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«On doit, surtout, recruter des attaquants»

● L’OC Khouribga a pris beaucoup de temps pour le choix de l’entraîneur après une situation difficile vécue la saison écoulée. Le comité s’est retrouvé dans l’impasse à cause des départs de joueurs, des exigences des supporters et du départ à l’amiable de l’entraîneur. Finalement, on a choisi François Bracci, qui compte une bonne expérience avec des équipes maghrébines.
● L’homme a eu une carrière de joueur bien remplie avec une participation à une Coupe du monde, en Argentine en 1978. Il a enchaîné par une autre carrière, celle d’entraîneur. Il a bien voulu répondre à nos questions.

«On doit, surtout, recruter  des attaquants»
François Bracci a retrouvé un club qu’il a déjà entraîné, l’OC Khouribga.

Le Matin : Tout d’abord, expliquez-nous pourquoi ce retour au Maroc ?
François Bracci : J’aime le Maroc et j’ai toujours répété que ce pays compte des potentialités footballistiques importantes. En outre, j’ai eu la chance de rester au Maghreb où j’ai acquis une expérience adaptée largement aux mentalités des footballeurs originaires de la Tunisie, de l’Algérie et du Maroc.

Qu’est-ce qui a motivé votre choix pour l’OCK ?
Pour moi, entraîner des équipes est une religion. Depuis mon départ de l’OCK en 2007, je n’ai pas du tout chômé. Entre temps, j’ai exercé chez les FUS et le DHJ et puis en Algérie. Durant les différentes étapes, les résultats étaient excellents. Honnêtement, je n’ai pas perdu le contact avec les dirigeants de l’OCK, car mon départ en 2007 était banal à l’origine avec ce comportement d’un joueur alors que l’équipe occupait la seconde place. De même, j’ai quitté le FUS et le DHJ au moment où les deux jouaient les premiers rôles. Parfois, sincèrement, on ne comprend plus rien !

Qu’avez-vous constaté à votre retour chez l’OCK ?
J’étais surpris de voir l’OCK à un tel niveau alors qu’elle était compétitive, solidaire. Je me retrouve devant une formation à reconstruire entièrement. Tout est à refaire.

Qu’est-ce qu’il faut restructurer ?
Concrètement, on n’a pas le choix, on doit recruter surtout des attaquants. Ceci à un moment où les intermédiaires, les agents spécialistes des transferts ont déjà joué le jeu. On a réussi le recrutement de deux joueurs marocains qui exerçaient en Hollande, à savoir Rachid Afghani (un milieu) et Ahmed Al Barkani (un attaquant), ainsi que deux autres Africains, l’Ivoirien Bakayakou Ibrahima et le Gabonais Jeorges Myounboy. Nous comptons trois gardiens et d’autres contacts sont en cours pour renforcer notre équipe. D’autres recrutements ont concerné Zakaria Amzil de l’AS FAR Mezgouri Oussama du Difaa d’El-Jadida.

Avez-vous des objectifs bien déterminés ?
Ecoutez, j’ai un thème à respecter, à savoir la manière dont on doit jouer et non contre qui on doit jouer. On doit apprendre au joueur à vivre la rencontre, s’entraîner très fort, aller à l’essentiel, créer la surprise, être compétitif. On ne doit pas oublier que la préparation physique reste la base pour atteindre ses objectifs. Donc tout dépend de la matière, de l’environnement, du déroulement des compétitions et du soutien des supporters pour atteindre nos objectifs. D’ailleurs, l’image présentée par le Raja et le WAC récemment nous fait voir les choses autrement et sérieusement. A nous de réagir en conséquence.

Avez-vous eu l’impression que le football marocain a changé ?
Les choses sont claires, on doit se baser et donner plus d’importance au centre de formation. L’académie Mohammed VI a donné ses fruits et les joueurs qui ont bénéficié de formation au sein de cet établissement ont été accueillis chaleureusement par les clubs. On doit détecter les jeunes joueurs et renforcer encore plus l’infrastructure. C’est à travers le championnat national qu’on arrive à bâtir une équipe nationale compétitive.

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