L’un de ces derniers, 37 ans, a été interpellé par les policiers alors que ses trois complices ont pris la poudre d’escampette à bord du véhicule, laissant derrière eux les documents de la voiture et le permis de conduire de l’un d’entre eux, a ajouté la même source.
Le prévenu a dénoncé ses complices et détaillé le modus operandi qui consiste à pister la voiture convoitée et à immobiliser, sous la menace d’armes blanches, le conducteur, avant de prendre possession du véhicule pour le conduire à Oujda où ils le refilent à un intermédiaire pour le revendre dans la région. Ils utilisaient, pour leurs méfaits, une voiture portant une plaque minéralogique étrangère, mais dont l’origine est douteuse.
Des fois, ils partaient dans leur quête à bord de voitures de location comme c’était le cas lors du vol de la voiture à Casablanca, a précisé la police qui a saisi différents outils usités par la bande dans leurs actes criminels, dont un long couteau, un bâton et des cisailles. Les limiers sont parvenus à identifier les autres complices, dont quatre ayant des antécédents judiciaires de vols qualifiés. L’un des membres de ce gang a été appréhendé à l’aéroport Mohammed V à son retour de Tunis. Ce dernier a aussi reconnu un vol similaire d’un autre véhicule particulier avec le même procédé sur la côte de la capitale économique et à l’intérieur duquel ils ont trouvé une somme d’argent de 45 mille dirhams, avant d’abandonner la voiture à Ben Msick, à une quinzaine de kilomètres du lieu de leur méfait.
Ces gangsters, selon la même source, auraient aussi dépossédé avec violence, sur indications d’un complice, un autre automobiliste casablancais d’une somme de douze mille dirhams sans toutefois mettre la main sur sa voiture.
L’un des membres de cette bande, qui était en état de fuite, a été arrêté par la police judiciaire de Aïn Chock, également pour vol d’une voiture et selon le même modus operandi. Au moment de son arrestation à bord du véhicule, il était en possession de huit kilogrammes de chira.
