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La croissance du PIB hors agriculture reste sur un bon trend

Les activités de production hors agriculture ignorent la crise qui malmène les économies des principaux partenaires commerciaux du Maroc. De fait, l’impact de cette crise sera à peine de 0,3 point. Le PIB hors agriculture devrait croître d’environ 4,7% en 2012, d’après le FMI.

La croissance du PIB hors  agriculture reste sur un bon trend

Les activités de production hors agriculture résistent bien face à la crise économique qui sévit dans les principaux marchés à l’export concentrés dans la zone Euro. En fait, d’après une récente déclaration du ministre des Finances, Nizar Baraka, l’impact de la crise européenne sur l’économie marocaine reste limité, se matérialisant en un ralentissement de la croissance du PIB non agricole d’à peine 0,3 point, passant de 4,8% à 4,5%. Certes, le Fonds monétaire international (FMI) prévoit, dans son dernier rapport sur les perspectives économiques mondiales, que la croissance économique connaîtra un ralentissement cette année au Maroc, essentiellement avec une contreperformance agricole, en lien avec une baisse drastique des précipitations. Toutefois, la croissance du PIB marocain hors agriculture devrait être solide, avec une évolution d’environ 4,7% en 2012. En fait, expliquent les experts du FMI, il est vrai que la production marocaine sera affectée par le marasme économique que connaissent les pays avancés partenaires commerciaux du Maroc. Toutefois, l’économie nationale pourra mettre à profit une demande intérieure vigoureuse, accompagnée par l’augmentation des dépenses publiques.

Les prévisions relatives au comportement des activités non agricoles s’améliorent donc. Il faut rappeler que le Haut Commissariat au Plan (HCP) tablait, il y a quelques mois, sur une croissance de 4,3% de ces activités cette année, soit un rythme inférieur à 5% enregistré en 2011. Le HCP notait toutefois que, d’une façon générale, le rythme d’évolution de ces activités est resté relativement soutenu après avoir subi les effets de la crise économique internationale en 2008 et 2009.
Les activités du secteur secondaire (mines, énergie, industries de transformation et BTP) devraient s’accroitre de 4,4% au lieu de 4% en 2011. Le dynamisme des activités du BTP et de celles des phosphates et dérivées, en particulier, explique, d’après le HCP, cette tendance haussière de la valeur ajoutée du secteur secondaire.

Ce dynamisme des activités non agricoles devra se maintenir, selon cette même prévision. Toutefois, le HCP prévoyait que les activités non agricoles s’inscriraient dans un sentier de croissance en léger ralentissement, passant de 4,3% en 2012 à 4,1% en 2013. Les activités du secteur secondaire dégageraient une valeur ajoutée en progression de 4,9% au lieu de 4,4% en 2012. S’agissant des pronostics avancés par le HCP pour le 3e trimestre 2012, ils font ressortir une légère régression de l’activité du BTP. En effet, 28% des chefs d’entreprises prévoyaient une baisse, contre 21% une hausse. Cette baisse résulterait du recul de l’activité au niveau des Travaux publics et de sa stabilité au niveau du Bâtiment.

Pour le secteur manufacturier, il connaîtrait, selon les chefs d’entreprises, une stabilité de la production. Ainsi, 28% des enquêtés s’attendaient à une hausse, 43% prévoyaient une stabilité et 29% une baisse de leur activité. Cette quasi-stabilité résulterait, d’une part, de la hausse prévue des produits de la chimie et de la parachimie et des autres produits des industries alimentaires, et d’autre part, de la baisse prévue des produits textiles et bonneterie et du matériel électrique et électronique. Dans le secteur de l’énergie, la majorité des chefs d’entreprises prévoyaient une hausse de la production. Par contre, dans le secteur des mines, 76% des patrons s’attendaient à une baisse de la production, au cours du 3e trimestre.

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