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Le Printemps arabe en pellicule

●L’Institut français de Fès organise, du 28 avril au 4 mai au cinéma Rex, les 6e Rencontres internationales du film documentaire de Fès.
● Les documentaires de cette édition sont dédiés au Printemps arabe.

Le Printemps arabe en pellicule
L’Institut français de Fès est la première institution à avoir pensé au film documentaire en 2007.

Après cinq éditions successives sous l’appellation de « La semaine du film documentaire de Fès », les organisateurs ont préféré la troquer, à partir de cette année, contre « Les Rencontres internationales du film documentaire ».

« Pour moi, l’ancienne appellation se confond avec une simple activité culturelle. C’est pour cela que j’ai proposé au directeur de l’Institut français de Fès le nom de Rencontres internationales. D’abord pour qu’elles soient ouvertes à tous les niveaux, tout en gardant un aspect culturel. Donc, avec l’expérience déjà acquise, ces Rencontres auront plus de poids et de crédibilité et constitueront un événement de taille dans le paysage cinématographique marocain », souligne Ahmed Boughaba, Commissaire des Rencontres s’occupant de la programmation marocaine et arabe.

Soutenues par l’Institut français du Maroc, en partenariat avec le Centre cinématographique marocain, ces Rencontres visent, donc, à offrir au public cinéphile les productions les plus récentes dans le genre documentaire, en accentuant le choix sur le film documentaire réalisé dans le monde arabe.
« Le choix du film documentaire est venu tout en sachant que ce genre n’était pas très connu des publics. Il a fallu créer un événement pour ce faire. L’Institut français de Fès est la première institution qui a pensé au film documentaire, depuis 2007, avant bien d’autres organismes. C’est une manifestation que j’ai suivie de très près et avec beaucoup d’intérêt. Pour la préparation de cette édition, le directeur de l’IF a fait appel à moi, vu que je m’y connais dans ce domaine, car j’ai déjà assisté des réalisateurs français et belges, comme j’ai aussi collaboré avec la chaîne El Jazzira dans différents tournages de films documentaires. C’est un genre très intéressant qu’il faut encourager », précise Ahmed Boughaba.

Et d’ajouter que le nouveau concept des Rencontres veille, dorénavant, à spécifier un thème pour chaque année. Le choix s’est porté, pour cette 6e édition, sur le Printemps arabe. Un sujet d’actualité dans le but d’apporter la vision aussi bien des réalisateurs occidentaux qu’arabes sur ces événements.
« Un ancrage très marqué par un accompagnement de ce mouvement qui a secoué des pays arabes, donnant lieu à l’émergence d’un paysage politique qui marquera le devenir de notre monde dans les années à venir. Une fenêtre ouverte sur les films produits par la chaîne d’El Jazzira Documentaire dédiés au Printemps arabe ». Dans le programme figurent, aussi, des documentaires de grands réalisateurs marocains, notamment Hakim Belabas, Ali Essafi et Nabil Ayouch, entre autres productions venant de France, d’Italie, du Sénégal, d’Egypte, d’Algérie et du Liban.

« Il y a des films qui n’ont pas été directement réalisés sur le Printemps arabe, mais ont une relation avec ces événements. C’est pour cela qu’ils figurent parmi la sélection », explique A. Boughaba. Sans oublier pour autant les plus célèbres figures du film documentaire comme Robert Cahen, Shelly Silver… qui ont mis sur rail ce genre cinématographique. « L’objectif de ces Rencontres est de faire connaître le film documentaire, de le mettre en valeur et de dire aux gens que c’est aussi du cinéma ».

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