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«The Souk», un marché de l’art «made in Morocco»

● «The Souk» est le premier marché de créateurs contemporains «made in Morocco» ayant pour objectif de devenir une plateforme pour la jeune création du pays.
● Portée par une équipe jeune et éclectique, la première édition de ce projet s’est déroulée début novembre à Marrakech et a eu un écho positif du côté du public. Un bon signe pour le lancement d’une deuxième édition annoncée en 2013…

«The Souk», un marché de l’art «made in Morocco»
L’édition 2012 a vu la participation de créateurs qui sont jeunes et pas connus.

«On se rend compte qu’il y a une vraie demande de la part des gens qui ont envie de découvrir et que ce genre d’évènement se développe. C’est donc une belle surprise» a confié Laila Hida, fondatrice et directrice artistique de ce projet ambitieux.

D’ailleurs, «la plupart des créateurs ont soit vendu, soit fait la rencontre de personnes intéressées par ce qu’ils font» a ajouté cette dernière. Aussi, «The Souk» représente une véritable volonté d’offrir aux créateurs, surtout émergents, l’opportunité d’aller à la découverte de nouveaux publics. Et ce, au sein d’un espace où les frontières entre scène et visiteurs sont abolies. Avec plus de 30 designers et un large choix de créations hors du commun ; cette l’édition 2012 a donc vu la participation de créateurs tel qu’ArtC, Ghitta Laskrouif, Boa Style, Max & Jan, Gachouchi, Issam Kounda, Harakat Sisters, Yamane Aaladgham, Marie-Laetitia Couture, Maures, Virginie W, Mehdi Khessouane, LJ Accessories, Meryem Aboulouafa, Little Bohemian, Sael Creations, Momo & Ginette by Deborah Benzaquen, Baz’art de mode, Noemie Jewellry, Mouna Fassi Fihiri, Soufiane, Kif Kif … Sans oublier les femmes de l’association Al Kawtar ! De jeunes créateurs qui, pour la plupart, démarrent leur carrière dans ce domaine difficile d’accès. «Ils sont jeunes et pas forcément connus, n’ont pas de visibilité pour aller de l’avant et ont donc besoin d’un coup de pouce leur donnant plus de possibilités côté communication et marketing», explique Leila Hida, responsable de l’évènement.

Côté financement, les organisateurs ont insisté sur le manque de moyens qu’ils ont dû surmonter pour mener à bout ce travail «je ne vous le cache pas, c’est par le biais d’autofinancement, des économies personnels, que nous avons pu faire cette première édition. Aussi, le soutien du restaurant “Le jardin” qui est notre plus grand partenaire», a expliqué la fondatrice. À noter que «The souk» a également été possible grâce au personnel bénévole qui était sur place. Et ce, durant toute la durée de l’évènement. C’est donc une implication d’un ensemble de personnes motivées et passionnées par l’art et la création. «Aujourd’hui, nous avons réalisé quelque chose et je pense que nous avons une base pour travailler avec des sponsors potentiels. On a eu du flux tout le temps au-dessus de ce à quoi on s’attendait et ce ne sont pas que des locaux, mais aussi des gens de Tanger et de Casablanca» a expliqué la fondatrice», a affirmé Laila Hida. Un allié de taille pour pouvoir entamer des pourparlers avec d’éventuels partenaires pour l’édition 2013, désormais, devenue une certitude.

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