Menu
Search
Mercredi 24 Décembre 2025
S'abonner
close
Mercredi 24 Décembre 2025
Menu
Search

SupaKitch ou le street-art revisité

● Afin de marquer la saison estivale, la galerie David Bloch de Marrakech propose une grande exposition collective, l’occasion de découvrir le nouvel artiste français SupaKitch dont les créations artistiques revisitent savamment l’univers riche du street art.
● Célébrant l’art contemporain dans toute sa diversité, l’exposition «Summer Group Show» se tiendra jusqu’au
15 septembre prochain présentant, entre autres, cet artiste pluridisciplinaire naviguant avec aisance entre différents univers artistiques…

SupaKitch ou le street-art revisité
Le graffiti est un élément déterminant dans le travail de SupaKitch.

Né à Paris et vivant à New York, marié à la célèbre artiste Koralie, SupaKitch compte parmi les artistes contemporains influents, dont la notoriété s’amplifie à une vitesse enivrante. Élevé aux mangas et à la culture hip-hop, passionné de dessin et de musique depuis son enfance, SupaKitch trouve dans la rue une richesse de supports lui permettant de s’épanouir dans son travail. Ses premiers graffitis remontent aux années 90. Une période où le graffiti prend une vraie place dans sa vie. «Le graffiti est un élément déterminant dans mon travail, celui où je me suis tout de suite senti à l’aise, où tout me paraissait à l’aise», a confié l’artiste. C’est d’ailleurs à ce moment qu’il commence à travailler sous le pseudonyme «Ride» et fonde le HV Crew. Sa rencontre un an plus tard avec Hazy (photographe et Graffeur) et Eone (producteur de musique et graffeur) l’emmènera à ses premiers travaux mélangeant différentes techniques (peinture, photos et graphisme) et ayant pour thème la musique.

Par la suite, il devient directeur artistique à 21 ans pour plusieurs agences de publicité. C’est à ce moment-là qu’il rencontre sa future femme Koralie, étudiante en architecture et street-artist. Elle le mènera à sa première exposition au début des années 2000 où le nom de SupaKitch est né.

À partir de là, il découvre grâce à son entourage qu’il n’est pas le seul à avoir une vision plus ouverte du graffiti où l’ont ose mélanger les techniques (bombe, pinceaux et acrylique, collages, sérigraphie...) dans la rue. C’est l’émergence d’un mouvement que l’on commence à appeler street art et dont le simple nom fait débat au sein de ses acteurs. Les premières collaborations avec des marques comme Sixpack voient le jour. La plus intéressante de toutes est sans doute celle avec Carhartt permettant à Brendan Monroe, Wayne Horse, Koralie et l’artiste de réaliser des fresques murales dans les édifices de la marque à Düsseldorf, Copenhague, Paris, San Sebastian et Lisbonne.

Proche de la mode, il fonde avec Koralie, qui partage sa vie et ses passions, leur collection de vêtements, Metroplastique, avec laquelle ils ont remporté le prix du jeune entrepreneur de mode en 2005. C’est également le début des collaborations avec des galeries à Paris, Miami et notamment la galerie Elegance à Taipei, Taiwan, où a été exposé le travail de Picasso, George Mathieu, Keith Haring, et ce, depuis ces 25 dernières années. Cette galerie deviendra, d’ailleurs, la plus importante en termes de collection dans le travail de SupaKitch. Un artiste qui peint le monde comme il le voit et dont le travail est de plus en plus apprécié dans le monde de la mode comme ailleurs… À découvrir jusqu’au 15 septembre dans la ville ocre, à la galerie David Bloch.

Lisez nos e-Papers