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Le Japon et la Russie posent leurs conditions

Le Japon et la Russie ont déclaré mardi qu'ils ne s'engageraient pas dans une éventuelle ratification du protocole de Kyoto avant de connaître le résultat des négociations en cours à Marrakech pour fixer les modalités d'application de cet accord de réduct

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L'ambassadeur Asakai a ainsi démenti des nouvelles de presse selon lesquelles le Japon aurait d'ores et déjà décidé d'engager le processus de ratification de Kyoto.
La conférence de l'ONU de Marrakech doit traduire en langage juridique l'”Accord de Bonn”, un marchandage politique conclu à Bonn (Allemagne) en juillet pour redonner vie à Kyoto malgré la condam110n du protocole quatre mois plus tôt par Washington.
Kyoto impose des réductions de CO2 et autres gaz à effet de serre à 39 pays industriels à l'horizon 2010. Il n'a été ratifié par pratiquement aucun de ces pays dans l'attente de ses modalités de mise en oeuvre qui sont finalisées à Marrakech. Il est jugé trop contraignant et injuste par Washington parce que les pays du Sud ne sont pas tenus de réduire leurs émissions polluantes et ont seulement des obligations d'inventaires.
Depuis le retrait américain, l'entrée en vigueur de l'accord de Kyoto dépend de Tokyo et Moscou, compte tenu des règles de ratification de l'accord.
M. Asakai et M. Bedritsky, chef de l'administration météorologique russe avec rang de ministre, ont confirmé au cours d'une conférence de presse commune qu'un accord était en vue à Marrakech sur l'adoption du système de respect des engagements de Kyoto. Cet accord reprendra les termes de l'Accord de Bonn selon lesquels seules les modalités du système sont fixées à Marrakech et leur portée juridique ne sera décidée qu'après l'entrée en vigueur du protocole.
“Les ministres ont déjà conclu un compromis sur cette question” à Bonn et “nous n'avons pas l'intention de remettre ce problème sur la table ici”, a dit M. Asakai.
M. Bedritsky est arrivé dès vendredi dernier à Marrakech alors que les ministres de l'Environnement de la planète doivent prendre mercredi le relais de leurs experts pour boucler un accord en trois jours. Il a confirmé la principale revendication de Moscou, un doublement du forfait de puits de carbone (stockage du CO2 par les forêts) qui lui a été reconnu à Bonn. “Notre demande est scientifiquement établie”, a-t-il expliqué devant les journalistes.
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