"Le feuilleton des tractations pour la formation du futur gouvernement se poursuit sans grande surprise. Après la défection du parti de la rose, les scénarios commencent à s'éclaircir. On se dirige plutôt vers un exécutif composé du PJD, PI, PPS et MP. L'Union constitutionnelle pourra constituer une alternative à l'une des deux dernières formations ou se joindre à elles pour renforcer l'équipe gouvernementale. Une rencontre était prévue hier entre Mohamed Abied et Abdelilah Benkirane.
Tout sera tiré au clair d'ici la fin de la semaine. Le bureau politique du Parti du progrès et du socialisme, qui s'est réuni lundi après-midi, penche pour la participation au gouvernement. Mais tout sera décidé officiellement jeudi prochain par le comité central. Selon une source au PPS, le bureau politique compte soumettre une proposition on ne peut plus claire au comité central pour rester dans la majorité en dépit de la décision de l'USFP de quitter le pouvoir. Malgré sa faiblesse numérique aux élections, le PPS ne veut plus rester un simple «suiveur». Certains de ses dirigeants estiment que l'opposition ne servira pas le parti pour le moment, qui peut mieux donner au sein du gouvernement. Quelques voix dissonantes ne l'entendent pas de cette oreille-là, préférant plutôt se caser dans l'opposition à l'instar de l'Union socialiste des forces populaires. Mais les récalcitrants n'auront pas le poids nécessaire pour imposer leur point de vue et renverser la tendance générale, favorable à la participation, souligne un ténor progressiste qui tient à garder l'anonymat.
La décision du PPS sera d'un grand soutien au nouveau chef du gouvernement pour mener à l'aise ses tractations. En effet, avec l'entrée fort probable du parti du livre au gouvernement, M. Benkirane n'aura besoin que de l'accord du Mouvement populaire ou celui de l'Union constitutionnelle. Ces deux formations auront du mal à imposer leurs conditions étant donné que le PJD se trouve dans une situation confortable.
Le Mouvement populaire, dont le chef de file a rencontré lundi le secrétaire général du parti de la lampe a exprimé, à plusieurs reprises, en coulisses, sa disposition à mettre la main dans celle des pjdistes. Les résultats des élections du 25 novembre ont été très décevants pour les harakis qui cherchent désormais une compensation. Jusqu'à hier matin, aucune décision officielle n'était encore prise. Le secrétaire général Mohand Laenser s'est réuni avec les parlementaires du parti pour discuter l'offre de Abdelilah Benkirane ; et le bureau politique devait se réunir hier en fin d'après-midi pour prendre une décision finale. Selon Lahcen Haddad, membre du bureau politique du MP, la majorité au sein du parti tend vers la participation au gouvernement, même si quelques-uns estiment qu'il faut passer dans les rangs de l'opposition : «Beaucoup de gens pensent que le Mouvement populaire servira mieux le pays en étant dans le gouvernement. Nous avons pas mal d'affinités avec le PJD. Peu de divergences nous séparent. Des divergences relatives à la religion et à l'amazighité.
Mais, à part ces points-là, nous pensons que nous aurons l'opportunité d'appliquer notre programme», explique-t-il au «Matin». Du côté du Parti de l'Istiqlal, la course est désormais lancée autour des profils des ministres et des portefeuilles à négocier avec le PJD. Pour le moment, certains dirigeants préfèrent ne pas s'exprimer sur la question. Contacté par «le Matin», Mohamed Ansari, membre du bureau exécutif du parti de la balance, explique que «le parti n'a pas encore discuté les noms ni les portefeuilles». Il estime qu'on devra attendre que le conseil national se tienne pour entériner la décision du bureau politique relative à la participation au gouvernement. Selon des sources istiqlaliennes, la bataille est attisée entre les anciens ministres et les nouveaux visages, notamment les jeunes qui veulent leur part du gâteau gouvernemental, ainsi que l'adoption du principe de l'alternance au pouvoir.
