Menu
Search
Vendredi 26 Avril 2024
S'abonner
close
Vendredi 26 Avril 2024
Menu
Search
Accueil next Salon international de l'agriculture de Meknès

Le PIB s’est accru de 2,8% au premier trimestre 2012

Le ralentissement du rythme de croissance économique provient plus du secteur primaire que des activités non agricoles qui arrivent à maintenir un bon niveau de croissance.

En attendant de rebondir, l’économie nationale fait actuellement face à un ralentissement du rythme de croissance. C’est ce qui ressort des comptes nationaux relatifs au premier trimestre 2012 arrêtés par le Haut Commissariat au Plan (HCP).

En effet, d’après cette institution chargée, entre autres, de la production statistique, le PIB s’est accru de 2,8% en volume par rapport à la même période de 2011, contre une progression de 5,6% une année auparavant. En terme nominal, la hausse du PIB a été de 3,1%.

Il est toutefois à noter que cette baisse de régime de la croissance économique provient plus du secteur primaire, marqué essentiellement par les effets de la sécheresse, que des activités non agricoles qui arrivent à maintenir un bon niveau de croissance.

Ainsi, le PIB non agricole a réalisé une croissance de 4,4% au lieu de 5,6% le même trimestre de l’année précédente, au moment où la valeur ajoutée du secteur agricole a reculé de 8,3%, après une hausse de 5,9%, une année plus tôt.

S’agissant des activités non agricoles, les comptes nationaux relatifs au premier trimestre 2012 font ressortir une stagnation des industries de transformation, une bonne progression des secteurs de l’électricité et eau, du bâtiment et travaux publics, des postes et télécommunication, des services rendus par les administrations publiques et la sécurité sociale. D’autres secteurs ont évolué, mais avec un rythme moins rapide que l’année précédente, tels que les transports, le commerce, les activités financières et assurances, l’éducation, santé et action sociale et les autres services marchands.

Par contre, le HCP note un repli des activités minières, de l’activité des hôtels et restaurants et de la pêche.
Ce ralentissement serait en lien notamment avec la conjoncture internationale difficile qui a eu pour effet, entre autres, la contraction de la demande étrangère adressée au Maroc. En fait, d’après le HCP, la croissance économique continue d’être tirée par la demande intérieure dans un contexte de maîtrise de l’inflation.

Les dépenses de consommation finale des ménages ont ainsi augmenté de 4,8% au lieu de 4,5% au cours de la même période de l’année passée. Ce qui leur permet de contribuer de 2,8 points à la croissance économique. De même, la consommation finale des administrations publiques a progressé de 5,6% au lieu de 4,2% et l’investissement (formation brute de capital fixe et variations des stocks) s’est accru de 6,1% au lieu de 4,2%.

Par contre, les exportations ont régressé d’un peu plus de 3%, alors qu’elles ont évolué de plus de 8%, une année plus tôt, et les importations ont évolué de 2,7% au lieu d’une hausse de 8,4%. De ce fait, la contribution des échanges extérieurs de biens et services à la croissance économique a été négative, de l’ordre de 2 points.

S’agissant du revenu national brut disponible, il a évolué de 3,5% au cours du premier trimestre 2012, avec la hausse du PIB aux prix courants et à l’augmentation des transferts des Marocains résidents à l’étranger de 4,5%.

Par ailleurs, ces comptes nationaux montrent que l’épargne nationale représente 26,2% du PIB et l’investissement s’est élevé à 36,8% du PIB. Ce qui s’est traduit par un besoin de financement de 10,6% du PIB au premier trimestre de cette année, contre 7,8% le même trimestre de l’année précédente.

Lisez nos e-Papers