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Le gestionnaire délégué lance un nouveau laboratoire plus moderne

● Le délégataire se veut rassurant quant à la conformité sanitaire de l’eau potable dans la région.
● «Labelma» vise à élaborer une cartographie des goûts et des odeurs de l’eau potable.

Le gestionnaire délégué lance un nouveau  laboratoire plus moderne

Le gestionnaire délégué de la distribution d’eau et d’électricité, l’assainissement liquide et la gestion de l’éclairage public, Lydec, a investi 16 millions de dirhams dans un nouveau laboratoire d’analyse des eaux, «Labelma». «Doté de moyens plus modernes, le nouveau laboratoire répond aux standards internationaux. Il a pour objectif d’anticiper les évolutions de la réglementation (NM 03-7-001 et 002) et intégrer de nouveaux champs de contrôle de qualité des eaux, tels que les rejets non domestiques, les stations d’épuration et le suivi des milieux aquatiques», explique Serge Lescouet, directeur d’exploitation eau et assainissement.

Le nouveau laboratoire proposera également une expertise complémentaire aux tiers, tels que les industriels, les régies ou les particuliers. «On va mettre en route la station de Médiouna et des particuliers peuvent nous apporter des échantillons de leurs puits pour les analyser», souligne Serge Lescouet. Il d’ajoute que le lancement du nouveau laboratoire, le 27 décembre dernier, entre dans le cadre de la démarche d’accréditation ISO 17025 entamée par Lydec. Le délégataire assure également que toute la partie concernant l’analyse de l’eau potable est équipée, alors que le service dédié aux eaux usées est en cours d’équipement. Lydec se veut aussi rassurante pour tout ce qui concerne la conformité sanitaire de l’eau potable dans le Grand Casablanca. «L’eau est conforme, mais parfois on est confronté au problème de l’eau rouge, mais grâce au programme de renouvellement des réseaux, le nombre de réclamations a diminué, indique le directeur d’exploitation eau et assainissement. On a renouvelé tous les réseaux datant des années 40, mais notre objectif est d’éliminer les réseaux en fonte grise». D‘après des responsables de Lydec, l’entreprise fait ce travail en concertation avec la commission de contrôle du Conseil de la ville qui arrête chaque année une liste de réseaux à renouveler.

Le gestionnaire délégué souligne un investissement de 72 milliards de centimes dans ce domaine entre 2008 et 2011. Un chiffre qui représente 96% du taux d’investissement prévu dans le contrat de gestion.
Tout va-t-il bien alors en ce qui concerne l’eau potable dans le Grand Casablanca ? Serge Lescouet affirme qu’au-delà de la conformité sanitaire, le nouveau laboratoire vise à élaborer à fin 2012 une cartographie des goûts et odeurs de l’eau potable de la wilaya du Grand Casablanca, afin d’étudier les pistes d’amélioration de la qualité organoleptique de l’eau en concertation avec les producteurs (ONEP et SEOER) et le ministère de Santé. Le gestionnaire délégué encourage les Casablancais à boire l’eau du robinet : «Selon la dernière enquête clientèle réalisée auprès de 1 132 clients Lydec, 84,5% des personnes interrogées déclarent boire régulièrement l’eau du robinet, plus 9,6 % accessoirement». Grâce à la mise en place de «Labelma»,  géré par 12 personnes, l’entreprise «se permet d’entrer dans la catégorie du confort en traitant le goût de l’eau qui change en fonction des quartiers et des saisons». Ce confort serait-il payé par les consommateurs ? «Lydec répond aux objectifs du Conseil de la ville et du  ministère de l’Intérieur. Il s’agit d’un investissement important», répond Serge Lescouet. Normalement, seules les autorités délégantes décideront de l’augmentation ou non des tarifs.

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