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Le Matin : Taoussi, après une saison remarquable avec le MAS de Fès, vous avez pris en main l’AS FAR. Est-ce un nouveau défi pour vous ?
Rachid Taoussi : Je suis un homme de défi et j’aime les challenges. Oui, j’ai opté pour l’AS FAR, car j’ai gardé de très bonnes relations avec les dirigeants de ce club et on s’est mis d’accord sur un projet sportif sur quatre ans. C’est un projet ambitieux, mais qui est réalisable. Je voudrais redonner à l’AS FAR l’image qui était la sienne, il y a quelques saisons, avec le soutien, bien entendu, de tous les dirigeants du club et du staff technique. Je pense qu’il y a une grande motivation pour atteindre cet objectif.
Autrement dit, vos ambitions commencent à partir de cette saison ?
Oui, je pense que nous avons une équipe compétitive qui peut aller loin. Il nous faut juste ne pas précipiter les choses et aller doucement et sûrement. Déjà, nous nous sommes qualifiés pour les huitièmes de finales de la Coupe du Trône face à l’IZ Khémisset, et nous jouerons contre le TAS. Je vais d’ailleurs observer les Tihadis pour avoir une idée de leurs forces et faiblesses. Nous jouerons bien entendu les premiers rôles dès cette saison, car n’oublions pas qu’il y a un enjeu important, c’est la Coupe du monde des clubs qui aura lieu au Maroc et nous comptons bien y participer.
Les recrutements effectués par l’AS FAR vous ont-ils satisfait ?
Nous avons effectué des recrutements de manière rationnelle. On n’a pas misé sur la quantité, mais plutôt sur la qualité. 22 Joueurs ont quitté le club, soit parce qu’ils étaient en fin de contrat, soit qu’ils ont préféré jouer sous d’autres cieux. Ce n’est pas évident de libérer autant de joueurs, mais c’était une nécessité. Nous avons engagé seulement 5 joueurs, Mustapha Mrani, Younes Belakhdar, Ayoub Bourhim, Youssef Kaddioui qui retourne au bercail, et Salaheddine Akkal. Je pense que c’est un bon recrutement.
Comment s’est déroulée la préparation d’avant saison ?
On a commencé notre préparation à Ifrane pour une période d’oxygénation, ponctuée par des matchs amicaux. On a affronté plusieurs équipes, dont le FUS de Rabat, le Hassania d’Agadir, et le CODM. Puis pendant le ramadan, on est resté sur Rabat avant le tournoi Antifit. Je pense que c’est une préparation qui a été intense et qui nous a permis, mes adjoints et moi, de mieux cerner nos forces et nos faiblesses. Le seul regret a été d’avoir donné trop de repos aux joueurs qui n’ont pas été bien en jambe après l’Aïd, notamment lors du tournoi Antifit. Mais on ne pouvait faire autrement, car de nombreux joueurs résident loin de Rabat et il fallait bien qu’ils passent la période de l’Aïd avec leurs familles.
Quels enseignements avez-vous tirés de ce tournoi Antifit ?
Beaucoup d’enseignements, notamment en ce qui concerne les ambitions des autres clubs qui ont participé à ce tournoi. Je pense que la saison sera difficile et que les objectifs sont les mêmes pour tous. On a réalisé de belles choses, mais nous avons commis des erreurs défensives auxquelles il va falloir remédier. Nous avons encore un match officiel contre le TAS en Coupe du Trône et je ne vous cache pas que nous donnons une grande importance à cette prestigieuse compétition que nous voulons remporter. Ensuite, nous enchaînerons avec deux semaines de préparation pour être fin prêts pour le début du championnat.