Le PJD tend aussi vers le renouvellement et le rajeunissement de l'équipe gouvernementale, pour marquer une rupture avec le passé et répondre aux vœux de la population qui aspire au changement. Comme nous l'avons annoncé dans notre édition d'hier, c'est le conseil national du parti de la lampe qui aura la tâche de décider de la procédure à suivre pour la nomination de ses ministres. Cette réunion est prévue dimanche prochain.
Tout sera tiré au clair d'ici la fin de la semaine. Le bureau politique du Parti du progrès et du socialisme, qui s'est réuni lundi après-midi, penche pour la participation au gouvernement. Mais tout sera décidé officiellement jeudi prochain par le comité central. Selon une source au PPS, le bureau politique compte soumettre une proposition on ne peut plus claire au comité central pour rester dans la majorité en dépit de la décision de l'USFP de quitter le pouvoir. Malgré sa faiblesse numérique aux élections, le PPS ne veut plus rester un simple «suiveur». Certains de ses dirigeants estiment que l'opposition ne servira pas le parti pour le moment, qui peut mieux donner au sein du gouvernement. Quelques voix dissonantes ne l'entendent pas de cette oreille-là, préférant plutôt se caser dans l'opposition à l'instar de l'Union socialiste des forces populaires. Mais les récalcitrants n'auront pas le poids nécessaire pour imposer leur point de vue et renverser la tendance générale, favorable à la participation, souligne un ténor progressiste qui tient à garder l'anonymat.
La décision du PPS sera d'un grand soutien au nouveau chef du gouvernement pour mener à l'aise ses tractations. En effet, avec l'entrée fort probable du parti du livre au gouvernement, M. Benkirane n'aura besoin que de l'accord du Mouvement populaire ou celui de l'Union constitutionnelle. Ces deux formations auront du mal à imposer leurs conditions étant donné que le PJD se trouve dans une situation confortable.
Le Mouvement populaire, dont le chef de file a rencontré lundi le secrétaire général du parti de la lampe a exprimé, à plusieurs reprises, en coulisses, sa disposition à mettre la main dans celle des pjdistes. Les résultats des élections du 25 novembre ont été très décevants pour les harakis qui cherchent désormais une compensation. Jusqu'à hier matin, aucune décision officielle n'était encore prise. Le secrétaire général Mohand Laenser s'est réuni avec les parlementaires du parti pour discuter l'offre de Abdelilah Benkirane ; et le bureau politique devait se réunir hier en fin d'après-midi pour prendre une décision finale. Selon Lahcen Haddad, membre du bureau politique du MP, la majorité au sein du parti tend vers la participation au gouvernement, même si quelques-uns estiment qu'il faut passer dans les rangs de l'opposition : «Beaucoup de gens pensent que le Mouvement populaire servira mieux le pays en étant dans le gouvernement. Nous avons pas mal d'affinités avec le PJD. Peu de divergences nous séparent. Des divergences relatives à la religion et à l'amazighité.
Mais, à part ces points-là, nous pensons que nous aurons l'opportunité d'appliquer notre programme», explique-t-il au «Matin». Du côté du Parti de l'Istiqlal, la course est désormais lancée autour des profils des ministres et des portefeuilles à négocier avec le PJD. Pour le moment, certains dirigeants préfèrent ne pas s'exprimer sur la question. Contacté par «le Matin», Mohamed Ansari, membre du bureau exécutif du parti de la balance, explique que «le parti n'a pas encore discuté les noms ni les portefeuilles». Il estime qu'on devra attendre que le conseil national se tienne pour entériner la décision du bureau politique relative à la participation au gouvernement. Selon des sources istiqlaliennes, la bataille est attisée entre les anciens ministres et les nouveaux visages, notamment les jeunes qui veulent leur part du gâteau gouvernemental, ainsi que l'adoption du principe de l'alternance au pouvoir.
Le PJD tend aussi vers le renouvellement et le rajeunissement de l'équipe gouvernementale, pour marquer une rupture avec le passé et répondre aux vœux de la population qui aspire au changement. Comme nous l'avons annoncé dans notre édition d'hier, c'est le conseil national du parti de la lampe qui aura la tâche de décider de la procédure à suivre pour la nomination de ses ministres. Cette réunion est prévue dimanche prochain.
