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L’innovation, clé du développement

● L’innovation s’impose aujourd’hui comme une nécessité pour les entreprises qui ambitionnent d’améliorer leur compétitivité et leurs performances.
● Une rencontre autour de cette thématique a été organisée récemment par la CGEM de Fès.

L’innovation, clé du développement
Les étudiants ont déjà conçu des robots, des scanners et des imprimantes 3D.

Dans une conjoncture mondiale marquée par une rude concurrence et une internationalisation des marchés, l’innovation s’impose, aujourd’hui et plus que jamais, comme synonyme de croissance et de compétitivité saine et génératrice de valeur. Dans ce contexte, l’Union régionale Fès-Nord de la CGEM, en collaboration avec la Fondation Konrad Adenauer Stiftung et l’Université Sidi Mohammed Ben Abdellah, a organisé récemment à Fès une rencontre-débat autour de la thématique «Innovation et PME : spécificités régionales et internationales». Destinée aux chefs d’entreprises et opérateurs industriels de Fès et sa région, cette rencontre a été l’occasion de faire un éclairage sur les différents avantages de l’innovation et les mesures de soutien et d’accompagnement à la recherche et au développement.Pour Driss Belkhayat, président de l’Union régionale Fès-Nord de la CGEM, cette rencontre survient à un moment où le climat économique est en perpétuel changement. «La concurrence oblige aujourd’hui les entreprises à améliorer continuellement leurs performances et leur compétitivité. Il est devenu donc, primordial d’innover. Ne pas innover, conduirait l’entreprise à ne pas pouvoir suivre l’évolution des marchés et à se laisser dépasser par la concurrence sans aucune résistance. L’innovation doit faire partie de la vie de l’entreprise au quotidien que ce soit à la phase de création ou en plein développement. L’innovation présente un véritable avantage pour l’entreprise, notamment la PME, si elle veut perdurer et résister à la crise économique actuelle», a-t-il expliqué.


De son côté, Saâd Hammoumi, vice-président de la commission PME de la CGEM, a précisé que le but de ce genre de rencontres consiste à rapprocher le monde des entreprises du monde académique, ajoutant que le souci majeur de la commission PME de la CGEM est d’aider les PME à innover et par conséquent à se développer à l’international et renforcer leurs structures.


«Maroc Inovation»
Afin de promouvoir l’innovation au sein des  entreprises marocaines et développer la recherche et les technologies, le ministère de l’Industrie, du commerce et des nouvelles technologies a mis en place l’initiative «Maroc Innovation». Présente à la rencontre, Soumaya Iraqui, directrice de l’Innovation, recherche et développement et technologies avancées au sein de ministère de l’Industrie, du commerce et des nouvelles technologies, a mis en lumière les différents aspects de cette stratégie. L’initiative «Maroc innovation» est fondée sur une vision qui consiste à renforcer la coopération entre les organismes de recherche publique et l’industrie et à positionner le Maroc dans le club des pays producteurs de technologies.
Elle s’articule autour de 5 piliers stratégiques, à savoir, la gouvernance et le cadre réglementaire, l’appui et le financement, les infrastructures technologiques, les clusters (ou pôles de compétitivité) ainsi que la mobilisation des talents pour l’innovation», a-t-elle souligné.

En ce qui concerne les objectifs de cette stratégie, Mme Iraqui a fait savoir que du point de vue qualitatif, «Maroc Innovation» vise essentiellement à faire de l’innovation un facteur clé de compétitivité des entreprises marocaines, à exploiter les capacités en recherche et développement des universités ainsi qu’à diffuser une culture de l’innovation et du partenariat. «Pour ce qui est des objectifs quantitatifs de «Maroc Innovation», ils concernent la production de 1 000 brevets marocains et la création de 200 start-ups innovantes à l’horizon 2014», a-t-elle ajouté, expliquant que pour atteindre ces objectifs, divers mécanismes de financement ont été prévus, dont notamment les programmes «Intilak», «Tatwir» et «Imtiaz» qui peuvent couvrir de 20% à 90% des dépenses liées à l’innovation et à la recherche et développement.
Il est à noter que selon les chiffres du dernier guide de la CGEM, le Maroc consacre 0.8% de son PIB pour la recherche et développement contre 2.26% en moyenne dans les pays de l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE). Quant au  nombre des chercheurs, pour 100 actifs, le Maroc ne compte que 1.87 chercheur, contre 8.54% dans les pays de l’OCDE.

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