«Nous n'avons aucune envie d'hostilités ou de violence (... mais) les ennemis renonceront à leurs complots seulement le jour où nous les remettrons à leur place», a-t-il ajouté.
Les Etats-Unis et certains pays européens envisagent des sanctions contre les exportations pétrolières de l'Iran à cause de son programme nucléaire controversé. Cette déclaration intervient alors que la marine iranienne a entamé samedi dix jours de manœuvres militaires navales autour du détroit d'Ormuz. Les forces navales ont été déployées à l'est du détroit d'Ormuz, dans la mer d'Oman et dans le Golfe d'Aden et dans l'océan Indien.
Selon le porte-parole, des manœuvres, des opérations de lancement de mines anti-navires et anti sous-marins ont été menées mardi matin.
Des rumeurs sur la possibilité d'un tel exercice avaient provoqué une brève flambée des cours du brut début décembre, alors que les tensions restent vives entre l'Iran d'une part, les Etats-Unis et leurs alliés, notamment les monarchies arabes du Golfe, de l'autre.
Les Etats-Unis maintiennent eux-mêmes dans le Golfe une présence navale puissante, la Ve flotte, basée à Bahreïn.
Téhéran avait rejeté en septembre l'idée lancée par des responsables militaires américains d'instaurer un «téléphone rouge» entre les deux pays pour éviter tout affrontement intempestif dans la région du Golfe.
Les prochaines manœuvres ne prévoient pas la fermeture du détroit d'Ormuz, qui relie le Golfe à la mer d'Oman, avait précisé jeudi l'amiral Sayyari.
Il avait toutefois réaffirmé que les forces iraniennes avaient «le contrôle total du détroit d'Ormuz», et pourraient le fermer si elles en recevaient l'ordre. L'Iran a souvent affirmé qu'il pourrait bloquer cette voie d'eau stratégique s'il était attaqué ou empêché d'exporter son pétrole. La marine iranienne est responsable de la défense de haute mer de l'Iran, à l'est du détroit d'Ormuz, alors que le contrôle des eaux peu profondes et confinées du Golfe est confié aux Gardiens de la révolution. La marine, dont les forces de haute mer sont limitées à une demi-douzaine de petites frégates ou destroyers et à trois sous-marins russes de classe «Kilo», a multiplié depuis deux ans les opérations en mer d'Oman et dans le Golfe d'Aden, en particulier pour protéger les navires iraniens contre les pirates somaliens opérant dans cette zone. Le détroit d'Ormuz rappelons-le est un couloir maritime particulièrement vulnérable en raison de sa faible largeur, 50 km environ, et de sa profondeur, qui n'excède pas soixante mètres.
Il est parsemé d'îles désertiques ou peu habitées, mais d'une grande importance stratégique: les îles iraniennes d'Ormuz, et celles de Qeshm et de Larak, face à la rive iranienne de Bandar Abbas. La rive omanaise, la péninsule du Musandam, forme un index qui pointe vers l'Iran, séparé du reste du sultanat par des terres appartenant aux Emirats Arabes Unis.
Adossées à la côte des Emirats, les trois «îles stratégiques» du Golfe, la Grande Tomb, la Petite Tomb et Abou Moussa, constituent un poste d'observation sur toutes les côtes des pays du Golfe: Emirats Arabes Unis, Qatar, Bahreïn, Arabie Saoudite, Koweït, Irak et Iran.
Les Etats-Unis et certains pays européens envisagent des sanctions contre les exportations pétrolières de l'Iran à cause de son programme nucléaire controversé. Cette déclaration intervient alors que la marine iranienne a entamé samedi dix jours de manœuvres militaires navales autour du détroit d'Ormuz. Les forces navales ont été déployées à l'est du détroit d'Ormuz, dans la mer d'Oman et dans le Golfe d'Aden et dans l'océan Indien.
Selon le porte-parole, des manœuvres, des opérations de lancement de mines anti-navires et anti sous-marins ont été menées mardi matin.
Des rumeurs sur la possibilité d'un tel exercice avaient provoqué une brève flambée des cours du brut début décembre, alors que les tensions restent vives entre l'Iran d'une part, les Etats-Unis et leurs alliés, notamment les monarchies arabes du Golfe, de l'autre.
Les Etats-Unis maintiennent eux-mêmes dans le Golfe une présence navale puissante, la Ve flotte, basée à Bahreïn.
Téhéran avait rejeté en septembre l'idée lancée par des responsables militaires américains d'instaurer un «téléphone rouge» entre les deux pays pour éviter tout affrontement intempestif dans la région du Golfe.
Les prochaines manœuvres ne prévoient pas la fermeture du détroit d'Ormuz, qui relie le Golfe à la mer d'Oman, avait précisé jeudi l'amiral Sayyari.
Il avait toutefois réaffirmé que les forces iraniennes avaient «le contrôle total du détroit d'Ormuz», et pourraient le fermer si elles en recevaient l'ordre. L'Iran a souvent affirmé qu'il pourrait bloquer cette voie d'eau stratégique s'il était attaqué ou empêché d'exporter son pétrole. La marine iranienne est responsable de la défense de haute mer de l'Iran, à l'est du détroit d'Ormuz, alors que le contrôle des eaux peu profondes et confinées du Golfe est confié aux Gardiens de la révolution. La marine, dont les forces de haute mer sont limitées à une demi-douzaine de petites frégates ou destroyers et à trois sous-marins russes de classe «Kilo», a multiplié depuis deux ans les opérations en mer d'Oman et dans le Golfe d'Aden, en particulier pour protéger les navires iraniens contre les pirates somaliens opérant dans cette zone. Le détroit d'Ormuz rappelons-le est un couloir maritime particulièrement vulnérable en raison de sa faible largeur, 50 km environ, et de sa profondeur, qui n'excède pas soixante mètres.
Il est parsemé d'îles désertiques ou peu habitées, mais d'une grande importance stratégique: les îles iraniennes d'Ormuz, et celles de Qeshm et de Larak, face à la rive iranienne de Bandar Abbas. La rive omanaise, la péninsule du Musandam, forme un index qui pointe vers l'Iran, séparé du reste du sultanat par des terres appartenant aux Emirats Arabes Unis.
Adossées à la côte des Emirats, les trois «îles stratégiques» du Golfe, la Grande Tomb, la Petite Tomb et Abou Moussa, constituent un poste d'observation sur toutes les côtes des pays du Golfe: Emirats Arabes Unis, Qatar, Bahreïn, Arabie Saoudite, Koweït, Irak et Iran.
