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Accueil next Salon international de l'agriculture de Meknès

«Aïcha», une icône populaire et une star marketing

Premier lauréat de la première édition des «Morocco Awards», la société les Conserves de Meknès est une success-story qui a commencé en 1962. Son PDG, Mardochée Devico, explique dans cet entretien la genèse de son développement et l’émergence de sa marque phare «Aïcha».

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Le Matin : comment votre groupe arrive-t-il à conserver son positionnement malgré la forte concurrence ?
Mardochée Devico : la marque «Aïcha» s’est toujours assuré une place de choix sur le marché de l’agroalimentaire au Maroc où elle jouit d’une grande notoriété tant auprès des consommateurs que des professionnels. Nous développons un positionnement premium, fruit d’un haut standard de qualité maintenu, depuis la matière première jusqu’au produit fini. C’est pour cela que les produits portant le label «Aïcha» sont devenus des références de qualité sur le marché. De plus, le capital Sympathie de la marque à travers sa figure emblématique et son univers, ainsi que la confiance de plusieurs générations de consommateurs ont permis à «Aïcha» d’occuper une place unique auprès du consommateur. Beaucoup d’entre eux d’ailleurs la considèrent comme une icône nationale et populaire.

L’an passé, vous aviez annoncé le doublement du capital d’Oleafood pour investir et sécuriser l’approvisionnement en olives. Quel en est aujourd’hui le positionnement ?  
Oleafood est une entreprise ayant pour objectif de triturer les olives en valorisant les sous-produits de cette industrie : production de source d’énergie et récupération des protéines du grignon. Cette unité peut également traiter les sous-produits issus des autres huileries de la région.

En plus de la conserve de tomates, des confitures et de l’oléiculture, vous êtes aussi un leader mondial de la production de truffes blanches et de câpres. Un mot là-dessus…
Il existe dans notre groupe une entreprise, basée à Fès, spécialisée dans la production de câpres et qui en est effectivement le premier producteur mondial. Les truffes ou «terfess», cependant, est un marché de niche dont l’ampleur n’a rien à voir avec le marché des câpres.

La marque «Aïcha» émerge bien à l’international, en France notamment au niveau de la chaîne Auchan. Quelles autres grandes surfaces ciblez-vous ?
Effectivement, «Aïcha» est exportée essentiellement en Europe, notamment en France, en Belgique, en Espagne, en Allemagne et aux Pays-Bas. Également au Canada et aux États-Unis. Mais il faut citer aussi le Moyen-Orient, notamment les Émirats arabes unis, et l’Afrique dans des pays comme le Sénégal, l’Algérie, la Tunisie et la Mauritanie. Les marchés que nous prospectons actuellement sont la Chine, l’Inde, l’Australie, le Brésil et les pays d’Europe de l’Est.

Lors de sa première édition, «Morocco Awards» avait décerné le prix de la catégorie Industrie à la marque «Aïcha», pour la qualité de ses produits et de son engagement industriel. Quelles impressions cela vous laisse-t-il encore aujourd’hui, alors que «Morocco Awards» en est à sa 4e édition ?
Nous avons été très fiers que notre marque «Aïcha» ait eu le prix de la catégorie Industrie lors de la première édition des «Morocco Awards», d’autant plus que cette manifestation est tenue sous l’égide du ministère de l’Industrie, du commerce et des nouvelles technologies ainsi que de l’Office marocain de la propriété industrielle et commerciale.
Cette «caution» garantit une grande crédibilité à la manifestation. Nous avons considéré ce trophée comme une véritable reconnaissance au regard de tout ce que représente et entreprend notre marque. Nous tenons aussi à préciser que c’est dans le sillage de cette manifestation que l’initiative de la création du «Club des marques au Maroc» est née et que nous soutenons avec un grand intérêt.

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