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«Mokthar» remporte la Cigogne d’argent

Le Festival international du film animalier et de l’environnement (FIFALE) a clôturé, le 6 mai au Théâtre national Mohammed V, sa 8e édition.

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Organisée par l’Association Ribat Al Fath et d’autres partenaires, cette manifestation vise à sensibiliser à la protection de notre environnement naturel et animalier. Donc, encourager la production cinématographique au Maroc sur le thème de l’animal et de l’environnement se trouve à la base de ses occupations. C’est ce qu’a déclaré le président du Festival, Abdelkrim Bennani, dans son allocution, en soulignant l’importance de cette rencontre qui ambitionne de promouvoir l’art cinématographique dans son volet spécialisé, incitant les jeunes cinéastes marocains à réaliser des films documentaires abordant des sujets aussi divers que ceux de la nature, de l’animal et de la protection de l’environnement. «Notre pays est connu pour ses richesses naturelles, la diversité de sa faune et de sa flore. Ce patrimoine mérite d’être mis en valeur pour être mieux connu, mais aussi pour attirer l’attention sur la nécessité de le protéger dans la durabilité», ajoute-t-il.

Activités pédagogiques
Avec le précieux apport de la conceptrice du projet, Danny Sarazin, le FIFALE confirme de plus en plus son statut de protection de la biodiversité et des écosystèmes vis-à-vis d’un public intéressé et avide de connaissances sur ce sujet. Celui-ci a vécu avec bonheur ces quatre jours du FIFALE où plusieurs activités pédagogiques au profit d’établissements scolaires ont pris part à la manifestation, afin de susciter l’intérêt chez les jeunes quant à la protection de leur environnement. «Il est impératif que les responsables et les décideurs s’impliquent aujourd’hui dans le FIFALE, en associant leurs entreprises à cet événement, en s’engageant dans une démarche civique et responsable qui assure des retombées intéressantes et gratifiantes», souligne Danny Sarazin, directrice du FIFALE.

Et d’ajouter : «le Festival est un prescripteur majeur de la sauvegarde des richesses animales et végétales de notre milieu de vie». Un monde dans lequel ont baigné les festivaliers tout au long du FIFALE avec la projection de films venant d’Allemagne, d’Autriche, de Belgique, du Canada, de France, d’Irlande, d’Italie, du Mexique et du Maroc. Ainsi 48 films ont été inscrits pour la présélection du FIFALE, dont 15 furent retenus dans la liste de la compétition officielle pour concourir à l’obtention des trois trophées de la Cigogne (or, argent et bronze). Deux films marocains ont eu l’honneur d’y faire partie. La compétition fut départagée par un jury des plus compétents. «Cette 8e édition a été extraordinaire par la fréquentation de près de 1 900 écoliers dans les séances de vendredi et samedi matin et un public très passionné par la protection de la faune et de la flore. Mais, aussi par une double distinction du film «Mokthar» de Halima Ouardiri, par la Cigogne d’argent et en tant que meilleur film marocain. Les 3 soirées ont accueilli 3 films en avant-première au Maroc : «Buck», les «Bonobos» et «Sherkan», renchérit Danny Sarazin.

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