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«De la double condition de l’écrivain» discutée par une pléiade d’auteurs de renom

● L’Institut Cervantès de Rabat organise, du 7 au 11 mai, la 10e «Semaine des lettres en espagnol», avec la participation d’auteurs de plusieurs pays.
● Ce rendez-vous annuel est célébré pour la première fois en Afrique et dans un pays arabe.

«De la double condition de l’écrivain»  discutée par une pléiade d’auteurs de renom
Un débat riche en échanges et en enseignements.

Le Maroc a été choisi pour accueillir cette manifestation de grande envergure où des auteurs de renom sont invités à y participer. «Nous sommes très contents que notre proposition de la ville de Rabat, pour fêter cet anniversaire, soit acceptée. Cette initiative s’est concrétisée grâce à la précieuse collaboration du ministère de la Culture qui nous a fortement soutenus», souligne le directeur de l’Institut Cervantès de Rabat, Federico Arbós.

D’autres départements ont apporté leur aide pour la concrétisation de cette semaine, notamment le ministère des Affaires étrangères et de la coopération de l’Espagne, le ministère de l’Éducation, de la culture et des sports de l’Espagne, et l’Institut Cervantès de Madrid.

«Cette semaine s’inscrit dans le cycle des nombreuses activités de l’Institut Cervantès au Maroc, dont la participation est exemplaire et très diversifiée, car elle touche plusieurs volets artistique, culturel et patrimonial. Le soutien de l’Espagne est aussi visible à travers un fonds conséquent pour la mise en place de nombreuses prestations de qualité qui ont un impact très positif, mettant en relief son apport en matière culturelle. Donc, notre ministère ne peut que les encourager et leur apporter son soutien à tous les niveaux», a affirmé le ministre de la Culture, Mohamed Amine Sbihi, lors de la conférence de presse donnée à l’occasion du lancement de cette semaine.

Des propos que l’ambassadeur de l’Espagne au Maroc, Alberto Navarro, n’a pas manqué d’appuyer en soulignant le riche planning d’activités organisées par l’Espagne au Maroc. «Plus de 700 activités sont programmées chaque année.
Un chiffre conséquent par rapport aux autres pays. Nous possédons, au Maroc, le plus gros réseau d’Instituts et 6 antennes dans l’objectif d’en créer d’autres.

Nous essayons, également, d’appuyer davantage l’enseignement espagnol au Maroc», assure l’ambassadeur d’Espagne au Maroc, Alberto Navarro. De plus, ces initiatives permettent d’enrichir la culture marocaine et de lui donner plus d’ouverture.
Et d’ajouter : «Nous faisons de même en Espagne pour faire connaître le Maroc aux Espagnols en entamons une campagne dans nos chaînes de télévision, car nous avons constaté que beaucoup d’Espagnols ne le connaissent pas suffisamment.

Comme nous avons plusieurs projets à accomplir au niveau de la restauration du patrimoine marocain pour lesquels l’Espagne prévoit cinq millions d’Euros».
Cette semaine vient, en effet, raffermir ce réseau d’activités avec un programme culturel des plus ambitieux, incluant, parmi d’autres, des tables rondes quotidiennes, des arts limitrophes et des scènes partagées, comme le théâtre et le cinéma, en tant qu’activités complémentaires qui se poursuivront jusqu’au 18 mai.

Les tables rondes réunissent, jusqu’au 11 mai, des écrivains venant de l’Argentine, du Costa Rica, d’Égypte, de l’Espagne, du Liban, du Mexique, du Pérou, de la Syrie, du Vénézuéla et du Maroc.
Celui-ci étant représenté par deux figures emblématiques de l’univers des lettres marocain, notamment Abdellatif Laâbi et Mohammed Bennis. Autre célébrité de la littérature arabe, conviée pour cet événement, n’est autre que l’écrivain et poète Adonis. Le thème de l’édition «De la double condition de l’écrivain», qui a motivé le choix des profils pour discuter des bifurcations et dédoublements qu’implique le métier de l’écrivain, a réuni une pléiade d’autres auteurs à savoir : Gustavo Martín Garzo, Cristina Rivera Garza, Domingo Villar, Juan Pedro Aparicio, Clara Usón, Slavko Zupcic, Clara Janés- Ricardo Sumalavia, Rodrigo Soto, Jorge Volpi, Basel Ramsis, Juan Cavestany , Alicia Luna, José Shanchis Sinisterra, Elías Siminiani et Federico Arbós.

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