Le gouvernement issu de la majorité parlementaire, après des élections transparentes et démocratiques, a obtenu la confiance de la Chambre des représentants jeudi dernier. C'est l'approbation du programme du gouvernement, élément fondamental dans le processus de la consolidation de l'Etat de droit et de ses institutions.
Après son installation et conscient de la lourde responsabilité qui lui incombe face aux attentes des citoyens, le nouveau gouvernement est appelé à assurer une croissance économique soutenue et durable par le maintien d'un cadre et des politiques macroéconomiques stables et la poursuite des réformes économiques et structurelles.
Sur le plan macroéconomique, les axes portent sur la poursuite des réformes des finances publiques, les réformes des passations des marchés publics, la mise en œuvre des projets-programmes, une meilleure maîtrise de la dépense publique en parallèle d'une politique monétaire prudente. En matière d'emploi, le gouvernement compte veiller à la formulation d'une politique nationale indexée à un plan d'action national d'exécution. Pour ce faire, il y a obligation de renforcer les textes législatifs et réglementaires en matière d'emploi et des relations professionnelles. Et de toute évidence, il veillera à leur application. Autrement dit, l'attention du gouvernement va se focaliser sur la création d'emplois rémunérateurs comme vecteur de lutte efficace contre la pauvreté. Une autre priorité en matière économique et non des moindres concerne les entreprises étatiques ou semi-étatiques. Elle se décline en le renforcement et l'amélioration de ces entreprises. Tout comme il sied de noter que leur contribution au financement de l'Etat devrait être plus importante.
En tout état de cause et subséquemment et au terme d'audits intensifiés ces dernières années par la Cour des comptes, on a enregistré des dysfonctionnements majeurs dans ce secteur. Cependant, ce constat occulte le potentiel de croissance dont ce secteur pourrait être porteur dans l'hypothèse d'une stratégie de libéralisation et des réformes progressives du portefeuille des entreprises de l'Etat suivant l'optique de bonne gouvernance et de création de richesse au bénéfice de la collectivité.
Soit. Constituant le moteur principal de création de richesse et d'emplois, le secteur privé évolue dans une conjoncture internationale difficile marquée par une hausse du prix du brut et du lingot d'or.
Dans le cas d'espèce, une politique incitative pour l'encadrement adéquat de la promotion de l'emploi dans les entreprises et le secteur productif devrait être plus agressive. En d'autres termes, l'adéquation entre la formation et l'emploi constitue toujours un enjeu majeur à court terme sachant que l'Etat ne peut être seul employeur. Ajoutons à cela que l'application de l'actuel code du travail est pointée du doigt.
En effet, il existe une carence des mesures d'application et le manque de manque de renforcement des capacités des agents chargés de leur exécution est flagrant. Quant à l'éducation, celle-ci demeure l'un des grands déterminants de la pauvreté dans le monde. Au vu des réalités sur le terrain, la qualité de l'enseignement se pose avec acuité. Indimaj, serait-ce la réponse appropriée aux attentes ou un changement pour le changement. Il ne s'agit plus d'appliquer un programme-bourrage de crâne où même les enseignements voire les enseignants se perdent.
Il s'agit de trouver les voies qui répondent aux besoins et exigences du développement du pays et de rendre les conditions socio-professionnelles des enseignants plus attrayantes. Ceci dit, après la formation, l'emploi, c'est la question de retraite qui se posera.
La gestion des caisses de retraites fera l'objet de concertations régulières et programmées à moyen terme. Toujours dans le social, la situation des groupes vulnérables présente une priorité pour l'actuel gouvernement.
Le désenclavement du territoire en est une autre : il s'agit de mettre en place un programme de réhabilitation et de construction des infrastructures de transport selon une approche multimodale. Les interventions retenues concernent, outre l'achèvement des travaux en cours sur les grands axes routiers, l'ouverture de routes nationales et de desserte agricole à l'arrière-pays afin d'accroître la fluidité du trafic et, partant, de favoriser l'interconnexion. Et en ce qui concerne la santé, le secteur accuse des faiblesses, à savoir la disponibilité et l'utilisation des services de santé dans certaines provinces, l'organisation et la répartition spatiale des services et les conditions de travail des professionnels du secteur.
Dans les faits, le principe fondamental de l'action gouvernementale est et sera la bonne gouvernance. Cette dernière se caractérise par la participation, la transparence, la responsabilité et la primauté du droit, l'efficacité et l'équité.
D'autant plus que ce système est censé reposer sur des instruments et des mécanismes neutres, clairs et participatifs adaptés au caractère multisectoriel et multidimensionnel du programme. Et au-delà du financement escompté de l'INDH, l'Etat continuera d'identifier les projets à fort effet d'entraînement sur le plan de développement économique et social en général, et de lutte contre la pauvreté, en particulier.
