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C'était prévisible. Le mois de mai a été problématique pour les opérateurs du secteur touristique. Après une progression, sur une année, de 1% des nuitées dans les hôtels classés en avril 2011, cet indicateur s'est enfoncé dans le rouge le mois suivant.
Les nuitées touristiques se sont repliées en mai de 4%. Le secteur vit des moments difficiles, surtout qu'il n'y a pas de visibilité pour les mois à venir. Une situation qui devrait se prolonger jusqu'au mois de septembre ou octobre prochains, a annoncé Ali Ghannam, président de la Fnih.
Il apparaît clairement qu'en plus du printemps arabe, l'attentat de Marrakech, en avril dernier, se traduisant pas des taux important d'annulations de séjours programmés au Maroc, a mis le secteur dans de mauvais draps. «Les professionnels ont le moral à zéro. Aujourd'hui, les Espagnols, les Italiens et les Français ne réfléchissent au voyage qu'à la dernière minute. Ce qui rend la tâche rude aux opérateurs touristiques marocains en manque de visibilité», regrette ce professionnel. Pour ne citer que le cas de la ville de Marrakech où les hôteliers se livrent à une réelle guerre des prix, la situation est alarmante d'après les résultats d'un sondage réalisé par la direction régionale, les opérateurs et les instances touristiques de la ville ocre.
Le fléchissement de l'activité touristique, en mai 2011, devrait dépasser les 35%, suite à une chute dans l'ensemble des pays émetteurs avec une dégringolade de plus de 50% chez les Espagnols et de plus de 40% chez les Français. La ville d'Agadir n'est pas mieux lotie.
«Dans notre périmètre, si Casablanca, Tanger et Rabat se sont bien comportées en mai et juin 2011, c'est Agadir et Marrakech qui ont affiché les baisses les plus importantes», a affirmé Marc Thépot, vice-président du directoire en charge de la Direction générale à Risma dont la baisse de l'activité est estimée entre 8 et 15%. Tout en restant modérément optimiste, Marc Thépot a reconnu que, globalement, les taux d'occupation affichés par les hôtels de Risma ont perdu des points.
«En mai, on a assisté à des annulations sur les opérations ponctuelles. En juin, on s'attend à une amélioration de l'activité grâce notamment à l'ouverture de nouveaux hôtels. On attend beaucoup du mois de juillet pour redresser la barre, on table surtout sur la clientèle domestique et sur les MRE», a-t-il ajouté.
Seulement, pour le tourisme interne, il semblerait que la campagne nationale est en retard.
A noter que l'offre dédiée aux touristes nationaux devrait s'étendre du 5 au 25 juillet 2011. A vrai dire, il
est temps de donner au marché interne toute son importance ; car au moindre risque, les touristes étrangers sont les premiers à tourner le dos à toute destination touristique.
Le tourisme national, très prisé aussi, montre que les stations balnéaires viennent en tête des destinations élues par les touristes marocains. Loin de la plage et des différents loisirs de détente et de plaisance, les forêts du Rif et les montagnes de l'Atlas sont, elles aussi, visitées par les touristes locaux. Ramadan, qui coïncide avec le mois d'août contrairement aux idées reçues, est un mois où les Marocains commencent à voyager. Les internautes ont déjà fait leur choix quant aux déplacements en ce mois. Les week-ends au Maroc qui proposent des Ftour et animation en famille représentent 30% des réservations à ce jour. L'Omra, elle, représente 50% des réservations. Qu'elle soit faite directement ou avec de longues escales à Istanbul, l'Omra est un choix de prédilection pour les Marocains en ce mois sacré. 20% des voyageurs ont choisi la Turquie et la Malaisie, pays musulman où il faut bon vivre Ramadan différemment.
Les nuitées touristiques se sont repliées en mai de 4%. Le secteur vit des moments difficiles, surtout qu'il n'y a pas de visibilité pour les mois à venir. Une situation qui devrait se prolonger jusqu'au mois de septembre ou octobre prochains, a annoncé Ali Ghannam, président de la Fnih.
Il apparaît clairement qu'en plus du printemps arabe, l'attentat de Marrakech, en avril dernier, se traduisant pas des taux important d'annulations de séjours programmés au Maroc, a mis le secteur dans de mauvais draps. «Les professionnels ont le moral à zéro. Aujourd'hui, les Espagnols, les Italiens et les Français ne réfléchissent au voyage qu'à la dernière minute. Ce qui rend la tâche rude aux opérateurs touristiques marocains en manque de visibilité», regrette ce professionnel. Pour ne citer que le cas de la ville de Marrakech où les hôteliers se livrent à une réelle guerre des prix, la situation est alarmante d'après les résultats d'un sondage réalisé par la direction régionale, les opérateurs et les instances touristiques de la ville ocre.
Le fléchissement de l'activité touristique, en mai 2011, devrait dépasser les 35%, suite à une chute dans l'ensemble des pays émetteurs avec une dégringolade de plus de 50% chez les Espagnols et de plus de 40% chez les Français. La ville d'Agadir n'est pas mieux lotie.
«Dans notre périmètre, si Casablanca, Tanger et Rabat se sont bien comportées en mai et juin 2011, c'est Agadir et Marrakech qui ont affiché les baisses les plus importantes», a affirmé Marc Thépot, vice-président du directoire en charge de la Direction générale à Risma dont la baisse de l'activité est estimée entre 8 et 15%. Tout en restant modérément optimiste, Marc Thépot a reconnu que, globalement, les taux d'occupation affichés par les hôtels de Risma ont perdu des points.
«En mai, on a assisté à des annulations sur les opérations ponctuelles. En juin, on s'attend à une amélioration de l'activité grâce notamment à l'ouverture de nouveaux hôtels. On attend beaucoup du mois de juillet pour redresser la barre, on table surtout sur la clientèle domestique et sur les MRE», a-t-il ajouté.
Seulement, pour le tourisme interne, il semblerait que la campagne nationale est en retard.
A noter que l'offre dédiée aux touristes nationaux devrait s'étendre du 5 au 25 juillet 2011. A vrai dire, il
est temps de donner au marché interne toute son importance ; car au moindre risque, les touristes étrangers sont les premiers à tourner le dos à toute destination touristique.
Turquie, première destination des Marocains
Selon, jevoyage.ma (site de voyages en ligne) qui a dressé son premier bilan sur l'e-tourisme au Maroc, pour cet été, la première destination choisie par les Marocains reste la Turquie. La majorité des voyageurs justifient ce choix par l'absence du visa. La Thaïlande et le République Dominicaine viennent en seconde position. Rappelons à cet effet que Jevoyage.ma est le seul site au Maroc qui propose cette destination.Le tourisme national, très prisé aussi, montre que les stations balnéaires viennent en tête des destinations élues par les touristes marocains. Loin de la plage et des différents loisirs de détente et de plaisance, les forêts du Rif et les montagnes de l'Atlas sont, elles aussi, visitées par les touristes locaux. Ramadan, qui coïncide avec le mois d'août contrairement aux idées reçues, est un mois où les Marocains commencent à voyager. Les internautes ont déjà fait leur choix quant aux déplacements en ce mois. Les week-ends au Maroc qui proposent des Ftour et animation en famille représentent 30% des réservations à ce jour. L'Omra, elle, représente 50% des réservations. Qu'elle soit faite directement ou avec de longues escales à Istanbul, l'Omra est un choix de prédilection pour les Marocains en ce mois sacré. 20% des voyageurs ont choisi la Turquie et la Malaisie, pays musulman où il faut bon vivre Ramadan différemment.
