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La métropole, future cité universitaire

Dans le cadre du Consortium de recherche et d'enseignement supérieur de Casablanca (CRES), l'Université Hassan II s'est associées à quatre grandes écoles privées afin de faire de la métropole une ville universitaire à l'échelle mondiale.

La métropole, future cité universitaire
La ville blanche sous de bons auspices, ceux de la recherche et de l'enseignement. En effet, de nombreuses personnalités du monde académique et de l'univers économique se sont donné rendez-vous pour développer la recherche scientifique et la qualité de l'enseignement supérieur à travers un partenariat entre l'Université Hassan II et quatre autres établissements. Il s'agit notamment de l'École marocaine des sciences de l'ingénieur (EMSI), l'École de management (ESCA), le groupe École supérieure de gestion (ESG) et l'Institut supérieur de génie appliqué qui se sont associées en vue de contribuer au développement des activités de l'enseignement supérieur et de la recherche scientifique au sein de la métropole du Grand Casablanca. « Le Consortium de recherche et d'enseignement supérieur de Casablanca « CRES » est une association d'établissements d'enseignement supérieur publics et privés, dont le but est d'œuvrer au développement des activités de l'enseignement supérieur et de la recherche scientifique au sein de la métropole du Grand Casablanca », explique Pr M. Barkaoui, délégué général du CRES. « L'enjeu du CRES Casablanca est de contribuer à hisser Casablanca au rang des grandes villes universitaires mondiales », continue la même source. Le secteur de la recherche qui est bien faible à Casablanca, d'autant plus que pour une ville économique de renom qui ne manque pas de ressources et d'opportunités, il serait dommage de ne pas développer davantage ce volet.

«La recherche n'existe pas au Maroc, les chercheurs sont aux abonnés absents et nous sommes livrés à nous-mêmes, avec peu de ressources et peu de moyens », explique un doctorant en première année de thèse. « J'ai poursuivi mes études à la faculté après le bac. Je pensais qu'arrivée au niveau du doctorat, je trouverais organisation, encadrement et écoute. Je me suis retrouvée à la case départ. C'était comme en 1re année. Résultat j'ai tout arrêté », explique Siham, une passionnée de sociologie qui a décidé de s'inscrire en doctorat de sociologie à l'Université Hassan II de Mohammedia.

Des moyens que l'Université Hassan II de Casablanca a décidé de mettre en œuvre afin de valoriser la recherche scientifique et appliquée, renforcer la communication au niveau informationnel et institutionnel et développer la coopération internationale pour assurer une meilleure intégration des doctorants et des enseignants du consortium au sein de la communauté internationale. Concrètement, ce consortium vise à former des formateurs à travers un programme pilote pour répondre aux besoins de certification des équipes académiques des établissements membres. De plus, le consortium permet à ses membres de partager leurs réalisations et leurs projets tout en bénéficiant d'un financement qui leur permettra de faire aboutir leur cursus. Autre des partenariats en interne et avec l'extérieur, le consortium promet des activités culturelles et sportives diverses.
Ainsi, le Consortium de recherche et d'enseignement supérieur de Casablanca permet à la ville blanche d'accroître son potentiel de recherche et de consolider ses structures. Une occasion de faire de la métropole, un « pôle » de recherche et une ville « métro » à l'image des villes universitaires européennes.
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