Après son installation et conscient de la lourde responsabilité qui lui incombe face aux attentes des citoyens, le nouveau gouvernement est appelé à assurer une croissance économique soutenue et durable par le maintien d'un cadre et des politiques macroéconomiques stables et la poursuite des réformes économiques et structurelles.
Sur le plan macroéconomique, les axes portent sur la poursuite des réformes des finances publiques, les réformes des passations des marchés publics, la mise en œuvre des projets-programmes, une meilleure maîtrise de la dépense publique en parallèle d'une politique monétaire prudente. En matière d'emploi, le gouvernement compte veiller à la formulation d'une politique nationale indexée à un plan d'action national d'exécution. Pour ce faire, il y a obligation de renforcer les textes législatifs et réglementaires en matière d'emploi et des relations professionnelles. Et de toute évidence, il veillera à leur application. Autrement dit, l'attention du gouvernement va se focaliser sur la création d'emplois rémunérateurs comme vecteur de lutte efficace contre la pauvreté. Une autre priorité en matière économique et non des moindres concerne les entreprises étatiques ou semi-étatiques. Elle se décline en le renforcement et l'amélioration de ces entreprises. Tout comme il sied de noter que leur contribution au financement de l'Etat devrait être plus importante.
En tout état de cause et subséquemment et au terme d'audits intensifiés ces dernières années par la Cour des comptes, on a enregistré des dysfonctionnements majeurs dans ce secteur. Cependant, ce constat occulte le potentiel de croissance dont ce secteur pourrait être porteur dans l'hypothèse d'une stratégie de libéralisation et des réformes progressives du portefeuille des entreprises de l'Etat suivant l'optique de bonne gouvernance et de création de richesse au bénéfice de la collectivité.
Soit. Constituant le moteur principal de création de richesse et d'emplois, le secteur privé évolue dans une conjoncture internationale difficile marquée par une hausse du prix du brut et du lingot d'or.
Dans le cas d'espèce, une politique incitative pour l'encadrement adéquat de la promotion de l'emploi dans les entreprises et le secteur productif devrait être plus agressive. En d'autres termes, l'adéquation entre la formation et l'emploi constitue toujours un enjeu majeur à court terme sachant que l'Etat ne peut être seul employeur. Ajoutons à cela que l'application de l'actuel code du travail est pointée du doigt.
En effet, il existe une carence des mesures d'application et le manque de manque de renforcement des capacités des agents chargés de leur exécution est flagrant. Quant à l'éducation, celle-ci demeure l'un des grands déterminants de la pauvreté dans le monde. Au vu des réalités sur le terrain, la qualité de l'enseignement se pose avec acuité. Indimaj, serait-ce la réponse appropriée aux attentes ou un changement pour le changement. Il ne s'agit plus d'appliquer un programme-bourrage de crâne où même les enseignements voire les enseignants se perdent.
Il s'agit de trouver les voies qui répondent aux besoins et exigences du développement du pays et de rendre les conditions socio-professionnelles des enseignants plus attrayantes. Ceci dit, après la formation, l'emploi, c'est la question de retraite qui se posera.
La gestion des caisses de retraites fera l'objet de concertations régulières et programmées à moyen terme. Toujours dans le social, la situation des groupes vulnérables présente une priorité pour l'actuel gouvernement.
Le désenclavement du territoire en est une autre : il s'agit de mettre en place un programme de réhabilitation et de construction des infrastructures de transport selon une approche multimodale. Les interventions retenues concernent, outre l'achèvement des travaux en cours sur les grands axes routiers, l'ouverture de routes nationales et de desserte agricole à l'arrière-pays afin d'accroître la fluidité du trafic et, partant, de favoriser l'interconnexion. Et en ce qui concerne la santé, le secteur accuse des faiblesses, à savoir la disponibilité et l'utilisation des services de santé dans certaines provinces, l'organisation et la répartition spatiale des services et les conditions de travail des professionnels du secteur.
Dans les faits, le principe fondamental de l'action gouvernementale est et sera la bonne gouvernance. Cette dernière se caractérise par la participation, la transparence, la responsabilité et la primauté du droit, l'efficacité et l'équité.
Système de pilotage
Il est attendu que le système de pilotage et de contrôle de pilotage de la mise en œuvre du suivi d'évaluation du programme gouvernemental soit l'un des facteurs clés de la réussite de celui-ci.D'autant plus que ce système est censé reposer sur des instruments et des mécanismes neutres, clairs et participatifs adaptés au caractère multisectoriel et multidimensionnel du programme. Et au-delà du financement escompté de l'INDH, l'Etat continuera d'identifier les projets à fort effet d'entraînement sur le plan de développement économique et social en général, et de lutte contre la pauvreté, en particulier.
