«Concernant le pays africain cible pour la création d’entreprise, le Sénégal arrive en tête avec (11%), devant le Niger (10%), le Cameroun et la Tunisie (9%), l’Algérie (7%) et le Maroc se positionne derrière eux en ex aequo avec le Mali et la Mauritanie avec (5%)», souligne le président et commissaire général du CJD, Zakaria Fahim, qui précise que «c’est à travers une enquête auprès de 2 030 ressortissants d’une quinzaine de pays d’Afrique du Nord et subsaharienne que le CJD a collecté des données et confirmé des certitudes sur les difficultés de l’auto-entrepreneuriat au Maroc».
Le président du CJD explique que l’absence de financement est le premier frein à la création d’entreprise. Ils sont en effet 63% de personnes sondées à pointer du doigt les difficultés liées à l’accès au financement comme étant l’un des handicaps majeurs à l’entrepreneuriat en Afrique. Ils sont aussi 17% à déplorer le manque de soutien et d’aide et 12% à trouver que les démarches administratives sont toujours compliquées ou lentes en Afrique.
Pour sa part, Hamid El Othmani, consultant auprès du cabinet de conseil LMS, explique que l’étude en question a permis d’identifier les secteurs les plus prisés par les porteurs de projet et créateurs d’entreprise. «Le commerce, la vente et les franchises arrivent en tête, ciblés par 30% des interviewés, suivis des secteurs de la logistique et de la distribution avec 25%. Ensuite, les TIC, la formation, le conseil et la fiduciaire en troisième position avec 20%, et enfin d’autres secteurs tels que le BTP, l’immobilier et l’industrie avec 5%», confie-t-il.