Maîtres du chant dhrupad, les frères Umakant et Ramakant Gundecha figurent indéniablement parmi les plus grands chanteurs de leur génération. Depuis leur initiation à la musique par leurs parents, les frères Gundecha sont inséparables et décident de se former à Bhopal auprès du célèbre chanteur Ustad Zia Fariduddin Dagar et du grand joueur de Surbahar, Ustad Zia Mohiuddin Dagar pour acquérir toutes les notions du chant indien. Ils incarnent avec sobriété toute la magie du chant dhrupad qui représente la plus ancienne tradition musicale classique vivante sur le sous-continent indien. Chanté originellement dans les temples face aux divinités, Le chant dhrupad qui puise ses origines dans l'éloquence des hymnes védiques mobilise une technique vocale qui fait rejaillir l'ivresse de l'âme amoureuse et l'exalte. Les frères Gundecha ont ainsi entamé leur prestation devant le public fassi, avec 25 minutes d'alap (partie initiale du chant dhrupad chantée sur des syllabes, sans rythmes et sans paroles).
Etant des représentants du Dhrupad de l'école Dagarvanî, les frères Gundecha, utilisent longuement durant l'alap, les intervalles qui séparent les notes en insistant sur les notes importantes pour être en perpétuelle quête des profondeurs de l'âme. Ils ont ainsi fait vivre à l'assistance une expérience acoustique et thérapeutique unique au cours de laquelle l'émotion saisissant le corps reflète la profondeur de la conscience et la tranquillité de l'esprit et amène directement vers la purification de l'âme. La suite du spectacle a été aussi grandiose que le début.Dans une remarquable symbiose, le duo a chanté dans une forme rythmique scandée par les percussions et dans un tempo d'abord lent puis graduellement accéléré, les grands thèmes poétiques hindi des poètes Tulsidas, Kabir, Padmakar ou Nirala. Ils ont montré une grande imagination au cours de leurs improvisations, jusqu'à atteindre la perfection. La complexité de la forme et de la présentation du chant dhrupad, associée à la religiosité de son contenu, a du le rendre difficile d'accès, et les patrons indiens d'antan (maharajahs et autres sultans) ont encouragé les musiciens à intégrer diverses ornementations.
C'est au roi de Gwalior, Raja Man Singh, musicien et grand mécène de l'époque, que revient la paternité de ce chant tel qu'il existe aujourd'hui. Néanmoins, le Dhrupad, est peu chanté dans l'Inde aujourd'hui. Les frères Gundecha, ont le grand mérite d'œuvrer pour préserver cet art ancestral et le promouvoir dans les 4 coins du monde.
Prem Sanyas « La Lumière de l'Asie » évoque la vie de Bouddha et fait découvrir le vécu somptueux et les traditions des Rajahs de l'époque, ainsi que leur quotidien dans l'enceinte des forteresses qui surplombent encore aujourd'hui le Rajasthan. Ensuite, c'est l'ensemble Divana – Rajasthan, de l'Inde du Nord qui a enchanté les fans, dans le cadre des nuits soufis du festival, avec un chant brut et âpre toujours à la recherche de l'amour divin (Muhabbat) et sans cesse à l'affût de l'extase transcendée par la sobriété de leur environnement.
Etant des représentants du Dhrupad de l'école Dagarvanî, les frères Gundecha, utilisent longuement durant l'alap, les intervalles qui séparent les notes en insistant sur les notes importantes pour être en perpétuelle quête des profondeurs de l'âme. Ils ont ainsi fait vivre à l'assistance une expérience acoustique et thérapeutique unique au cours de laquelle l'émotion saisissant le corps reflète la profondeur de la conscience et la tranquillité de l'esprit et amène directement vers la purification de l'âme. La suite du spectacle a été aussi grandiose que le début.Dans une remarquable symbiose, le duo a chanté dans une forme rythmique scandée par les percussions et dans un tempo d'abord lent puis graduellement accéléré, les grands thèmes poétiques hindi des poètes Tulsidas, Kabir, Padmakar ou Nirala. Ils ont montré une grande imagination au cours de leurs improvisations, jusqu'à atteindre la perfection. La complexité de la forme et de la présentation du chant dhrupad, associée à la religiosité de son contenu, a du le rendre difficile d'accès, et les patrons indiens d'antan (maharajahs et autres sultans) ont encouragé les musiciens à intégrer diverses ornementations.
C'est au roi de Gwalior, Raja Man Singh, musicien et grand mécène de l'époque, que revient la paternité de ce chant tel qu'il existe aujourd'hui. Néanmoins, le Dhrupad, est peu chanté dans l'Inde aujourd'hui. Les frères Gundecha, ont le grand mérite d'œuvrer pour préserver cet art ancestral et le promouvoir dans les 4 coins du monde.
Une soirée à l'accent indien
Le show indien s'est poursuivi durant la nuit du 7 juin dans le cadre du Festival des musiques sacrées du monde. Le public a ainsi pu découvrir le ciné concert, Prem Sanyas, «La Lumière de l'Asie » de l'Inde du Nord, chef-d'œuvre du cinéma muet signé par Franz Osten.Prem Sanyas « La Lumière de l'Asie » évoque la vie de Bouddha et fait découvrir le vécu somptueux et les traditions des Rajahs de l'époque, ainsi que leur quotidien dans l'enceinte des forteresses qui surplombent encore aujourd'hui le Rajasthan. Ensuite, c'est l'ensemble Divana – Rajasthan, de l'Inde du Nord qui a enchanté les fans, dans le cadre des nuits soufis du festival, avec un chant brut et âpre toujours à la recherche de l'amour divin (Muhabbat) et sans cesse à l'affût de l'extase transcendée par la sobriété de leur environnement.
