Le 10e Congrès national de néphrologie qui coïncide cette année avec le 4e Congrès maghrébin s’est déroulé à Marrakech du 15 au 17 mars. Lors de cette réunion scientifique d’experts, le symposium consacré à l’anémie rénale a été l’occasion de faire le bilan des avancées scientifiques et des perspectives thérapeutiques disponibles en matière de prise en charge de ce problème de santé publique à l’échelle internationale. «Le choix de cette thématique a été guidé par l’importance de cette maladie qui touche 90% des personnes atteintes d’insuffisance rénale chronique terminale au Maroc. Il répond également au souci du comité organisateur de proposer des sessions consacrées à la vision stratégique, aux concepts scientifiques les plus avancés, aux développements technologiques aussi bien qu’aux principaux succès dans le domaine du traitement personnalisé des maladies rénales, en général», affirme à cette occasion la présidente de la Société marocaine de néphrologie, Rabia Bayahya.
En effet, parmi les sujets débattus lors de ce conclave figure le thème : «Optimisation du traitement de l’anémie rénale chez l’insuffisant rénal chronique», animé par Bernard Canaud du Centre hospitalier universitaire régional de Montpellier, et la présentation de la recherche «Insuffisance rénale et qualité de vie : résultats de l’étude prospective «ACHIEVE», à laquelle ont participé tous les néphrologues marocains sous la houlette du Benyounes Ramdani.
S’agissant des traitements innovants existant actuellement, l’intérêt de la prise en charge de l’anémie rénale par l’érythropoïétine (EPO) de 3e génération a été mis en exergue. Ce traitement se définit comme étant un activateur continu de l’EPO qui, contrairement à une EPO de 1re et 2e génération, reproduit plus fidèlement les processus physiologiques de l’organisme.
