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Obama met en garde contre le recours aux armes chimiques

Le déplacement ou l’utilisation des armes chimiques par le régime de Bachar Al Assad pousserait les États-Unis à intervenir militairement. La position de la Maison Blanche est ferme, selon le président Obama.

Obama met en garde contre le recours  aux armes chimiques
Les combats font rage dans les principales villes entraînant beaucoup de victimes civiles.

Le déplacement ou l’utilisation par le régime syrien de ses stocks d’armes chimiques est une «ligne rouge» dont la violation changera l’équation en Syrie, a martelé lundi dernier le président Barack Obama, affirmant que les États-Unis ne toléreront en aucun cas que ces armes puissent tomber entre les mains de terroristes.

«Il y aura de sérieuses conséquences si nous observons un déplacement ou une utilisation d’armes chimiques» en Syrie, a affirmé M. Obama lors d’une conférence de presse à la Maison Blanche, laissant ainsi entendre que Washington pourrait recourir à une intervention militaire dans ce pays le cas échéant.
«Jusqu’ici, je n’ai pas donné l’ordre d’intervenir militairement (...) mais nous ne pouvons pas tolérer que des armes chimiques puissent tomber entre les mains de terroristes», a-t-il ajouté.

«Il s’agit d’une ligne rouge pour nous (...) et cela va changer de manière significative mes calculs» en Syrie, a poursuivi le chef de l’exécutif US, reconnaissant que cette crise représente bien des difficultés à son administration. «La Syrie est une question très difficile», a-t-il concédé, estimant que la probabilité de désamorcer «en douceur» cette crise reste assez faible. Par ailleurs, le département d’État américain avait estimé auparavant que le départ du président syrien Bachar Al-Assad restait une condition sine qua non pour désamorcer la crise en Syrie et rétablir la paix dans ce pays en proie à une violence meurtrière depuis plus d’une année.

«Il n’y aura pas de paix en Syrie sans le départ de Bachar Al-Assad», a affirmé la porte-parole du Département d’État, Victoria Nuland, lors de son point de presse quotidien. La porte-parole a fait savoir, à cet égard, que Washington va «clairement» signifier ce constat au nouvel envoyé spécial de l’ONU et de la Ligue arabe pour la Syrie, Lakhdra Brahimi.

Les États-Unis, a-t-elle poursuivi, restent «relativement sceptiques» quant au succès d’une éventuelle action au niveau du Conseil de sécurité de l’ONU pour désamorcer cette crise, soulignant que son pays poursuivra ses efforts conjoints avec d’autres pays de la région pour promouvoir une transition politique en Syrie. Vendredi dernier, le porte-parole adjoint de la Maison Blanche, Josh Earnest, avait appelé l’ONU à préciser davantage le mandat et les prérogatives du nouveau médiateur pour la Syrie, tout en réitérant la réticence de Washington quant à la volonté du régime de Bachar Al-Assad à coopérer de bonne foi avec la communauté internationale.

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