises à la disposition de tout jeune entrepreneur désiront exploiter les énormes potentialités d'investissement dans la région.

Des témoignages éloquents montrent que ces nouveaux challenges lancés par la FST permettront aux jeunes stagiaires l'acquisition de certaines qualités essentielles telles que le leadership, le sens de la responsabilité, le travail d'équipe et l'autonomie en vue de transmettre aux jeunes le goût d'entreprendre, en collaboration avec plusieurs partenaires, notamment l'ANAPEC, la DPCI, l'ADS, la FCE, la CCIS ou le CRI, dans le but de favoriser les opérations de coordination et de mise en relation entre les opérateurs de la région excpérimentés en matière de formation, d'assistance et de suivi dans le domaines de la création d'entreprises.

L'enfant… l'autre marginalisé

Au niveau de la région de Tadla-Azilal, près de 25% des enfants à l'âge de scolarisation, en particulier dans le rural, sont encore non scolarisés. Ce qui pose le problème dans sa véritable dimension et incite à décréter une nouvelle approche sur les résultats des actions qu'il faut mener dans l'urgence en faveur de la généralisation effective de l'enseignement. Certes, si le programme « Tissir » a le mérite de rendre obligatoire et encourage l'inscription des enfants, il demeure néanmoins tributaire à la mise à niveau des familles, notamment celles du milieu rural. Ceci crée la nécessité de dépasser les faux débats qui ont cours aujourd'hui au sujet de la condition féminine. Il est évident que le lien entre la situation de l'enfant et celle de la femme est nettement établi. La confirmation des droits de l'un ne saurait faire abstraction des droits de l'autre.

A ce premier degré d'assistance s'ajoutent toutes les actions que doivent entreprendre toutes les composantes de la société pour que l'enfant soit inséré intégralement dans le processus de développement et pour que la nouvelle génération ne se trouve plus à la traîne. L'incitation à la mendicité et à la débauche, des phénomènes qui prennent de l'ampleur à tel point qu'on dirait que beaucoup d'enfants en sont concernés. L'incitation de ces deniers à la mendicité devient donc un problème social dans la majorité des villes de la région.
Or, à la surprise générale, ni les élus locaux, ni la société civile et encore plus le département concerné par l'action sociale ne semblent prêter attention à ces phénomènes surtout dans certaines régions.
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