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Une union des banques francophones en projet

La première rencontre des banques francophones, tenue jeudi dernier à Marrakech, a permis de faire évoluer le débat pour rapprocher davantage les banques des PME et TPE. En même temps, elle a examiné un projet de création d’une Union des banques francophones.

Une union des banques francophones  en projet
Une conférence internationale à Marrakech a rapproché les banques des PME.

La première rencontre des banques francophones, un événement dédié à l’accompagnement et à l’environnement des PME et TPE dans les pays francophones, qui a eu lieu jeudi dernier à Marrakech, avec la participation d’une pléiade d’experts et de représentants d’organismes nationaux et internationaux, a permis de faire évoluer le débat pour rapprocher davantage les banques de ces petites et moyenne structures. Initiée, sous le Haut patronage de S.M. le Roi
Mohammed VI, par la communauté bancaire francophone, cette conférence a été l’occasion d’échanger sur les bonnes pratiques développées dans les pays francophones aussi bien dans le domaine bancaire que financier.
Elle a connu la participation des représentants des TPE et PME, des banques et associations bancaires, mais également les autres acteurs impliqués, notamment les pouvoirs publics, les bailleurs de fonds internationaux, les sociétés de garanties et les comptables d’Afrique, d’Europe, du Canada et de certains pays arabes, dont les pays du Maghreb. Cet évènement a d’ailleurs débouché sur l’émergence d’un important projet, en l’occurrence la création d’une Union des banques francophones qui devait être examinée, lors d’une réunion de travail prévue à huis clos à Marrakech. Ainsi, les participants à cette rencontre internationale ont insisté sur le rapprochement entre les banques et les PME et TPE. Pour ce faire, ils ont souligné le rôle que pourra jouer la vulgarisation d’une éducation financière générale suffisante pour initier les entreprises, notamment les PME et TPE aux mécanismes financiers.  Et pour cause : les PME occupent une place primordiale dans l’économie nationale, représentant ainsi 40% de la production et 31% des exportations, et opérant dans tous les secteurs d’activité économique, soit 90% des entreprises formant le tissu productif national, a souligné à cette occasion le ministre de l’Économie et des Finances, Nizar Baraka.
Ce rôle important joué par ces petites et moyennes structures économiques est également relevé par le président du Groupement professionnel des banques du Maroc (GPBM).
Othman Benjelloun a, en effet, souligné que les PME et les TPE sont, pour tous les pays du monde, un véritable vecteur de développement économique et social.
Certes, elles ont bénéficié des efforts de la part des pouvoirs publics et des secteurs bancaires et financiers. Toutefois, nuance-t-il, les PME et TPE méritent davantage de créativité pour l’amélioration de l’environnement des affaires et de leur accès aux différents produits de financement et de garantie.De son côté, Miriem Bensalah Chaqroun, président de la CGEM, a souligné que la confédération a pour objectif majeur d’agir pour la performance de la PME et la fluidification de sa relation avec les banques, car, signale-t-elle, il y va, inéluctablement, de la pérennité de tissu entrepreneurial national. Intervenant également lors de cette rencontre, le secrétaire général de l’Organisation internationale de la francophone (OIF), Abdou Diouf, tout en relevant le rôle important des PME et TPE qu’il a considérées comme un maillon essentiel de la réponse au défi majeur de développement de l’Afrique, il a déploré la situation actuelle de ces entités.
En fait, explique-t-il, du fait de leur taille et de ce contexte, ces entreprises ont tendance à rester dans l’informel, à ne pas s’approprier les outils indispensables à une certaine stabilité, à une réelle pérennité.
À ce sujet, il a noté que ces unités de production n’ont pas, par elles-mêmes, la capacité de consolider les liens qu’elles suscitent.

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