La République tchèque a donné un bon exemple de combativité, en battant la Pologne (1-0) samedi soir, à Varsovie, lors de la 3e et dernière journée du Groupe A. Les coéquipiers de Petr Cech se qualifient en quarts de finale, à la tête du Groupe A.
Le match avait pourtant commencé par la domination polonaise. Lewandowski, Dudka et autres Błaszczykowski ont brillé par leur manque de clairvoyance devant les buts du capitaine Cech. De l’autre côté, Baros et Pilar tentent de tromper le gardien Tyton, mais ce dernier est sûr de ses appuis. Au retour des vestiaires, la ferveur polonaise commence à descendre et les Tchèques se montrent de plus en plus dangereux. À la 72e minute, Pilar récupère un ballon dans la moitié du terrain, puis remonte ballon au pied, passe à Baros, qui décale Jiracek dans la surface, le milieu de Wolfsburg crochète et élimine Wasilewski du gauche et place un plat du pied dans les filets de Tyton, jusque-là héroïque. Les Polonais doivent marquer 2 buts, mais l’entreprise se révèle plus grande que la bonne volonté de Lewandowski & Cie. Au final, les Tchèques sont en quarts de finale et les Polonais ont appris une leçon de réalisme.
La Grèce toujours en zone euro!
Déjouer les pronostics, voilà un exercice dans lequel excelle la Grèce. Après un match nul (1-1) face à la Pologne, en match d’ouverture, puis une défaite (1-2) face à la République tchèque, les Grecs ont mis à l’amende la Russie, en la battant (1-0) au bout d’un match à suspense, pendant lequel les coéquipiers de Karagounis ont brillé en défense. À la fin de la 1re période, les Russes dominaient toutes les statistiques (13 tirs contre 2 et 60 % de possession), mais un vieil adage du football dit «Dominer n’est pas gagner» et Karagounis en donnait l’exemple, à la 2e minute du temps additionnel, en débordant sur le côté droit, le capitaine grec pénètre en surface et décoche un tir croisé du droit, pour tromper Malafeev. Comme au Portugal en 2004, les Grecs mettent le cadenas derrière et défendent divinement. Arshavin, Zhirkov et la révélation de ce tournoi Dzagoev tentent absolument tout, mais la paire défensive Papadopoulos-Papastatopoulos tient bon et le schéma de l’équipe en entier, posé par l’entraîneur portugais Fernando Santos, est infaillible. Au coup de sifflet final, la joie des Bleu et Blanc est olympienne, la désillusion des Russes n’a d’égale que l’immensité de leur pays.
Ce soir, l’Italie a l’obligation de gagner face à la République d’Irlande, pour valider son billet pour les quarts de finale. Cependant, le destin de la «Nazionale» italienne n’est pas entre ses mains, puisque l’autre match de ce Groupe C, entre l’Espagne et la Croatie, ne devra pas se terminer avec un match nul de plus de 1-1.
